Alexis Lilloux est maintenu en détention provisoire depuis septembre 2011, dans le cadre de l'instruction de cette affaire.
PAPEETE, jeudi 25 avril 2013 - Huit ans de prison, 10 millions Fcfp d'amende et le maintien en incarcération ont été requis à l'encontre d'Alexis Lilloux, prévenu des chefs d’usage, transport, détention, acquisition et importation en bande organisée d’ice, courant 2011.
Le mandat de dépôt a été requis contre ses deux complices, Yves Cheung (7 ans ferme) et Teva Sarciaux (6 ans ferme), qui étaient chargés de l’écoulement de la drogue et chacun à la tête d’un petit réseau de dealers-consommateurs.
Un mandat de dépôt a également été requis contre Angela Raurii (5 ans ferme) la compagne d’Alexis Lilloux et 3 ans de prison ferme contre leur fils, Anthony, également impliqué dans ce trafic.
Des peines allant de 2 à 4 ans d'incarcération ont été demandées par le procureur de la République pour les 10 revendeurs de ce réseau.
Quinze personnes étaient appelées à comparaître à l’audience de ce procès en correctionnelle, toute la journée jeudi, au Palais de justice de Papeete.
Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 7 mai.
Tout ce petit groupe a participé au trafic de 465 grammes d’ice, de février à septembre 2011 jusqu’à ce qu’il soit mis à jour à la suite d’une dénonciation anonyme.
La drogue arrivait fourrée dans des pièces détachées automobiles à la barbe des douaniers, dans des sacs de bonbons ou dans des valises expédiées de Los Angeles.
Le garagiste a profité d’une relation de confiance dont il bénéficiait avec certains fonctionnaires des douanes ou d’employés de la compagnie Air Tahiti Nui, qui ignoraient tout de son commerce.
Achetée 80 dollars US le gramme, par l'intermédiaire d'un dénommé Benny, fournisseur de pièces automobiles de son état, l’ice était écoulé 15 fois plus cher sur Tahiti, par le biais du réseau de petits revendeurs que contrôlaient Teva Sarciaux et Yves Cheung.
37 000 USD ont ainsi été investis par Alexis Lilloux en l’espace de six mois, avec la complicité de sa compagne, pour un revenu estimé à environ 55 millions Fcfp.
L’ancien garagiste est maintenu en détention provisoire depuis septembre 2011. Les autres prévenus comparaissaient libres. Le sort judiciaire de tout ce petit monde sera fixé mardi prochain.
Le mandat de dépôt a été requis contre ses deux complices, Yves Cheung (7 ans ferme) et Teva Sarciaux (6 ans ferme), qui étaient chargés de l’écoulement de la drogue et chacun à la tête d’un petit réseau de dealers-consommateurs.
Un mandat de dépôt a également été requis contre Angela Raurii (5 ans ferme) la compagne d’Alexis Lilloux et 3 ans de prison ferme contre leur fils, Anthony, également impliqué dans ce trafic.
Des peines allant de 2 à 4 ans d'incarcération ont été demandées par le procureur de la République pour les 10 revendeurs de ce réseau.
Quinze personnes étaient appelées à comparaître à l’audience de ce procès en correctionnelle, toute la journée jeudi, au Palais de justice de Papeete.
Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 7 mai.
Tout ce petit groupe a participé au trafic de 465 grammes d’ice, de février à septembre 2011 jusqu’à ce qu’il soit mis à jour à la suite d’une dénonciation anonyme.
La drogue arrivait fourrée dans des pièces détachées automobiles à la barbe des douaniers, dans des sacs de bonbons ou dans des valises expédiées de Los Angeles.
Le garagiste a profité d’une relation de confiance dont il bénéficiait avec certains fonctionnaires des douanes ou d’employés de la compagnie Air Tahiti Nui, qui ignoraient tout de son commerce.
Achetée 80 dollars US le gramme, par l'intermédiaire d'un dénommé Benny, fournisseur de pièces automobiles de son état, l’ice était écoulé 15 fois plus cher sur Tahiti, par le biais du réseau de petits revendeurs que contrôlaient Teva Sarciaux et Yves Cheung.
37 000 USD ont ainsi été investis par Alexis Lilloux en l’espace de six mois, avec la complicité de sa compagne, pour un revenu estimé à environ 55 millions Fcfp.
L’ancien garagiste est maintenu en détention provisoire depuis septembre 2011. Les autres prévenus comparaissaient libres. Le sort judiciaire de tout ce petit monde sera fixé mardi prochain.
