Cagnac-les-Mines, France | AFP | mercredi 23/12/2020 - La piste criminelle est désormais privilégiée dans l'affaire de la disparition d'une infirmière de 33 ans dans le Tarn après l'ouverture mercredi d'une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration".
"Rien n'indique" que la disparition de cette mère de famille, Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn) "a pu être volontaire", a indiqué le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d'un millier de volontaires.
Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi, l'enquête est désormais entre les mains de deux juges d'instruction toulousains "au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire".
Cette jeune mère de deux enfants "serait partie seule à pied dans la nuit" et "c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé la disparition", avait indiqué lundi le procureur d'Albi. Son téléphone portable a cessé d'émettre le 16 au matin.
L'hypothèse criminelle était de plus en plus privilégiée par les enquêteurs ces dernières heures.
La disparition volontaire de cette mère de deux enfants qui travaillait dans une clinique d'Albi semblait peu vraisemblable car la jeune femme serait partie sans ses papiers et sans moyen de paiement.
“C’est une collègue de travail, j’ai pas mal travaillé avec elle comme je suis aide-soignante. Et j’ai du mal à réaliser que ce soit elle qui soit partie volontairement comme ça, ce n’est pas son genre”, a assuré à l'AFP une volontaire lors de la battue citoyenne.
L'accident était également de moins en moins probable au vu de l'importance des recherches menées par des dizaines de gendarmes depuis une semaine jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres de son domicile, notamment avec des drones et des plongeurs.
"On espère la retrouver"
Divers objets dont un couteau et un téléphone ont été retrouvés mercredi et vont être étudiés mais ne donnent "pas l'impression d'un rapprochement immédiat" avec la disparition de l'infirmière, selon une source proche de l'enquête.
L'enquête des gendarmes de la section de recherches de Toulouse et du groupement du Tarn s'annonce ardue.
Au moment de sa disparition, cette femme mince aux longs cheveux bruns, qui était en instance de divorce à sa demande, était vêtue d'une doudoune blanche.
Lors des recherches de mercredi, les volontaires venus de tout le département, dont le mari de l'infirmière disparue, étaient beaucoup plus nombreux que prévu.
Ils se sont d'abord rassemblés vers 09h00 sur un terrain de sport de cette ancienne cité minière de près de 3.000 habitants avant d'être organisés en petits groupes d'une vingtaine de personnes pour fouiller les alentours.
"On espère la retrouver avant les fêtes. Pour ses enfants, pour sa famille. C'est difficile de rester dans l'incertitude", lance Christine, 55 ans, une habitante de Cagnac.
Plusieurs participants, qui ne connaissaient pas la disparue, ont mis en avant leur "solidarité" à l'égard de cette mère de famille et de ses proches.
"On ne se connaît pas. On vient de tous les milieux", souligne Yves, 62 ans, qui a appris la disparition par la presse et arrive d'Albi, à une dizaine de kilomètres de Cagnac, et veut se rendre "utile".
"Aujourd'hui je ne travaille pas. J'ai donc pu venir. On pense aux enfants en cette période de Noël. C'est triste", note Barka, elle aussi les pieds dans la boue.
Nathalie, 50 ans, arrive de Saint-Eugène, à 60 kilomètres de Cagnac : "Depuis une semaine, partout où je passe, je regarde si je trouve quelque chose. Peut-être qu'elle a besoin d'aide. Même si six jours après...".
La géographie du lieu, vallonné et avec des bois très touffus, rend parfois les recherches difficiles.
Mardi, les gendarmes avaient passé au peigne fin les abords de la retenue de Roucarié, à une vingtaine de kilomètres de Cagnac, et plongé dans deux bassins d'eau pour tenter de retrouver des indices, voire le corps de la disparue. Sans succès.
"Rien n'indique" que la disparition de cette mère de famille, Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines (Tarn) "a pu être volontaire", a indiqué le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d'un millier de volontaires.
Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi, l'enquête est désormais entre les mains de deux juges d'instruction toulousains "au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire".
Cette jeune mère de deux enfants "serait partie seule à pied dans la nuit" et "c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé la disparition", avait indiqué lundi le procureur d'Albi. Son téléphone portable a cessé d'émettre le 16 au matin.
L'hypothèse criminelle était de plus en plus privilégiée par les enquêteurs ces dernières heures.
La disparition volontaire de cette mère de deux enfants qui travaillait dans une clinique d'Albi semblait peu vraisemblable car la jeune femme serait partie sans ses papiers et sans moyen de paiement.
“C’est une collègue de travail, j’ai pas mal travaillé avec elle comme je suis aide-soignante. Et j’ai du mal à réaliser que ce soit elle qui soit partie volontairement comme ça, ce n’est pas son genre”, a assuré à l'AFP une volontaire lors de la battue citoyenne.
L'accident était également de moins en moins probable au vu de l'importance des recherches menées par des dizaines de gendarmes depuis une semaine jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres de son domicile, notamment avec des drones et des plongeurs.
"On espère la retrouver"
Divers objets dont un couteau et un téléphone ont été retrouvés mercredi et vont être étudiés mais ne donnent "pas l'impression d'un rapprochement immédiat" avec la disparition de l'infirmière, selon une source proche de l'enquête.
L'enquête des gendarmes de la section de recherches de Toulouse et du groupement du Tarn s'annonce ardue.
Au moment de sa disparition, cette femme mince aux longs cheveux bruns, qui était en instance de divorce à sa demande, était vêtue d'une doudoune blanche.
Lors des recherches de mercredi, les volontaires venus de tout le département, dont le mari de l'infirmière disparue, étaient beaucoup plus nombreux que prévu.
Ils se sont d'abord rassemblés vers 09h00 sur un terrain de sport de cette ancienne cité minière de près de 3.000 habitants avant d'être organisés en petits groupes d'une vingtaine de personnes pour fouiller les alentours.
"On espère la retrouver avant les fêtes. Pour ses enfants, pour sa famille. C'est difficile de rester dans l'incertitude", lance Christine, 55 ans, une habitante de Cagnac.
Plusieurs participants, qui ne connaissaient pas la disparue, ont mis en avant leur "solidarité" à l'égard de cette mère de famille et de ses proches.
"On ne se connaît pas. On vient de tous les milieux", souligne Yves, 62 ans, qui a appris la disparition par la presse et arrive d'Albi, à une dizaine de kilomètres de Cagnac, et veut se rendre "utile".
"Aujourd'hui je ne travaille pas. J'ai donc pu venir. On pense aux enfants en cette période de Noël. C'est triste", note Barka, elle aussi les pieds dans la boue.
Nathalie, 50 ans, arrive de Saint-Eugène, à 60 kilomètres de Cagnac : "Depuis une semaine, partout où je passe, je regarde si je trouve quelque chose. Peut-être qu'elle a besoin d'aide. Même si six jours après...".
La géographie du lieu, vallonné et avec des bois très touffus, rend parfois les recherches difficiles.
Mardi, les gendarmes avaient passé au peigne fin les abords de la retenue de Roucarié, à une vingtaine de kilomètres de Cagnac, et plongé dans deux bassins d'eau pour tenter de retrouver des indices, voire le corps de la disparue. Sans succès.