Tokyo, Japon | AFP | dimanche 24/07/2022 - Ordre a été donné d'évacuer certaines zones d'habitation très peu peuplées de la ville de Kagoshima, dans le sud du Japon, après l'importante éruption survenue dimanche du volcan Sakurajima.
Des images télévisées ont montré une coulée de lave et des cendres crachées par le volcan.
Une explosion a propulsé des cendres à environ 2,5 kilomètres du cratère, selon l'Agence météorologique japonaise, tandis que la fumée a atteint environ 300 mètres d'altitude et s'est mêlée aux nuages.
Aucun dommage n'a été signalé dans l'immédiat, a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement, Yoshihiko Isozaki.
Toutefois, l'agence météorologique japonaise a relevé son niveau d'alerte pour Sakurajima à 5, le plus élevé.
Avant l'éruption du volcan, qui a eu lieu dimanche après 20H00 (11H00 GMT), l'alerte se situait au niveau 3, qui interdit l'accès à la montagne.
Les autorités de la cité balnéaire de Kagoshima ont ordonné aux personnes vivant dans le quartier d'Arimura et dans une partie de celui de Furusato, soit à 51 personnes au total, de quitter les lieux, selon les médias locaux.
La municipalité de Kagoshima compte environ 600.000 habitants.
"Les zones d'habitation d'Arimura et de Furusato, situées dans un rayon de trois kilomètres autour du cratère du Sakurajima, doivent être en alerte maximale", a déclaré aux journalistes Tsuyoshi Nakatsuji, de l'Agence météorologique japonaise (JMA).
Le Premier ministre Fumio Kishida avait demandé plus tôt au gouvernement de "travailler en étroite collaboration avec la municipalité pour assurer la prévention des dommages, notamment par des évacuations", a déclaré M. Isozaki aux journalistes.
Le Sakurajima, qui crache fréquemment de la fumée et des cendres, est un des sites touristiques les plus connus du Japon. Ce volcan a même connu quatre éruptions entre samedi et dimanche après-midi, le panache atteignant jusque 1.200 mètres.
Selon Tsuyoshi Nakatsuji, la JMA a observé la semaine dernière le gonflement du volcan, marqueur d'une accumulation de magma.
"Mais le gonflement n'a pas été résorbé après la dernière éruption", a-t-il précisé, assurant que la JMA "surveille attentivement cela".
Le Japon compte de nombreux volcans actifs. Il est situé sur la "ceinture de feu du Pacifique", où une grande partie des tremblements de terre et des éruptions volcaniques survenant sur la planète sont enregistrés.
Le Sakurajima était autrefois une île, mais en raison d'éruptions antérieures, il est désormais rattaché à une péninsule.
La dernière fois que le Japon a émis l'alerte d'évacuation maximale pour un volcan, c'était au moment de l'éruption de l'île de Kuchinoerabu, en 2015.
Des images télévisées ont montré une coulée de lave et des cendres crachées par le volcan.
Une explosion a propulsé des cendres à environ 2,5 kilomètres du cratère, selon l'Agence météorologique japonaise, tandis que la fumée a atteint environ 300 mètres d'altitude et s'est mêlée aux nuages.
Aucun dommage n'a été signalé dans l'immédiat, a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement, Yoshihiko Isozaki.
Toutefois, l'agence météorologique japonaise a relevé son niveau d'alerte pour Sakurajima à 5, le plus élevé.
Avant l'éruption du volcan, qui a eu lieu dimanche après 20H00 (11H00 GMT), l'alerte se situait au niveau 3, qui interdit l'accès à la montagne.
Les autorités de la cité balnéaire de Kagoshima ont ordonné aux personnes vivant dans le quartier d'Arimura et dans une partie de celui de Furusato, soit à 51 personnes au total, de quitter les lieux, selon les médias locaux.
La municipalité de Kagoshima compte environ 600.000 habitants.
"Les zones d'habitation d'Arimura et de Furusato, situées dans un rayon de trois kilomètres autour du cratère du Sakurajima, doivent être en alerte maximale", a déclaré aux journalistes Tsuyoshi Nakatsuji, de l'Agence météorologique japonaise (JMA).
Le Premier ministre Fumio Kishida avait demandé plus tôt au gouvernement de "travailler en étroite collaboration avec la municipalité pour assurer la prévention des dommages, notamment par des évacuations", a déclaré M. Isozaki aux journalistes.
Le Sakurajima, qui crache fréquemment de la fumée et des cendres, est un des sites touristiques les plus connus du Japon. Ce volcan a même connu quatre éruptions entre samedi et dimanche après-midi, le panache atteignant jusque 1.200 mètres.
Selon Tsuyoshi Nakatsuji, la JMA a observé la semaine dernière le gonflement du volcan, marqueur d'une accumulation de magma.
"Mais le gonflement n'a pas été résorbé après la dernière éruption", a-t-il précisé, assurant que la JMA "surveille attentivement cela".
Le Japon compte de nombreux volcans actifs. Il est situé sur la "ceinture de feu du Pacifique", où une grande partie des tremblements de terre et des éruptions volcaniques survenant sur la planète sont enregistrés.
Le Sakurajima était autrefois une île, mais en raison d'éruptions antérieures, il est désormais rattaché à une péninsule.
La dernière fois que le Japon a émis l'alerte d'évacuation maximale pour un volcan, c'était au moment de l'éruption de l'île de Kuchinoerabu, en 2015.