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Fare Hau Arii : une fermeture liée à sa gestion selon Howell


PAPEETE, le 25 juin 2015. "L'action sociale est et demeurera une priorité de notre gouvernement", a assuré le ministre de la Santé répondant à une question de la représentante Teura Iriti lors de la séance à l'assemblée ce jeudi. Patrick Howell a tenu à donner ses explications à la fermeture du Fare Hau Arii, qui accueille des enfants handicapés.


"Créée fin 2008, cette structure se prévalait d'une capacité d'accueil de 20 places. Ses charges de fonctionnement ont été financées par le Fonds d'action sociale du régime de solidarité sur cette base jusqu'à ce jour",
a rappelé Patrick Howell.
Selon le ministre de la Santé, pour expliquer la fermeture de l'établissement, il faut remonter à la "décision prise par l'association en 2010 de restreindre le profil du public accueilli et de limiter sa capacité d'accueil à 12 places, qui aura empêché son intégration au dispositif des établissements médico-sociaux de notre pays. Malgré le délai supplémentaire accordé, à sa demande, à l'association, pour régulariser sa situation, les dysfonctionnements constatés ont perduré".

Le ministre n'hésite donc pas à remettre en cause les choix réalisés par la structure. "Aussi bien l'affaiblissement de l'activité du centre (absence de projet thérapeutique, de projet défini par un médecin coordonnateur, la sous-occupation permanente de la structure qui accueille au maximum cinq enfants), le coût de prise en charge exorbitant en résultant, commandent inéluctablement l'orientation des enfants concernés vers des structures médico-sociales performantes, où ils pourront bénéficier d'une meilleure prise en charge".
Patrick Howell souligne donc que la responsabilité de la fermeture de cette structure de type associatif "n'est en aucune façon à imputer au pays. C'est bien une décision qui incombe au seul bureau de l'association gestionnaire du centre".

Rédigé par Mélanie Thomas le Jeudi 25 Juin 2015 à 14:32 | Lu 1140 fois
           



Commentaires

1.Posté par Mathius le 25/06/2015 17:57 | Alerter
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La politique dans les associations à caractère médico social fini toujours ainsi. La volonté pour l'intérêt de l'objet ne suis jamais les bonnes intentions du départ.

2.Posté par Save The Cheerleader le 25/06/2015 20:22 | Alerter
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Quelle indécence de la part d'Howell !


Critiquer la gestion des autres quand on vois où a mené sa gestion de l'ILM qui ne vis (grassement) que grâce aux perfursions du territoire. Quand on vois sa gestion (ou plutôt son absence) des conflits sociaux dans la santé depuis plusieurs mois.




3.Posté par tutua le 26/06/2015 20:23 | Alerter
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à part son action de début de carrière pour les soins des dents, Howell a toujours été un rigolo ou une anguille, celui qui n'est pas à sa place

4.Posté par Mathius le 27/06/2015 18:53 | Alerter
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C'est un peu facile de montrer du doigt le ministre lorsque les responsables de cette association sont incapables d'assumer leurs responsabilités.
Qu'ils commencent a faire leur mea culpa avant de crier au loup.
Dans ces faillites associatives il serait judicieux que le procureur ouvre systématiquement une enquête préliminaire car je rappelle que les subventions sont de l'argent publique.
Il serait bon de rappeler à tous ceux qui reçoivent de l'argent publique qu'ils ont des comptes à rendre, une subvention c'est pour aider, et les associations sont sous le contrôle du procureur.