Un ressortissant canadien a été condamné vendredi à Cayenne à "20 jours d'amende à 300 euros" pour avoir capturé, transporté, tué et tenté d'envoyer par la poste, 37 oiseaux morts qu'il envisageait de naturaliser, a-t-on appris de source judiciaire.
L'homme, âgé de 40 ans, était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel.
Le 18 janvier, lors d'un contrôle des envois postaux, les douaniers de Saint-Laurent du Maroni (frontière du Suriname) avaient découvert dans un colis à destination du Lot-et-Garonne, 37 cadavres d'oiseaux guyanais dont 7 colibris, dans trois enveloppes.
Les oiseaux, vidés de leur chair, étaient conservés dans du sel.
L'enquête est remontée jusqu'à l'expéditeur, un Canadien de 40 ans séjournant en Guyane, se présentant comme taxidermiste lors de son placement en garde à vue cette semaine : "il a expliqué son geste par sa passion de collectionneur. Nous avons soupçonné une volonté de commercialiser mais aucun élément ne vient conforter cette hypothèse", a indiqué à l'AFP, Emmanuel Ferrand, substitut du procureur de Cayenne chargé des dossiers relatifs à l'environnement.
La protection des oiseaux en Guyane est prévu selon un arrêté ministériel du 25 mars 2015.
L'homme a déclaré avoir capturé lui-même les oiseaux "avec un filet japonais" dans le secteur de Saint-Laurent du Maroni, toujours selon le substitut.
A l'audience, le parquet avait requis 30 jours d'amende à 200 euros et une interdiction d'exercer l'activité de taxidermiste sur le territoire français.
Aucun élément n'a été mis en évidence à l'encontre du destinataire du colis.
avec AFP
L'homme, âgé de 40 ans, était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel.
Le 18 janvier, lors d'un contrôle des envois postaux, les douaniers de Saint-Laurent du Maroni (frontière du Suriname) avaient découvert dans un colis à destination du Lot-et-Garonne, 37 cadavres d'oiseaux guyanais dont 7 colibris, dans trois enveloppes.
Les oiseaux, vidés de leur chair, étaient conservés dans du sel.
L'enquête est remontée jusqu'à l'expéditeur, un Canadien de 40 ans séjournant en Guyane, se présentant comme taxidermiste lors de son placement en garde à vue cette semaine : "il a expliqué son geste par sa passion de collectionneur. Nous avons soupçonné une volonté de commercialiser mais aucun élément ne vient conforter cette hypothèse", a indiqué à l'AFP, Emmanuel Ferrand, substitut du procureur de Cayenne chargé des dossiers relatifs à l'environnement.
La protection des oiseaux en Guyane est prévu selon un arrêté ministériel du 25 mars 2015.
L'homme a déclaré avoir capturé lui-même les oiseaux "avec un filet japonais" dans le secteur de Saint-Laurent du Maroni, toujours selon le substitut.
A l'audience, le parquet avait requis 30 jours d'amende à 200 euros et une interdiction d'exercer l'activité de taxidermiste sur le territoire français.
Aucun élément n'a été mis en évidence à l'encontre du destinataire du colis.
avec AFP
