Pour cette fin d’année, un budget de 1,8 milliard de francs est alloué à la Fédération des organismes socio-éducatifs (Fose) au titre de l'aide financière allouée par le Pays pour 2024. © Présidence
Tahiti, le 15 septembre 2024 - La vice-présidente de la Polynésie française, et ministre de la Solidarité, Chantal Galenon a finalement signé les conventions de financement des 26 établissements réunis au sein de la Fédération des organismes socio-éducatifs (Fose), vendredi dernier, mettant fin à six mois de bras de fer.
Ces conventions qui auraient dues être signées en mai dernier le seront finalement mi-septembre, à quelques jours d’une réunion extraordinaire de la Fose qui avait, ces derniers temps, émis l’hypothèse de déposer les clefs des associations au gouvernement si ce dernier n’intervenait pas rapidement pour débloquer la situation.
Pour cette fin d’année, un budget de 1,8 milliard de francs est alloué à la Fose.
Pour rappel, les établissements socio-éducatifs sont financés par la branche handicap du Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF), elle-même financée par le budget de ce régime dont le montant pour l'année est validé en Conseil des ministres.
Les montants des subventions individuelles versées aux établissements sont validés par le Conseil d'administration de la CPS, après avis d'une commission technique, puis approuvés et rendus exécutoires par une délibération du conseil d’administration du RSPF.
Un souhait partagé pour 2025
Bien que la CPS soit l'organisme qui verse les fonds, ce sont les services de la Direction des affaires sociales (DSFE) qui assurent l'instruction et le suivi quotidien des dossiers de la Fose.
La vice-présidente du Pays a exprimé le souhait que les délais qui ont posé problème cette année dans le traitement des dossiers et le financement de la Fose ne se reproduisent pas pour l'exercice budgétaire 2025, sur lequel travaillent déjà les équipes de la CPS et de la DSFE.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions, le gouvernement précise que la ministre “a rappelé l’importance du travail constructif et a exprimé sa grande reconnaissance envers l’ensemble des établissements socio-éducatifs qui œuvrent pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables”.
Des commentaires qui tranchent avec ses propos qui avaient mis le feu aux poudres en avril dernier lorsqu’elle mettait en doute l’utilisation des fonds publics par ces mêmes associations.
Ces conventions qui auraient dues être signées en mai dernier le seront finalement mi-septembre, à quelques jours d’une réunion extraordinaire de la Fose qui avait, ces derniers temps, émis l’hypothèse de déposer les clefs des associations au gouvernement si ce dernier n’intervenait pas rapidement pour débloquer la situation.
Pour cette fin d’année, un budget de 1,8 milliard de francs est alloué à la Fose.
Pour rappel, les établissements socio-éducatifs sont financés par la branche handicap du Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF), elle-même financée par le budget de ce régime dont le montant pour l'année est validé en Conseil des ministres.
Les montants des subventions individuelles versées aux établissements sont validés par le Conseil d'administration de la CPS, après avis d'une commission technique, puis approuvés et rendus exécutoires par une délibération du conseil d’administration du RSPF.
Un souhait partagé pour 2025
Bien que la CPS soit l'organisme qui verse les fonds, ce sont les services de la Direction des affaires sociales (DSFE) qui assurent l'instruction et le suivi quotidien des dossiers de la Fose.
La vice-présidente du Pays a exprimé le souhait que les délais qui ont posé problème cette année dans le traitement des dossiers et le financement de la Fose ne se reproduisent pas pour l'exercice budgétaire 2025, sur lequel travaillent déjà les équipes de la CPS et de la DSFE.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions, le gouvernement précise que la ministre “a rappelé l’importance du travail constructif et a exprimé sa grande reconnaissance envers l’ensemble des établissements socio-éducatifs qui œuvrent pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables”.
Des commentaires qui tranchent avec ses propos qui avaient mis le feu aux poudres en avril dernier lorsqu’elle mettait en doute l’utilisation des fonds publics par ces mêmes associations.