Nouméa le 26 août 2024. Loyers impayés, arrêt des aides, taux de vacance élevé... La Société immobilière de Nouvelle-Calédonie (SIC), acteur central du logement social dans l'archipel, risque la liquidation. Un tremblement de terre à la mesure de l'importance de ce bailleur qui loge plus d'un Calédonien sur dix.
"Si on ne trouve pas de solution, c'est une bombe sociale qui va exploser. Nous avons eu la colère de la jeunesse, nous aurons la colère des familles", alerte Petelo Sao, le président du conseil d'administration de la Société immobilière de Nouvelle-Calédonie.
Depuis cinq ans, cette société d'économie mixte créée en 1956 et détenue à parts égales par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Agence française de développement (AFD) connaît de graves difficultés financières.
Son déficit, de l'ordre de 5,8 millions d'euros par an, a encore plongé depuis mai et la crise institutionnelle qui a dégénéré en émeutes, triplant quasiment selon M. Sao.
Lors d'un conseil d'administration extraordinaire la semaine dernière, celui-ci a prévenu: "Soit des réformes sont adoptées, soit la SIC est menacée de liquidation au premier trimestre 2025, voire dès la fin de cette année".
Une catastrophe alors que la SIC gère un parc immobilier de plus de 10.000 logements et loge environ 15% de la population calédonienne dont 27.000 personnes à Nouméa, soit un ménage sur cinq.
"La liquidation d'un bailleur social? Je ne sais pas comment faire. Derrière les chiffres, il y a des gens, des familles", s'inquiète M. Sao auprès de l'AFP.
L'impossibilité pour le gouvernement de Nouvelle-Calédonie - aux finances exsangues depuis la crise - d'assurer l'aide au logement, directement versée aux bailleurs, pourrait précipiter la SIC vers la banqueroute.
Le Fonds social de l'habitat (FSH), l'organisme calédonien qui collecte la contribution des employeurs et gère cette aide, a bien été sollicité pour avancer des fonds à la place du gouvernement mais a refusé, le justifiant dans une réponse écrite à l'AFP par "la situation économique actuelle et l'incertitude qui l'entoure".
"Si on ne trouve pas de solution, c'est une bombe sociale qui va exploser. Nous avons eu la colère de la jeunesse, nous aurons la colère des familles", alerte Petelo Sao, le président du conseil d'administration de la Société immobilière de Nouvelle-Calédonie.
Depuis cinq ans, cette société d'économie mixte créée en 1956 et détenue à parts égales par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Agence française de développement (AFD) connaît de graves difficultés financières.
Son déficit, de l'ordre de 5,8 millions d'euros par an, a encore plongé depuis mai et la crise institutionnelle qui a dégénéré en émeutes, triplant quasiment selon M. Sao.
Lors d'un conseil d'administration extraordinaire la semaine dernière, celui-ci a prévenu: "Soit des réformes sont adoptées, soit la SIC est menacée de liquidation au premier trimestre 2025, voire dès la fin de cette année".
Une catastrophe alors que la SIC gère un parc immobilier de plus de 10.000 logements et loge environ 15% de la population calédonienne dont 27.000 personnes à Nouméa, soit un ménage sur cinq.
"La liquidation d'un bailleur social? Je ne sais pas comment faire. Derrière les chiffres, il y a des gens, des familles", s'inquiète M. Sao auprès de l'AFP.
L'impossibilité pour le gouvernement de Nouvelle-Calédonie - aux finances exsangues depuis la crise - d'assurer l'aide au logement, directement versée aux bailleurs, pourrait précipiter la SIC vers la banqueroute.
Le Fonds social de l'habitat (FSH), l'organisme calédonien qui collecte la contribution des employeurs et gère cette aide, a bien été sollicité pour avancer des fonds à la place du gouvernement mais a refusé, le justifiant dans une réponse écrite à l'AFP par "la situation économique actuelle et l'incertitude qui l'entoure".