Tahiti, le 22 janvier 2025 - L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) a publié un rapport sur les paiements scripturaux au Fenua en 2023. Avec 42,8 millions d’opérations, les transactions électroniques sont en hausse de 12,9 % par rapport à l’année précédente. Si la carte bancaire domine ce secteur, l’essor des paiements dématérialisés s’accompagne d’une recrudescence des fraudes, mettant en lumière des enjeux cruciaux de sécurité.
L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) a récemment publié un rapport révélant l’évolution significative des paiement scripturaux au Fenua en 2023. Ces paiements, regroupant toutes les transactions non effectuées en espèces (par carte bancaire, chèque, virement, etc.), se sont imposés comme une habitude incontournable pour les particuliers et les entreprises du Fenua. Selon l’IEOM, le nombre total de transactions scripturales a atteint 42,8 millions en 2023, soit une hausse de 12,9% par rapport à 2022. La valeur globale de ces opérations a progressé encore plus rapidement, augmentant de 19,1% pour atteindre 3.922 milliards de francs. Ces chiffres traduisent une transition importante vers les paiements électroniques, facilitée par une acceptation généralisée chez les commerçants et une explosion des services en ligne. Parmi les moyens de paiement scripturaux, la carte bancaire s’affirme comme l’outil privilégié. En 2023, elle a représenté 38,6% des transactions en volume et 44,3% en valeur, devançant largement les chèques, virements et prélèvements bancaires. Cependant, cette adoption massive des paiements électroniques n’est pas exempte de défis, notamment en matière de sécurité.
Une montée en flèche des fraudes
L’essor des paiements dématérialisés s’accompagne d’une augmentation préoccupante des fraudes. Bien qu’elles restent minoritaires au regard du volume total des transactions, leur impact sur la confiance des usagers est significatif. L’IEOM met en lumière une hausse de 64% du nombre de transactions frauduleuses par rapport à 2022, totalisant plus de 13.000 cas en Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Ces fraudes représentent une somme estimée à 376,4 millions de francs. “Les collectivités françaises du Pacifique sont très sensibles à la fraude sur les paiements carte par internet et sur les paiements à distance hors paiements par internet”, précise l’IEOM.
Toutefois, une évolution notable a été observée : alors que le nombre de fraudes a explosé, le montant total des transactions frauduleuses a diminué de plus d’un tiers. Cette tendance s’explique en grande partie par la quasi-disparition des arnaques aux chèques, qui étaient historiquement le mode de paiement le plus fraudé. En 2023, de nombreux établissements ont cessé d’accepter les chèques, réduisant ainsi leur vulnérabilité.
En conséquence, la carte bancaire est devenue l'un des moyens de paiement scriptural le plus ciblé par les fraudeurs. Les opérations frauduleuses se concentrent notamment sur les transactions à l’étranger et les paiements à distance. Les virements bancaires, bien que moins touchés, restent également une source potentielle de fraude
L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) a récemment publié un rapport révélant l’évolution significative des paiement scripturaux au Fenua en 2023. Ces paiements, regroupant toutes les transactions non effectuées en espèces (par carte bancaire, chèque, virement, etc.), se sont imposés comme une habitude incontournable pour les particuliers et les entreprises du Fenua. Selon l’IEOM, le nombre total de transactions scripturales a atteint 42,8 millions en 2023, soit une hausse de 12,9% par rapport à 2022. La valeur globale de ces opérations a progressé encore plus rapidement, augmentant de 19,1% pour atteindre 3.922 milliards de francs. Ces chiffres traduisent une transition importante vers les paiements électroniques, facilitée par une acceptation généralisée chez les commerçants et une explosion des services en ligne. Parmi les moyens de paiement scripturaux, la carte bancaire s’affirme comme l’outil privilégié. En 2023, elle a représenté 38,6% des transactions en volume et 44,3% en valeur, devançant largement les chèques, virements et prélèvements bancaires. Cependant, cette adoption massive des paiements électroniques n’est pas exempte de défis, notamment en matière de sécurité.
Une montée en flèche des fraudes
L’essor des paiements dématérialisés s’accompagne d’une augmentation préoccupante des fraudes. Bien qu’elles restent minoritaires au regard du volume total des transactions, leur impact sur la confiance des usagers est significatif. L’IEOM met en lumière une hausse de 64% du nombre de transactions frauduleuses par rapport à 2022, totalisant plus de 13.000 cas en Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Ces fraudes représentent une somme estimée à 376,4 millions de francs. “Les collectivités françaises du Pacifique sont très sensibles à la fraude sur les paiements carte par internet et sur les paiements à distance hors paiements par internet”, précise l’IEOM.
Toutefois, une évolution notable a été observée : alors que le nombre de fraudes a explosé, le montant total des transactions frauduleuses a diminué de plus d’un tiers. Cette tendance s’explique en grande partie par la quasi-disparition des arnaques aux chèques, qui étaient historiquement le mode de paiement le plus fraudé. En 2023, de nombreux établissements ont cessé d’accepter les chèques, réduisant ainsi leur vulnérabilité.
En conséquence, la carte bancaire est devenue l'un des moyens de paiement scriptural le plus ciblé par les fraudeurs. Les opérations frauduleuses se concentrent notamment sur les transactions à l’étranger et les paiements à distance. Les virements bancaires, bien que moins touchés, restent également une source potentielle de fraude