Lille, France | AFP | jeudi 17/08/2023 - Après un combat de près de deux mois, Sochaux a obtenu jeudi l'autorisation de la DNCG, puis de la Fédération française de football (FFF) de jouer cette saison en National, la troisième division du football français, évitant ainsi la faillite.
Quelques heures après la décision de la DNCG, gendarme financier du football français, le comité exécutif de la FFF "a entériné l'avis favorable (...) au maintien du statut professionnel en National 1 pour le FC Sochaux-Montbéliard pour la présente saison 2023-2024 (débutée le 11 août)", selon son communiqué, précisant que la masse salariale et les indemnités de transferts de ce club historique du foot français seraient encadrés.
Le projet FCSM2028 et le budget présentés par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez, à la tête d'un groupe d'investisseurs privés, ont donc convaincu les instances du ballon rond.
Cette décision éloigne le spectre de la faillite qui a, un temps, plané au-dessus de ce club historique du football français.
"Les nouveaux dirigeants vont désormais œuvrer à la mise en place de leur projet, avec comme première priorité la construction d'une équipe sportive compétitive afin de faire bonne figure en championnat National dont le premier rendez-vous pour le FCSM est fixé le vendredi 25 août sur la pelouse du Red Star FC", a écrit le FC Sochaux-Montbéliard dans un communiqué.
"L'objectif, ne pas descendre"
Jean-Claude Plessis prendra la présidence du club et Pierre Wantiez la direction générale, a révélé ce dernier lors d'une visioconférence de presse dans l'après-midi.
"Le problème démarre demain, a tempéré Jean-Claude Plessis. Ç'a été presque le combat de ma vie. Ce n'est pas gagné encore, on n'a pas d'équipe, il va falloir faire l'équipe (...) L'objectif, c'est de ne pas descendre, et de monter la saison prochaine."
Neuvième de Ligue 2 la saison dernière, le club presque centenaire avait été abandonné par son propriétaire, le groupe immobilier chinois Nenking, en grande difficulté financière.
Au mois de juillet, un projet porté par Romain Peugeot, arrière-petit-fils du fondateur du club, avait alors vu le jour pour tenter de maintenir les Lionceaux en Ligue 2. En vain, le dossier n'ayant pas convaincu le comité exécutif de la FFF, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le tribunal administratif de Paris.
C'est alors l'ancien président du club Jean-Claude Plessis, aux manettes de 1999 à 2008, et Pierre Wantiez, revenu exprès du Havre AC, qui ont repris le flambeau, parvenant à trouver dans un premier temps un accord de vente avec Nenking avant de convaincre la DNCG.
"On avait un très bon dossier, bien équilibré, avec des investisseurs franc-comtois, des gens de chez nous, a déclaré Jean-Claude Plessis. Je crois que ç'a été une chose très appréciée. (...) Le monde du football voulait qu'on s'en sorte."
"Union sacrée"
L'ancien président du FCSM et celui qui fut son directeur à la tête du club doubiste (2000-2008) ont rallié un groupe d'investisseurs privés, mais ont aussi obtenu un apport financier conséquent des collectivités locales et du groupe de supporters Sociochaux, qui entrent au capital et dans les structures de gouvernance du club.
"Il conviendra de garder en mémoire ce moment historique d'union sacrée avec l'objectif de célébrer notre 100e anniversaire au sein de l'élite du football français", a salué le club, faisant référence au centenaire qui interviendra en 2028, et qui a donné son nom au projet de reprise, FCSM2028.
"Le club a été sauvé avec les collectivités locales et avec les socios, s'est réjoui Pierre Wantiez. C'est peut-être la première fois qu'un sauvetage est aussi collectif. On reçoit encore aujourd'hui des gens qui veulent s'associer au projet."
Fondé en 1928 dans le berceau du constructeur automobile Peugeot, le club de Sochaux a été un modèle de stabilité durant près de 90 ans quand il était détenu par la famille du même nom, qui l'a vendu en 2014.
