Tahiti Infos

L'évolution statutaire exposée à l'Assemblée de Polynésie


Edouard Fritch ce jeudi lors de l'inauguration de l'exposition "Assemblée de la Polynésie française, 30 ans d’autonomie : 1984 – 2014", présentée jusqu’au 30 août prochain dans le hall de l'Assemblée
Edouard Fritch ce jeudi lors de l'inauguration de l'exposition "Assemblée de la Polynésie française, 30 ans d’autonomie : 1984 – 2014", présentée jusqu’au 30 août prochain dans le hall de l'Assemblée
PAPEETE, 26 juin 2014 - Le hall de l’Assemblée territoriale accueille l’exposition "Assemblée de la Polynésie française, 30 ans d’autonomie : 1984 – 2014", jusqu’au 30 août prochain, dans le cadre des festivités commémorant le trentenaire du statut d’autonomie interne de 1984.

Cette exposition publique s’articule autour de 28 panneaux répartis selon 3 thématiques : l’Assemblée avant le statut de 1984, puis de 1984 à 2004 et de 2004 à ce jour et a été réalisée par l’éditeur Christian Gleizal.

La présentation a été inaugurée ce jeudi en présence notamment de Brigitte Girardin, ancien ministre de l’outre-mer, de représentants de la société civile et d’élus municipaux.

La deuxième institution de la Polynésie française accueille ce vendredi et lundi, à partir de 9 heures, un colloque public sur le thème "la Polynésie, 30 ans d’autonomie : bilan et perspectives".

Ce colloque bénéficiera lundi matin d’une présentation offerte par Brigitte Girardin sur la question des perspectives d’évolution de l’actuel statut d’autonomie.

> Lire aussi : 30 ans d’autonomie : un colloque de "bilan et perspectives" à l’assemblée de Polynésie

Rédigé par JPV le Jeudi 26 Juin 2014 à 14:12 | Lu 574 fois
           



Commentaires

1.Posté par tupai le 27/06/2014 11:29 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

1- Gros mensonges. L'autonomie date de juillet 1977, c'est l'oeuvre de Francis Sanford et John Teariki, rejoints par Frantz Vanizette, Charles Taufa, pratiquement toute l'assemblée, sauf le Tahoeraa qui faisait publier dans les quotidiens des têtes de mort peine page pour dénoncer cette autonomie naissante. L'état était représenté aux manettes de cette autonomie, mais ça n'a pas duré.
En 1984, le Tahoeraa a gagné les élections face à un groupe autonomiste assez fatigué par cette longue lutte et déstabilisé par des projets de développement qui n'ont pas abouti. Flosse n'a cessé de vouloir élargir les compétences de l'autonomie, jusqu'à l'extrême : le statut de 2004.

2.Posté par tupai le 27/06/2014 11:30 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

2- à cette époque, la situation économique se dégradait. L'Agence Française de Développement, l'institut de la statistique, diverses personnalités ne cessaient d'alerter le pouvoir. Riposte politique de Flosse : le statut de 2004 avec son mode de scrutin inédit. Savant découpage de la Pf, les Tuamotu scindés en 2 circonscriptions, plus une prime majoritaire de 30%, alors qu’en France, la plus forte prime électorale est à 25%. En bref, une petite dictature à la Flosse : je sais tout, je contrôle tout et une arrogance insupportable. Des électeurs traditionnellement Tahoeraa ont pris peur et n’ont pas suivi. Il a suffit de 400 voix pour faire basculer la Polynésie vers l’alliance fragile qui s’est nouée en direct sur la télé : Temaru, avec Bouteau et Schyle : 29 voix contre 28 orange !

3.Posté par tupai le 27/06/2014 11:31 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

3- Dès les résultats connus, Girardin : « les élections ne sont pas terminées » et une semaine plus tard : « si un indépendantiste remporte l’élection, les robinets seront coupés ». Ce furent ceux de la solidarité nationale !!! Et nous voilà partis pour 9 années d‘instabilité. Cette fête de l’autonomie est une grossière farce, Flosse et Girardin sont les vrais responsables des malheurs des Polynésiens. Heureusement, à New York, Oscar fait avancer la décolonisation de notre pays. L’Etat ne pourra plus tricher sur les modes de scrutins pour avantager ceux qui ont ruiné notre pays.