Paris, France | AFP | vendredi 24/12/2021 - "L'Etat ne négociera pas pour abroger une loi de la République votée au parlement", a déclaré à l'AFP vendredi le ministère des Outre-mer, après l'irruption de manifestants antipass sanitaire dans l'hémicycle du Conseil régional de Guadeloupe, dont certains y ont passé la nuit.
Des manifestants opposés à l'obligation faite au personnel soignant et aux pompiers de se vacciner contre le Covid-19, ont envahi jeudi en fin de matinée l'hémicycle du Conseil régional de la Guadeloupe et y ont pour certains passé la nuit. Ils doivent décider vendredi de la suite à donner au mouvement.
Ils entendent faire pression sur les élus et obtenir de l'Etat "l’arrêt de toutes les sanctions et suspensions de rémunérations prises contre des milliers de salariés du public et du privé" refusant de se faire vacciner, a indiqué le collectif de manifestants dans un communiqué.
Le ministère, qui suit de près les événements et est en contact avec le président de la région Ary Chalus, a précisé que ce dernier et les conseillers régionaux avaient pu quitter le bâtiment du conseil régional dans la nuit.
Si "l'Etat est présent pour trouver des solutions sur son champ de compétence, comme il le fait avec les maires sur la jeunesse", il n'y a "aucune marge de négociation pour abroger une loi de la République votée par le Parlement", en l'occurrence celle obligeant les personnels de santé et pompiers à être vaccinés pour travailler.
Pas question non plus pour le ministère d'une quelconque amnistie pour ceux qui auraient commis des violences sur les forces de l'ordre, dans le cadre de la crise sociale qui secoue l'archipel depuis début novembre.
La Région a qualifié cette intrusion d'acte d'une "violence inédite", mais le M. Chalus a accepté jeudi de recevoir une délégation de 10 manifestants. Selon un syndicaliste, "il s'est engagé à nous obtenir une réunion avec les parlementaires mardi".
M. Chalus "peut négocier sur les compétences qui sont les siennes", mais ne peut pas engager l'Etat, a précisé le ministère.
Dans son communiqué, le collectif de manifestants justifie "l’installation d’un piquet de grève populaire à l’hôtel de Région", pour obtenir, outre l’arrêt des sanctions et suspensions de rémunérations, "l’ouverture de négociations sur le cahier de revendication" qui a fait l’objet d'un protocole d’accord de méthode signé avec les élus de Guadeloupe le 10 décembre.
Des manifestants opposés à l'obligation faite au personnel soignant et aux pompiers de se vacciner contre le Covid-19, ont envahi jeudi en fin de matinée l'hémicycle du Conseil régional de la Guadeloupe et y ont pour certains passé la nuit. Ils doivent décider vendredi de la suite à donner au mouvement.
Ils entendent faire pression sur les élus et obtenir de l'Etat "l’arrêt de toutes les sanctions et suspensions de rémunérations prises contre des milliers de salariés du public et du privé" refusant de se faire vacciner, a indiqué le collectif de manifestants dans un communiqué.
Le ministère, qui suit de près les événements et est en contact avec le président de la région Ary Chalus, a précisé que ce dernier et les conseillers régionaux avaient pu quitter le bâtiment du conseil régional dans la nuit.
Si "l'Etat est présent pour trouver des solutions sur son champ de compétence, comme il le fait avec les maires sur la jeunesse", il n'y a "aucune marge de négociation pour abroger une loi de la République votée par le Parlement", en l'occurrence celle obligeant les personnels de santé et pompiers à être vaccinés pour travailler.
Pas question non plus pour le ministère d'une quelconque amnistie pour ceux qui auraient commis des violences sur les forces de l'ordre, dans le cadre de la crise sociale qui secoue l'archipel depuis début novembre.
La Région a qualifié cette intrusion d'acte d'une "violence inédite", mais le M. Chalus a accepté jeudi de recevoir une délégation de 10 manifestants. Selon un syndicaliste, "il s'est engagé à nous obtenir une réunion avec les parlementaires mardi".
M. Chalus "peut négocier sur les compétences qui sont les siennes", mais ne peut pas engager l'Etat, a précisé le ministère.
Dans son communiqué, le collectif de manifestants justifie "l’installation d’un piquet de grève populaire à l’hôtel de Région", pour obtenir, outre l’arrêt des sanctions et suspensions de rémunérations, "l’ouverture de négociations sur le cahier de revendication" qui a fait l’objet d'un protocole d’accord de méthode signé avec les élus de Guadeloupe le 10 décembre.