Sochaux est l'un des membres fondateurs du premier championnat de France professionnel, en 1932-33. Les Lionceaux ont été champions de France à deux reprises (1935, 1938) et ont remporté la Coupe de France deux fois (1937, 2007), ainsi que la Coupe de la Ligue en 2004.
Quelques heures après la décision de la DNCG, gendarme financier du football français, le comité exécutif de la FFF "a entériné l'avis favorable (...) au maintien du statut professionnel en National 1 pour le FC Sochaux-Montbéliard pour la présente saison 2023-2024 (débutée le 11 août)", selon son communiqué, précisant que la masse salariale et les indemnités de transferts de ce club historique du foot français seraient encadrés.
Le projet FCSM2028 et le budget présentés par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez, à la tête d'un groupe d'investisseurs privés, ont donc convaincu les instances du ballon rond.
Cette décision éloigne le spectre de la faillite qui a, un temps, plané au-dessus de ce club historique du football français.
"Les nouveaux dirigeants vont désormais œuvrer à la mise en place de leur projet, avec comme première priorité la construction d'une équipe sportive compétitive afin de faire bonne figure en championnat National dont le premier rendez-vous pour le FCSM est fixé le vendredi 25 août sur la pelouse du Red Star FC", a écrit le FC Sochaux-Montbéliard dans un communiqué.
"L'objectif, ne pas descendre"
Jean-Claude Plessis prendra la présidence du club et Pierre Wantiez la direction générale, a révélé ce dernier lors d'une visioconférence de presse dans l'après-midi.
"Le problème démarre demain, a tempéré Jean-Claude Plessis. Ç'a été presque le combat de ma vie. Ce n'est pas gagné encore, on n'a pas d'équipe, il va falloir faire l'équipe (...) L'objectif, c'est de ne pas descendre, et de monter la saison prochaine."
Neuvième de Ligue 2 la saison dernière, le club presque centenaire avait été abandonné par son propriétaire, le groupe immobilier chinois Nenking, en grande difficulté financière.
Au mois de juillet, un projet porté par Romain Peugeot, arrière-petit-fils du fondateur du club, avait alors vu le jour pour tenter de maintenir les Lionceaux en Ligue 2. En vain, le dossier n'ayant pas convaincu le comité exécutif de la FFF, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le tribunal administratif de Paris.
C'est alors l'ancien président du club Jean-Claude Plessis, aux manettes de 1999 à 2008, et Pierre Wantiez, revenu exprès du Havre AC, qui ont repris le flambeau, parvenant à trouver dans un premier temps un accord de vente avec Nenking avant de convaincre la DNCG.
"On avait un très bon dossier, bien équilibré, avec des investisseurs franc-comtois, des gens de chez nous, a déclaré Jean-Claude Plessis. Je crois que ç'a été une chose très appréciée. (...) Le monde du football voulait qu'on s'en sorte."
"Union sacrée"
L'ancien président du FCSM et celui qui fut son directeur à la tête du club doubiste (2000-2008) ont rallié un groupe d'investisseurs privés, mais ont aussi obtenu un apport financier conséquent des collectivités locales et du groupe de supporters Sociochaux, qui entrent au capital et dans les structures de gouvernance du club.
"Il conviendra de garder en mémoire ce moment historique d'union sacrée avec l'objectif de célébrer notre 100e anniversaire au sein de l'élite du football français", a salué le club, faisant référence au centenaire qui interviendra en 2028, et qui a donné son nom au projet de reprise, FCSM2028.
"Le club a été sauvé avec les collectivités locales et avec les socios, s'est réjoui Pierre Wantiez. C'est peut-être la première fois qu'un sauvetage est aussi collectif. On reçoit encore aujourd'hui des gens qui veulent s'associer au projet."
Fondé en 1928 dans le berceau du constructeur automobile Peugeot, le club de Sochaux a été un modèle de stabilité durant près de 90 ans quand il était détenu par la famille du même nom, qui l'a vendu en 2014.
Sochaux est l'un des membres fondateurs du premier championnat de France professionnel, en 1932-33. Les Lionceaux ont été champions de France à deux reprises (1935, 1938) et ont remporté la Coupe de France deux fois (1937, 2007), ainsi que la Coupe de la Ligue en 2004.