Sydney, Australie | AFP | jeudi 05/02/2020 - L'épidémie du nouveau coronavirus pourrait coûter des milliards de dollars aux universités australiennes, un grand nombre d'étudiants chinois ne pouvant pas rentrer dans le pays pour suivre leurs études, ont prévenu jeudi des économistes.
Les universités les plus prestigieuses pourraient ainsi perdre environ 3 milliards de dollars australiens (1,85 milliard d'euros) de frais de scolarité, selon de premières estimations faites par des analystes de Standard & Poor's.
Les étrangers ou les résidents permanents arrivant de Chine continentale ne peuvent plus rentrer dans le pays depuis le 1er février en raison des mesures de lutte contre la propagation de cette pneumonie virale.
L'épidémie est apparue à quelques semaines de la rentrée scolaire annuelle en Australie, qui a lieu en février dans les universités.
Une grande partie des quelque 165.000 étudiants chinois du pays ont par ailleurs profité du Nouvel An lunaire, fin janvier, pour retourner dans leurs familles.
"Notre calcul ne porte que sur les frais liés aux études supérieures et exclut l'apport économique plus large des étudiants en termes de logement, de tourisme et de consommation de biens et services", a déclaré S&P dans un rapport.
Les étudiants étrangers sont une source de revenus vitale pour les universités australiennes et leur apport financier a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années.
L'Australie est une des trois destinations les plus prisées au monde par les étudiants étrangers.
Des représentants étudiants ont affirmé à l'AFP que beaucoup de ces élèves chinois n'avaient pas pu revenir à temps pour la rentrée universitaire. Ils redouteraient de perdre une année entière en raison du mode d'organisation des cours.
Des universités australiennes ont proposé de reporter à 2021 leur année universitaire en Australie, de rembourser les frais de scolarité. Cependant, beaucoup d'entre elles essaient de gagner du temps.
L'Université de Sydney a retardé au 30 mars la date à laquelle les étudiants doivent être présents sur le campus, soit plus d'un mois après la date de début des cours et elle met actuellement en place un système d'enseignement à distance.
Les universités australiennes devraient être impactées de manière disproportionnée mais seraient en mesure d'absorber le choc, au moins temporairement.
"Nous pensons qu'elles disposent d'une certaine marge de manoeuvre en termes de liquidités disponibles, de levier financier et de marges d'exploitation pour absorber une perte temporaire de revenus", a déclaré S&P.
Les universités les plus prestigieuses pourraient ainsi perdre environ 3 milliards de dollars australiens (1,85 milliard d'euros) de frais de scolarité, selon de premières estimations faites par des analystes de Standard & Poor's.
Les étrangers ou les résidents permanents arrivant de Chine continentale ne peuvent plus rentrer dans le pays depuis le 1er février en raison des mesures de lutte contre la propagation de cette pneumonie virale.
L'épidémie est apparue à quelques semaines de la rentrée scolaire annuelle en Australie, qui a lieu en février dans les universités.
Une grande partie des quelque 165.000 étudiants chinois du pays ont par ailleurs profité du Nouvel An lunaire, fin janvier, pour retourner dans leurs familles.
"Notre calcul ne porte que sur les frais liés aux études supérieures et exclut l'apport économique plus large des étudiants en termes de logement, de tourisme et de consommation de biens et services", a déclaré S&P dans un rapport.
Les étudiants étrangers sont une source de revenus vitale pour les universités australiennes et leur apport financier a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années.
L'Australie est une des trois destinations les plus prisées au monde par les étudiants étrangers.
Des représentants étudiants ont affirmé à l'AFP que beaucoup de ces élèves chinois n'avaient pas pu revenir à temps pour la rentrée universitaire. Ils redouteraient de perdre une année entière en raison du mode d'organisation des cours.
Des universités australiennes ont proposé de reporter à 2021 leur année universitaire en Australie, de rembourser les frais de scolarité. Cependant, beaucoup d'entre elles essaient de gagner du temps.
L'Université de Sydney a retardé au 30 mars la date à laquelle les étudiants doivent être présents sur le campus, soit plus d'un mois après la date de début des cours et elle met actuellement en place un système d'enseignement à distance.
Les universités australiennes devraient être impactées de manière disproportionnée mais seraient en mesure d'absorber le choc, au moins temporairement.
"Nous pensons qu'elles disposent d'une certaine marge de manoeuvre en termes de liquidités disponibles, de levier financier et de marges d'exploitation pour absorber une perte temporaire de revenus", a déclaré S&P.