Tahiti, le 7 novembre 2024 - Dans son rapport périodique sur la France, Le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, recommande à l’État de lancer une consultation des populations afin “d’obtenir leur consentement préalable, libre et éclairé avant l’adoption de toute mesure relative au processus d’autodétermination”.
Le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a rendu la nuit dernière ses conclusions lors du sixième rapport périodique concernant la France. Les 22 et 23 octobre dernier, Richard Tuheiava et Marielle Kohumoetini pour le Tavini, s’étaient rendus tous deux à Genève pour y plaider l’autodétermination de la Polynésie française.
Au volet des “principaux sujets de préoccupation et recommandations”, le comité explique s’inquiéter “de l’absence de progrès réalisé sur la question relative à l’autodétermination du peuple de la Polynésie française”. S’il prend note “des efforts de l’État pour renouer le dialogue et continuer à mettre en œuvre les Accords de Nouméa portant sur l’autodétermination du peuple dans le territoire de Nouvelle Calédonie”, il reste préoccupé des modalités de son organisation.
Toujours au volet autodétermination, le comité du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme estime que la France devrait “faciliter et expédier la réalisation du droit des peuples, en particulier les peuples autochtones de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie française, à disposer d'eux-mêmes en collaborant pleinement avec le Comité spécial chargé d’étudier la situation de ces deux territoires non-autonomes conformément à la Charte des Nations Unies et à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale contenant la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux”. La haute instance onusienne suggère de plus la consultation des populations sur ce sujet afin “d’obtenir leur consentement préalable, libre et éclairé avant l’adoption de toute mesure relative au processus d’autodétermination”.
En octobre dernier, l’Église protestante mā’ohi, notoirement indépendantiste, et le Tavini avaient été épaulés par le Groupe Initiative Bakou à Genève, et avaient dénoncé une situation “qui oblige à faire progresser Mā’ohi Nui vers une gouvernance de pleine autonomie”. La délégation dénonçait, en outre, “l’impasse inacceptable dans la mise en œuvre du mandat de décolonisation de l’ONU”.
Le haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a rendu la nuit dernière ses conclusions lors du sixième rapport périodique concernant la France. Les 22 et 23 octobre dernier, Richard Tuheiava et Marielle Kohumoetini pour le Tavini, s’étaient rendus tous deux à Genève pour y plaider l’autodétermination de la Polynésie française.
Au volet des “principaux sujets de préoccupation et recommandations”, le comité explique s’inquiéter “de l’absence de progrès réalisé sur la question relative à l’autodétermination du peuple de la Polynésie française”. S’il prend note “des efforts de l’État pour renouer le dialogue et continuer à mettre en œuvre les Accords de Nouméa portant sur l’autodétermination du peuple dans le territoire de Nouvelle Calédonie”, il reste préoccupé des modalités de son organisation.
Toujours au volet autodétermination, le comité du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme estime que la France devrait “faciliter et expédier la réalisation du droit des peuples, en particulier les peuples autochtones de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie française, à disposer d'eux-mêmes en collaborant pleinement avec le Comité spécial chargé d’étudier la situation de ces deux territoires non-autonomes conformément à la Charte des Nations Unies et à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale contenant la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux”. La haute instance onusienne suggère de plus la consultation des populations sur ce sujet afin “d’obtenir leur consentement préalable, libre et éclairé avant l’adoption de toute mesure relative au processus d’autodétermination”.
En octobre dernier, l’Église protestante mā’ohi, notoirement indépendantiste, et le Tavini avaient été épaulés par le Groupe Initiative Bakou à Genève, et avaient dénoncé une situation “qui oblige à faire progresser Mā’ohi Nui vers une gouvernance de pleine autonomie”. La délégation dénonçait, en outre, “l’impasse inacceptable dans la mise en œuvre du mandat de décolonisation de l’ONU”.