FAA’A, mardi 6 novembre 2012. La tournée Te Mana O Te Rima a fait escale ce mardi à Faa’a sur le site de Vaitupa, où le président de Polynésie française est également maire de la commune. Un rendez-vous, à la maison, qui n’a pas mobilisé les foules : la moitié du hall de toile édifié sur le site étant vide, ou à moitié pleine seulement. Face à l’assistance d’environ 300 personnes, faite principalement de mères de familles accompagnées de quelques enfants, ou de retraités, le président et dix de ses ministres (un seul manquait à l’appel) ainsi que le président de l’assemblée, Jacqui Drollet. Le discours du président Temaru, en tahitien, a visiblement débordé sur l’horaire prévu. A 11 heures, il parlait encore à la tribune, alors que son discours ne devait durer qu’une demi-heure, de 8h30 à 9h.
La parole au public, où la population est invitée à s’exprimer, est donc repoussée de deux heures. Quelques personnes prennent le micro et s’adressent à l’aréopage de ministres et de présidents. Mais ni les ministres, ni les présidents ne répondent à cette parole populaire. Il y a parfois des applaudissements après une prise de parole, mais aucun échange direct, pas de réponse, pas de commentaire non plus. D’ailleurs, du côté de la table gouvernementale, beaucoup ne se privent pas de faire autre chose : tel ministre lit la presse, l’autre pianote sur son téléphone portable, d’autres travaillent sur leurs ordinateurs. Ils n’écoutent que d’une oreille distraite, lèvent la tête quand retentissent les applaudissements, puis se replongent dans leur travail personnel ou leurs communications privées. La tournée gouvernementale ne passionne visiblement ni le public, ni les participants directs. Il reste quelques dates : le 13 novembre à Punaauia et le 16 novembre à Papeete. Après, la corvée sera terminée.
La parole au public, où la population est invitée à s’exprimer, est donc repoussée de deux heures. Quelques personnes prennent le micro et s’adressent à l’aréopage de ministres et de présidents. Mais ni les ministres, ni les présidents ne répondent à cette parole populaire. Il y a parfois des applaudissements après une prise de parole, mais aucun échange direct, pas de réponse, pas de commentaire non plus. D’ailleurs, du côté de la table gouvernementale, beaucoup ne se privent pas de faire autre chose : tel ministre lit la presse, l’autre pianote sur son téléphone portable, d’autres travaillent sur leurs ordinateurs. Ils n’écoutent que d’une oreille distraite, lèvent la tête quand retentissent les applaudissements, puis se replongent dans leur travail personnel ou leurs communications privées. La tournée gouvernementale ne passionne visiblement ni le public, ni les participants directs. Il reste quelques dates : le 13 novembre à Punaauia et le 16 novembre à Papeete. Après, la corvée sera terminée.
