Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | lundi 11/01/2021 -Les candidats des "Vacances des Anges de la téléréalité" impliqués dans une altercation avec plusieurs clients d'un hôtel de Saint-Denis, dont le maire de Saint-André, ont été remis en liberté lundi à l'issue de leur garde à vue, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
Aucune charge n'a été retenue pour le moment à l'encontre de Nehuda et Ricardo, les deux "Anges", et de Pauline, la nourrice de leur enfant.
En revanche, les deux candidats qui devaient participer au tournage de la saison 4 de l'émission de téléréalité "sont écartés durablement de l'émission, ils ne participeront pas au tournage et quitteront La Réunion dès la première heure", a déclaré la production lundi après-midi.
Leur remise en liberté a agacé le maire de Saint-André, Joe Bédier. "Donc on vient ici, on nous fracasse et on repart", a-t-il déploré auprès de journalistes à l'annonce leur libération.
"Les investigations se poursuivent bien sûr", a précisé le procureur de la République Éric Tuffery. Dimanche après-midi, il avait ouvert une enquête pour violences volontaires en réunion à la suite d'une altercation dans la salle à manger de l'hôtel.
La dispute avait éclaté entre les candidats et plusieurs familles, dont celle de Joe Bédier, maire de Saint-André (commune de l'est), après que la nourrice était passée de table en table en intimant aux clients l'ordre de ne pas faire de photos et de vidéos.
Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a apporté son soutien à Joe Bédier, comme quasiment toute la classe politique locale.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux par des témoins et montrant la violence de la bagarre ont soulevé une grande indignation au sein de la population.
Sur les réseaux sociaux des milliers de messages, souvent ouvertement xénophobes, condamnaient les "Anges" et leur demandaient de "retourner chez eux".
L'adresse du lieu de tournage, une villa de grand standing sur la côte ouest, a été diffusée en ligne et des appels au rassemblement "contre les démons" ont été lancés.
Mise en ligne dimanche soir, une pétition réclamant l'annulation du tournage de l'émission avait déjà recueillies plus de 13.800 signatures lundi après-midi.
Aucune charge n'a été retenue pour le moment à l'encontre de Nehuda et Ricardo, les deux "Anges", et de Pauline, la nourrice de leur enfant.
En revanche, les deux candidats qui devaient participer au tournage de la saison 4 de l'émission de téléréalité "sont écartés durablement de l'émission, ils ne participeront pas au tournage et quitteront La Réunion dès la première heure", a déclaré la production lundi après-midi.
Leur remise en liberté a agacé le maire de Saint-André, Joe Bédier. "Donc on vient ici, on nous fracasse et on repart", a-t-il déploré auprès de journalistes à l'annonce leur libération.
"Les investigations se poursuivent bien sûr", a précisé le procureur de la République Éric Tuffery. Dimanche après-midi, il avait ouvert une enquête pour violences volontaires en réunion à la suite d'une altercation dans la salle à manger de l'hôtel.
La dispute avait éclaté entre les candidats et plusieurs familles, dont celle de Joe Bédier, maire de Saint-André (commune de l'est), après que la nourrice était passée de table en table en intimant aux clients l'ordre de ne pas faire de photos et de vidéos.
Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a apporté son soutien à Joe Bédier, comme quasiment toute la classe politique locale.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux par des témoins et montrant la violence de la bagarre ont soulevé une grande indignation au sein de la population.
Sur les réseaux sociaux des milliers de messages, souvent ouvertement xénophobes, condamnaient les "Anges" et leur demandaient de "retourner chez eux".
L'adresse du lieu de tournage, une villa de grand standing sur la côte ouest, a été diffusée en ligne et des appels au rassemblement "contre les démons" ont été lancés.
Mise en ligne dimanche soir, une pétition réclamant l'annulation du tournage de l'émission avait déjà recueillies plus de 13.800 signatures lundi après-midi.