Paris, France | AFP | mardi 25/07/2023 - La rédaction du JDD a voté massivement mardi la poursuite de sa grève contre la nomination à sa tête de Geoffroy Lejeune, (ex-Valeurs actuelles), se disant "plus déterminée que jamais" après la rupture des négociations avec son propriétaire Lagardère.
La reconduction de la grève pour un 33e jour a été approuvée par 98% des votants (95 pour, 2 contre, 4 qui ne se prononcent pas), a indiqué la Société des journalistes (SDJ) du JDD dans son communiqué quotidien.
La rédaction continue ainsi de réclamer l'abandon de la nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l'extrême droite, ainsi que des garanties d'indépendance juridique et éditoriale.
"Plus que jamais, les journalistes restent résolus à poursuivre ce combat", a assuré la SDJ, qui se réunit en assemblée générale ce matin.
Lundi soir, Lagardère, en passe d'être absorbé par le groupe du milliardaire Vincent Bolloré, Vivendi, est sorti de son silence pour annoncer la date de prise de fonction de l'ancien directeur de Valeurs Actuelles, fixée au 1er août.
Le groupe de médias a regretté "la position" de la SDJ qui a "conduit à une rupture des négociations". La rédaction a renvoyé la balle mardi, regrettant à son tour "la décision unilatérale" de la direction de "rompre les négociations visant à mettre fin à la crise".
Elle déplore également "que la direction ait choisi d'ignorer les très nombreuses propositions formulées conjointement par les SDJ du JDD et de Paris Match pour renforcer l'indépendance éditoriale des deux titres". Et s'est dite "plus déterminée que jamais".
Cette mobilisation, entrée dans son deuxième mois, est inédite par sa durée en 75 ans d'existence du JDD. Cela fait désormais cinq week-ends que le journal n'est pas paru.
La précédente grève, en 2016, n'avait touché qu'un seul dimanche.
Beaucoup d'observateurs voient dans la nomination de Geoffroy Lejeune la main de Vincent Bolloré, dont le groupe Vivendi doit avaler Lagardère, également propriétaire de Paris Match et d'Europe 1, après une offre publique d'achat réussie.
La situation du JDD rappelle ainsi les grèves d'Europe 1 en 2021 et d'i-Télé (devenu CNews, propriété de Vivendi), menées contre les ingérences présumées de l'homme d'affaires et conclues à chaque fois par des départs massifs.
La reconduction de la grève pour un 33e jour a été approuvée par 98% des votants (95 pour, 2 contre, 4 qui ne se prononcent pas), a indiqué la Société des journalistes (SDJ) du JDD dans son communiqué quotidien.
La rédaction continue ainsi de réclamer l'abandon de la nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste marqué à l'extrême droite, ainsi que des garanties d'indépendance juridique et éditoriale.
"Plus que jamais, les journalistes restent résolus à poursuivre ce combat", a assuré la SDJ, qui se réunit en assemblée générale ce matin.
Lundi soir, Lagardère, en passe d'être absorbé par le groupe du milliardaire Vincent Bolloré, Vivendi, est sorti de son silence pour annoncer la date de prise de fonction de l'ancien directeur de Valeurs Actuelles, fixée au 1er août.
Le groupe de médias a regretté "la position" de la SDJ qui a "conduit à une rupture des négociations". La rédaction a renvoyé la balle mardi, regrettant à son tour "la décision unilatérale" de la direction de "rompre les négociations visant à mettre fin à la crise".
Elle déplore également "que la direction ait choisi d'ignorer les très nombreuses propositions formulées conjointement par les SDJ du JDD et de Paris Match pour renforcer l'indépendance éditoriale des deux titres". Et s'est dite "plus déterminée que jamais".
Cette mobilisation, entrée dans son deuxième mois, est inédite par sa durée en 75 ans d'existence du JDD. Cela fait désormais cinq week-ends que le journal n'est pas paru.
La précédente grève, en 2016, n'avait touché qu'un seul dimanche.
Beaucoup d'observateurs voient dans la nomination de Geoffroy Lejeune la main de Vincent Bolloré, dont le groupe Vivendi doit avaler Lagardère, également propriétaire de Paris Match et d'Europe 1, après une offre publique d'achat réussie.
La situation du JDD rappelle ainsi les grèves d'Europe 1 en 2021 et d'i-Télé (devenu CNews, propriété de Vivendi), menées contre les ingérences présumées de l'homme d'affaires et conclues à chaque fois par des départs massifs.