Le porte-parole du roi, M. Hoe Maruarai.
PAPEETE, jeudi 18 avril 2013. Le portail principal de l’assemblée de Polynésie française a été cadenassé par les vigiles de sécurité durant près d’une heure ce jeudi matin après qu’une délégation du roi des Pakumotu ait souhaité pénétrer dans l’enceinte de l’institution. Selon le porte-parole du roi, M. Hoe Maruarai qui est également son Garde des Sceaux, ministre de la justice, responsable des relations extérieures et intérieures ainsi que procureur général de cette république souveraine autoproclamée en juin 2010, la volonté de cette délégation était de faire descendre le drapeau de la Polynésie française et d’y hisser celui de la république souveraine des Pakumotu.
La délégation de la république souveraine des Pakumotu comprenait plusieurs dizaines de personnes, dont un certain nombre de ses ministres en uniforme blanc et même quelques reines et rois des îles, à l’image de la jeune reine de Makemo qui nous a présenté le drapeau bleu, vert, jaune et rouge de la république des Pakumotu et même un exemplaire d’un billet de la monnaie : un paku valant 145 Fcfp. «Nous sommes ici par ordre du roi, car cette terre aujourd’hui appartient au roi. Nous sommes ici pour hisser le drapeau de la république souveraine, nous ne sommes pas ici pour nous battre» précisait le porte-parole du roi alors que des policiers de la DSP (direction de la sécurité publique) commençaient à se regrouper. Le roi Pakumotu avec sa suite de ministres, de rois et reines associés ont alors quitté la place Tarahoi dans le calme.
La délégation de la république souveraine des Pakumotu comprenait plusieurs dizaines de personnes, dont un certain nombre de ses ministres en uniforme blanc et même quelques reines et rois des îles, à l’image de la jeune reine de Makemo qui nous a présenté le drapeau bleu, vert, jaune et rouge de la république des Pakumotu et même un exemplaire d’un billet de la monnaie : un paku valant 145 Fcfp. «Nous sommes ici par ordre du roi, car cette terre aujourd’hui appartient au roi. Nous sommes ici pour hisser le drapeau de la république souveraine, nous ne sommes pas ici pour nous battre» précisait le porte-parole du roi alors que des policiers de la DSP (direction de la sécurité publique) commençaient à se regrouper. Le roi Pakumotu avec sa suite de ministres, de rois et reines associés ont alors quitté la place Tarahoi dans le calme.
