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Le chikungunya en nette décroissance : deux fois moins de cas déclarés en une semaine


Graphique issu du Bulletin de veille sanitaire de Polynésie française.
Graphique issu du Bulletin de veille sanitaire de Polynésie française.
PAPEETE, le 6 février 2015. Un peu plus d'un millier de nouveaux cas probables de chikungunya ont été recensés par le bureau de veille sanitaire du Pays au cours de la dernière semaine du mois de janvier 2015. Ils étaient encore plus de 2000 la semaine précédente. Ce qui confirme la nette décroissance de l'épidémie sur les Îles du Vent, les Îles sous le Vent et les Tuamotu Gambier.

En revanche la circulation du virus est toujours active aux Australes : l'archipel le plus au sud de la Polynésie française a déclaré 160 nouveaux cas de chikungunya au cours de la dernière semaine de janvier, c'est jusqu'ici le pic le plus haut enregistré aux Australes, particulièrement à Rurutu. Aux Marquises enfin il y a eu 450 nouveaux cas de chikungunya recensés au cours de la dernière semaine de janvier, c'est encore beaucoup, mais là aussi la décroissance s'amorce. Il y avait en effet plus de 1000 nouveaux cas au cours de la 3e semaine de janvier et encore plus de 800 la semaine suivante.

Au total, les autorités sanitaires du Pays estiment qu'un quart de la population polynésienne a consulté pour des premiers signes cliniques de chikungunya depuis la déclaration de l'épidémie en octobre 2014. Depuis le début de l'épidémie, 938 cas ont été hospitalisés pour un motif en lien avec une infection au virus du chikungunya (dont 6,5% pour des formes sévères). Par ailleurs, sept cas de Syndrome de Guillain-Barré (SGB) ont été identifiés comme pouvant être en relation avec une infection à chikungunya antérieure.

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 6 Février 2015 à 15:38 | Lu 1891 fois