Le Kura Ora II prévoyait lundi d'appareiller avec moins de la moitié de son stock de carburant dédié à l'activité de vente à l'aventure
PAPEETE, 15 décembre 2014 – Le statu quo causé par la grève de certains personnels dans le secteur des hydrocarbures menaçait lundi de provoquer une situation de pénurie dans les 22 atolls des Tuamotu de l'Est et du centre desservis par le Kura Ora II.
Après avoir transmis une proposition de protocole d’accord à la direction de Total Polynésie, pour une revalorisation de la grille salariale et son inscription dans la convention collective des hydrocarbures en Polynésie française, le syndicat CSIP (Confédération des syndicats indépendants de Polynésie) attendait lundi d’être reçu par la direction de la société.
Ce lundi pour Yolanda Zarli, directrice commerciale de la Compagnie maritime des Tuamotu, l’appareillage de la goélette Kura Ora II était programmé pour le soir même mais pouvait souffrir un ultime report de quelques heures, après avoir été reporté de deux jours déjà. Pour quelques heures encore, lundi à la mi-journée, le planning du cargo en partance pour les Tuamotu de l’Est et du centre était entre les mains de la société Total Polynésie : "A partir du moment où ils nous assurent, avant 20 heures, qu’ils sont en mesure de nous livrer demain matin au plus tard, on peut encore envisager de retarder le départ. Sinon, on quitte ce soir avec ce qu’on a à bord. On ne pourra pas retarder plus longtemps à cause des produits frais embarqués", expliquait-elle.
Car pour les 22 atolls des Tuamotu desservis par le Kura Ora II, la grève dans le secteur des hydrocarbures, à Papeete, menaçait de provoquer chez eux une fin 2014 marquée par une situation de pénurie en carburant.
Le navire est parvenu, jeudi 11 décembre à faire le plein de ses soutes en chargeant les 45000 litres de gazole nécessaire à sa prochaine tournée dans l’archipel des Tuamotu.
Mais pour son activité de vente à l'aventure, la situation est toute autre. Au lieu des 150 touques de 200 litres embarquées à chaque voyage pour cette activité commerciale, la goélette n’est parvenue qu’à se faire livrer 70 fûts, soit moins de la moitié.
Pire pour le gazole. En dehors d’un chargement de 85 fûts embarqués pour le compte des municipalité de Napuka et Tepoto, pour son activité de vente à l’aventure le navire n’aura rien.
En ce qui concerne le " jet fuel " pour la compagnie Air Tahiti, le navire prévoyait lundi d’appareiller avec 25700 litres dans 14 "cubis" à destination de l’aérodrome de Hao et 20 fûts de 200 litres prévus pour l’atoll de Tatakoto alors qu’habituellement le Kura Ora embarque en plus des "cubis" un minimum de 30 fûts pour chacun des 6 atolls pourvus d’un aérodrome sur sa ligne.
Après avoir transmis une proposition de protocole d’accord à la direction de Total Polynésie, pour une revalorisation de la grille salariale et son inscription dans la convention collective des hydrocarbures en Polynésie française, le syndicat CSIP (Confédération des syndicats indépendants de Polynésie) attendait lundi d’être reçu par la direction de la société.
Ce lundi pour Yolanda Zarli, directrice commerciale de la Compagnie maritime des Tuamotu, l’appareillage de la goélette Kura Ora II était programmé pour le soir même mais pouvait souffrir un ultime report de quelques heures, après avoir été reporté de deux jours déjà. Pour quelques heures encore, lundi à la mi-journée, le planning du cargo en partance pour les Tuamotu de l’Est et du centre était entre les mains de la société Total Polynésie : "A partir du moment où ils nous assurent, avant 20 heures, qu’ils sont en mesure de nous livrer demain matin au plus tard, on peut encore envisager de retarder le départ. Sinon, on quitte ce soir avec ce qu’on a à bord. On ne pourra pas retarder plus longtemps à cause des produits frais embarqués", expliquait-elle.
Car pour les 22 atolls des Tuamotu desservis par le Kura Ora II, la grève dans le secteur des hydrocarbures, à Papeete, menaçait de provoquer chez eux une fin 2014 marquée par une situation de pénurie en carburant.
Le navire est parvenu, jeudi 11 décembre à faire le plein de ses soutes en chargeant les 45000 litres de gazole nécessaire à sa prochaine tournée dans l’archipel des Tuamotu.
Mais pour son activité de vente à l'aventure, la situation est toute autre. Au lieu des 150 touques de 200 litres embarquées à chaque voyage pour cette activité commerciale, la goélette n’est parvenue qu’à se faire livrer 70 fûts, soit moins de la moitié.
Pire pour le gazole. En dehors d’un chargement de 85 fûts embarqués pour le compte des municipalité de Napuka et Tepoto, pour son activité de vente à l’aventure le navire n’aura rien.
En ce qui concerne le " jet fuel " pour la compagnie Air Tahiti, le navire prévoyait lundi d’appareiller avec 25700 litres dans 14 "cubis" à destination de l’aérodrome de Hao et 20 fûts de 200 litres prévus pour l’atoll de Tatakoto alors qu’habituellement le Kura Ora embarque en plus des "cubis" un minimum de 30 fûts pour chacun des 6 atolls pourvus d’un aérodrome sur sa ligne.
