En plus de deux ans et demi d’activité, la mission “aller vers” constituée au sein du haut-commissariat, a rencontré plus de 2 350 victimes potentielles des essais nucléaires et accompagne 1 425 dossiers, dont 646 dossiers complets ont été transmis au Civen à Paris. © Archives Tahiti Infos
Tahiti, le 15 septembre 2024 - La mission de suivi des conséquences des essais nucléaires du haut-commissariat de la République en Polynésie française a publié son rapport d’activités 2022-2023.
À l’occasion de sa visite en Polynésie française en juillet 2021, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est engagé, à ce que “les services de l'État puissent aller directement au contact de ceux qui sont les plus éloignés dans les archipels pour constituer avec eux leurs dossiers, identifier les victimes et les aider à faire valoir ce qui leur revient”.
Une mission “aller vers” a ainsi été créée fin 2021 au sein du haut-commissariat afin de faciliter l’accès au dispositif d’indemnisation de la loi Morin pour les personnes souffrant d’une maladie potentiellement radio-induite suite aux essais nucléaires, en complément du travail réalisé par les associations d’aides aux victimes.
À ce jour, 32 îles et communes des cinq archipels ont désormais été visitées par ces agents. La mission assure également tout au long de l’année, tous les jours ouvrables, le matin et l’après-midi, des permanences dans les locaux du haut-commissariat à Papeete.
646 dossiers transmis au Civen
Dans un communiqué envoyé vendredi, l’État explique qu’en plus de deux ans et demi d’activité, l’équipe “aller vers”, a rencontré plus de 2 350 personnes et accompagne 1 425 dossiers, dont 646 dossiers complets déjà transmis et en cours d’instruction par le Civen à Paris.
Ce rapport porte spécifiquement sur le bilan d’activités de la mission “aller vers” durant ses deux premières années d’existence (2022-2023). Il est disponible sur le site Internet du haut-commissariat dans la rubrique “Actualités” et dans l’espace “Mission de suivi des conséquences des essais nucléaires”.
Des chiffres qui viennent aussi répondre à une récente publication de l’ONG Ican (nternational Campaign to Abolish Nuclear Weapons) qui, rapport d’activité de 2023 du Civen en main montrait “une importante augmentation des demandes d’indemnisation, mais pas du nombre de victimes reconnues dans la même proportion”.
“Ces chiffres reflètent la mauvaise volonté des gouvernements successifs de reconnaître la réalité des conséquences des 210 essais nucléaires réalisés par la France au Sahara algérien et en Polynésie française”, expliquait l’Ican qui pointait du doigt que “seulement 2 846 dossiers de demandeurs ont été enregistrés par le Civen depuis 2010, alors que 150 000 personnels civils et militaires ont participé aux campagnes (1960-1996) des 210 explosions nucléaires, que la population polynésienne était de plus de 210 000 personnes à la fin des essais et que probablement plus de 40 000 Algériens ont été exposés aux retombées radioactives”.
À l’occasion de sa visite en Polynésie française en juillet 2021, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est engagé, à ce que “les services de l'État puissent aller directement au contact de ceux qui sont les plus éloignés dans les archipels pour constituer avec eux leurs dossiers, identifier les victimes et les aider à faire valoir ce qui leur revient”.
Une mission “aller vers” a ainsi été créée fin 2021 au sein du haut-commissariat afin de faciliter l’accès au dispositif d’indemnisation de la loi Morin pour les personnes souffrant d’une maladie potentiellement radio-induite suite aux essais nucléaires, en complément du travail réalisé par les associations d’aides aux victimes.
À ce jour, 32 îles et communes des cinq archipels ont désormais été visitées par ces agents. La mission assure également tout au long de l’année, tous les jours ouvrables, le matin et l’après-midi, des permanences dans les locaux du haut-commissariat à Papeete.
646 dossiers transmis au Civen
Dans un communiqué envoyé vendredi, l’État explique qu’en plus de deux ans et demi d’activité, l’équipe “aller vers”, a rencontré plus de 2 350 personnes et accompagne 1 425 dossiers, dont 646 dossiers complets déjà transmis et en cours d’instruction par le Civen à Paris.
Ce rapport porte spécifiquement sur le bilan d’activités de la mission “aller vers” durant ses deux premières années d’existence (2022-2023). Il est disponible sur le site Internet du haut-commissariat dans la rubrique “Actualités” et dans l’espace “Mission de suivi des conséquences des essais nucléaires”.
Des chiffres qui viennent aussi répondre à une récente publication de l’ONG Ican (nternational Campaign to Abolish Nuclear Weapons) qui, rapport d’activité de 2023 du Civen en main montrait “une importante augmentation des demandes d’indemnisation, mais pas du nombre de victimes reconnues dans la même proportion”.
“Ces chiffres reflètent la mauvaise volonté des gouvernements successifs de reconnaître la réalité des conséquences des 210 essais nucléaires réalisés par la France au Sahara algérien et en Polynésie française”, expliquait l’Ican qui pointait du doigt que “seulement 2 846 dossiers de demandeurs ont été enregistrés par le Civen depuis 2010, alors que 150 000 personnels civils et militaires ont participé aux campagnes (1960-1996) des 210 explosions nucléaires, que la population polynésienne était de plus de 210 000 personnes à la fin des essais et que probablement plus de 40 000 Algériens ont été exposés aux retombées radioactives”.