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Exploitations aquacoles: Les membres du CESC en déplacement à la Presqu’île


Exploitations aquacoles: Les membres du CESC en déplacement à la Presqu’île
Ce mardi 20 août 2013, les membres de la commission « Education –emploi » du Conseil économique social et culturel de la Polynésie française ont décidé d’organiser un déplacement dans le but de visiter des exploitations aquacoles implantées à la Presqu’île.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’autosaisine portant sur « l’emploi des jeunes en Polynésie française : Quelle adéquation entre les formations diplômantes et les besoins réels du marché de l’emploi polynésien ».
L’objectif était de se pencher sur ce secteur d’activité en rapport avec les métiers et formations à prévoir pour répondre aux besoins de la filière de production et favoriser le développement économique du Pays.

La délégation du CESC composée d’une vingtaine de conseillers a débuté la journée par la visite de 3 fermes aquacoles. Ainsi, les membres ont pris connaissance de la réalité de la filière aquacole.
Des échanges avec les travailleurs présents ont donné un éclairage précieux sur l’organisation, le travail nécessaire et les formations des personnels.
A ce jour, il n’existe pas de formation académique en aquaculture en Polynésie Française. La création des emplois en aquaculture est conditionnée par la réussite du développement du secteur.

Dans le cadre du déplacement de la commission « Education-emploi », le directeur du centre IFREMER du Pacifique a guidé la délégation du CESC pour visiter le site de Vairao qui regroupe à la fois, le centre de l’IFREMER, le Centre Océanologique du Pacifique ( COP) chargé principalement de la recherche en pisciculture, crevetticulture, perliculture, et le Centre Technique Aquacole VAIA, ayant pour objectif de produire des juvéniles pour les producteurs aquacoles.

Deux collaborateurs relavant du ministère des ressources marines ont également fait le déplacement afin de pouvoir éclairer les membres de la commission sur les orientations et actions du pays dans le domaine étudié.
Cette rencontre a permis aux membres de la commission de mieux connaître le fonctionnement et l’organisation de ces différents centres et de préciser leur contribution pour le développement de l’aquaculture.

Enfin pour la dernière visite de la journée, les membres se sont rendus à la grande ferme aquacole d’AQUAPAC à Teahupoo de M. Teva SIU. L’élevage de crevettes en bassin d’eau salée destinées exclusivement au marché local, est une filière au fort potentiel de développement.
L’activité réclame la présence de 9 salariés. La quasi-totalité d’entre eux a appris le métier sur le terrain. Seul le responsable d’exploitation a bénéficié d’une formation (Master) spécialisée en aquaculture.


Rédigé par CESC le Vendredi 23 Août 2013 à 15:22 | Lu 998 fois
           



Commentaires

1.Posté par TETUANUI Monil le 23/08/2013 16:40 | Alerter
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C'est bien les membres du CESC de s'informer ! Allez les tavana de tahaa, de huahine et de raiatea, pour la production dans nos baies des poissons (carangues,parai,paraha peue, marava) (les plus faciles ! Mutualiser vos moyens dans un SIVU par exemple ! C'est comme cela que le SIVOM de Raiatea Tahaa a réussi la première médaille d'or de l'oléorésine de vanille sous ma présidence et celle de mon ami tony hiro ! Ua oti ta maua ! Na outou tura ia ! Au lieu de donner à manger à nos enfants dans nos cantines le "pangga" (poisson turai poito (plus de 200 millions d'importation ( a horoa teie 200 millions na to tatou mau huiraatira ! A faaitoito e mea ma !!!! Allez GASTON booste un peu ces tavana pour élever ces poissons !!!!! Attention à fabriquer localement le maa des poissons aux islv !!!!! Vous savez le faire !!!!!

2.Posté par Kaddour le 24/08/2013 08:53 | Alerter
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D'accord avec toi Monil (post 1) ... Développer la filière aquacole ! Mais n'est-ce pas le voeu des chinois dans nos atolls ?
Attention cependant à ne pas présenter ça comme la 8ème merveille du monde, et à surveiller l'environnement !!!
voir la pollution en Méditerranée
http://www.actu-environnement.com/ae/news/355.php4

3.Posté par Teiva 33 le 24/08/2013 13:36 | Alerter
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Ils devraient aussi aller visiter l'école de greffe de Rangiroa où est formée une vingtaine de chômeur annuellement en raison de la préférence des perliculteurs locaux pour les greffeurs chinois... 300 greffeurs chinois sont actuellement employés en Polynésie française et plus 1 milliards de francs sortent tous les ans en direction de la Chines dans le salaire de ces greffeurs chinois... Et ne pensez pas que les greffeurs polynésiens ne sont pas bon, pas du tout, c'est simplement parce que les perliculteurs polynésiens peuvent faire ce qu'ils veulent de ces greffeurs chinois : plus de 10 heures de travail par jour, travaillent les samedi et dimanche et surtout sont loués à des perliculteurs qui ne sont pas en règle avec l'administration... On sait par exemple que l'un des gros perliculteurs de Polynésie ancien ministre de la perliculture est devenu milliardaire (MILLIARDAIRE en francs pacifique) grâce à ce genre de location totalement interdite...

4.Posté par Moana le 24/08/2013 20:20 | Alerter
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