Le soulagement de Jacqui Drollet, quelques minutes après son élection
Jacqui Drollet a été élu à la présidence de l'assemblée dès le premier tour par 29 voix jeudi matin, contre 11 pour Gaston Flosse, et 4 pour Georges Handerson.
Le représentant UPLD partait favori dans cette élection. Mais il a dû faire face à une candidature surprise, venue de son propre camp : celle de Georges Handerson. Plus incroyable encore, c’est une élue du Tahoeraa Huiraatira, Tarita Sainjoux, qui a pris la parole au sein de l’hémicycle pour demander à ce dernier de se présenter. Et ce, alors que son président, Gaston Flosse, venait lui-même de faire acte de candidature. Une situation pour le moins inédite, qui fait rire jaune Jacqui Drollet, finalement élu au premier tour par 29 voix.
« Je trouve que la désignation de ce candidat par un représentant Tahoeraa est un peu suspecte. Chacun est libre de se présenter. Il aurait pu refuser, mais il a accepté », remarque le nouveau président de l’assemblée. « C’est une manœuvre du Tahoeraa avec M. Handerson. Je ne lui en veux pas, mais ça démontre que le Tahoeraa n’a rien perdu de ses anciennes habitudes, en tentant ce type de combinaisons » dénonce Jacqui Drollet, pour qui le groupe orange a cherché à semer la division au sein du groupe UPLD.
"Je ne fais qu'appliquer la démocratie et la liberté de tous de se présenter", a quant à lui commenté Georges Handerson. "Demandé tel quel, j'étais obligé d'accepter. J'estime que c'est la preuve que ma personne inspire de la confiance et que je suis le candidat du rassemblement", a déclaré avant le vote le représentant, qualifié de "maillon faible" de l'UPLD par Jacqui Drollet, et qui n'a finalement recueilli que 4 voix.
Interrogé sur la stratégie de son groupe politique, qui a présenté un candidat, tout en appelant un autre représentant UPLD à se présenter également, le président du Tahoeraa Huiraatira a répondu qu’il « s’exprimerait plus tard ». Tout juste a-t-il pris la parole devant ses pairs pour dénoncer le « désir de vengeance » de Gaston Tong Sang, qui aurait selon lui rejetté toutes les propositions d’alliance avec le Tahoeraa Huiraatira. « Nous aurions pu reconstruire le pays, quel dommage », s’est exclamé le sénateur, sous les regards dubitatifs des autonomistes du To Tatou Ai'a, qui l’accusent de la même chose.
Seuls 47 représentants sur 57 avaient pris part au vote, le groupe To Tatou Ai'a ayant décidé de s'abstenir. 3 bulletins blancs ont été trouvés dans l’urne. A noter que le groupe Ia Ora Te Fenua a proposé en début de séance la candidature de Jean-Christophe Bouissou, qui l'a aussitôt retirée.
Le représentant UPLD partait favori dans cette élection. Mais il a dû faire face à une candidature surprise, venue de son propre camp : celle de Georges Handerson. Plus incroyable encore, c’est une élue du Tahoeraa Huiraatira, Tarita Sainjoux, qui a pris la parole au sein de l’hémicycle pour demander à ce dernier de se présenter. Et ce, alors que son président, Gaston Flosse, venait lui-même de faire acte de candidature. Une situation pour le moins inédite, qui fait rire jaune Jacqui Drollet, finalement élu au premier tour par 29 voix.
« Je trouve que la désignation de ce candidat par un représentant Tahoeraa est un peu suspecte. Chacun est libre de se présenter. Il aurait pu refuser, mais il a accepté », remarque le nouveau président de l’assemblée. « C’est une manœuvre du Tahoeraa avec M. Handerson. Je ne lui en veux pas, mais ça démontre que le Tahoeraa n’a rien perdu de ses anciennes habitudes, en tentant ce type de combinaisons » dénonce Jacqui Drollet, pour qui le groupe orange a cherché à semer la division au sein du groupe UPLD.
"Je ne fais qu'appliquer la démocratie et la liberté de tous de se présenter", a quant à lui commenté Georges Handerson. "Demandé tel quel, j'étais obligé d'accepter. J'estime que c'est la preuve que ma personne inspire de la confiance et que je suis le candidat du rassemblement", a déclaré avant le vote le représentant, qualifié de "maillon faible" de l'UPLD par Jacqui Drollet, et qui n'a finalement recueilli que 4 voix.
Interrogé sur la stratégie de son groupe politique, qui a présenté un candidat, tout en appelant un autre représentant UPLD à se présenter également, le président du Tahoeraa Huiraatira a répondu qu’il « s’exprimerait plus tard ». Tout juste a-t-il pris la parole devant ses pairs pour dénoncer le « désir de vengeance » de Gaston Tong Sang, qui aurait selon lui rejetté toutes les propositions d’alliance avec le Tahoeraa Huiraatira. « Nous aurions pu reconstruire le pays, quel dommage », s’est exclamé le sénateur, sous les regards dubitatifs des autonomistes du To Tatou Ai'a, qui l’accusent de la même chose.
Seuls 47 représentants sur 57 avaient pris part au vote, le groupe To Tatou Ai'a ayant décidé de s'abstenir. 3 bulletins blancs ont été trouvés dans l’urne. A noter que le groupe Ia Ora Te Fenua a proposé en début de séance la candidature de Jean-Christophe Bouissou, qui l'a aussitôt retirée.
Le nouveau Bureau de l'Assemblée à également été désigné comme tel:
1er vice-président, Hiro Tefaarere, 2ème vice-présidente, Chantal Galenon, 3ème vice-président, Teina Maraeura; 1er secrétaire, Juliana Mati, 2ème secrétaire, René Kohumoetini (démissionnaire sur demande de René Temeharo), 3ème secrétaire, Robert Tanseau; 1er questeur, Unutea Hirshon, 2ème questeur, Armelle Merceron, 3ème questeur, Tearii Alpha.
1er vice-président, Hiro Tefaarere, 2ème vice-présidente, Chantal Galenon, 3ème vice-président, Teina Maraeura; 1er secrétaire, Juliana Mati, 2ème secrétaire, René Kohumoetini (démissionnaire sur demande de René Temeharo), 3ème secrétaire, Robert Tanseau; 1er questeur, Unutea Hirshon, 2ème questeur, Armelle Merceron, 3ème questeur, Tearii Alpha.
