ARUE, 1er septembre 2015 – Le Tahoera’a Huiraatira a prononcé l’exclusion définitive de son président délégué, Edouard Fritch, mardi lors d’un conseil politique réuni au domicile de Gaston Flosse, à Erima.
L'heure était aux grandes décisions, mardi soir, dans le fief flossiste des hauteurs de Erima. Le conseil politique du Tahoera'a, instance dirigeante du parti orange, convoquée tardivement à la demande de Gaston Flosse, devait notamment statuer sur l’organisation prochaine d’un congrès extraordinaire et sur l'avenir du président délégué au sein du parti.
Ce congrès extraordinaire se tiendra vraisemblablement le 19 septembre prochain. La date officieuse du 19e congrès ordinaire demeure maintenue le 28 novembre prochain à Papara.
Quant à l'avenir d'Edouard Fritch, le conseil politique s'est prononcé à l’unanimité pour son exclusion "définitive". Le Président de la Polynésie française, reconduit au poste de président délégué du parti le 23 mars 2013, lors du 18e congrès du parti, au terme d’un scrutin auquel avaient participé 7000 personnes, n’a pas souhaité se rendre à cette réunion de l’instance dirigeante du mouvement dont l'issue semblait réglée d'avance.
Au lieu de cela, en début d’après-midi mardi, Edouard Fritch a adressé un courrier dans lequel il demande à Gaston Flosse de reporter l’examen du point 8 de l’ordre du jour, relatif à la sanction disciplinaire le concernant, afin d’avoir un "délai raisonnable" pour préparer sa défense. Dans ce courrier, il émet aussi des "doutes" quant à la régularité des convocations à ce conseil politique, notamment au regard du délai de préavis. Gaston Flosse a lu ce courrier à l'assemblée en le commentant.
Démêlés judiciaires
"Exclure Edouard, c’est lui rendre service", a déclaré Gaston Flosse, lors de cette réunion à domicile. Face à lui, une assemblée d’une centaine de personnes, de présidents de fédérations et de sections ainsi que quelques élus dont 20 des 22 représentants du groupe orange à Tarahoi. Fernand Tahiata et Thomas Moutame étaient absents. "Le parti a attendu trop longtemps pour prendre cette décision".
Cette sanction disciplinaire visant Edouard Fritch sera probablement confirmée ce vendredi à l'occasion du grand conseil prévu à Erima. Puis lors du congrès extraordinaire du 19 septembre. La garde rapprochée de Gaston Flosse à la tête du parti devrait faire le nécessaire pour que ces assemblées soient taillées sur mesure pour donner un plébiscite aux choix du Vieux Lion. Le congrès extraordinaire ne devrait guère rassembler plus de 300 personnes (membres du conseil politique et ceux du grand conseil) et se tiendra de même à Erima.
Mais, c'est peut-être la justice qui donnera le fin mot de cette brouille à la tête du Tahoera'a. En juillet, Edouard Fritch a engagé une procédure civile en référé par laquelle il demande à la justice de constater l’incapacité de Gaston Flosse à occuper la présidence du parti depuis le 23 juillet 2014. Sous le coup d'une peine d'interdiction de ces droits civils, civiques et de famille pour 3 ans, Gaston Flosse est depuis lors en contravention avec les statuts du Tahoera'a. L’audience a été renvoyée au 14 septembre prochain.
En outre, Edouard Fritch doit pouvoir ouvrir un nouveau front judiciaire au civil, pour non-respect des droits de la défense, après la demande sans effet adressée au président du parti, mardi.
L'heure était aux grandes décisions, mardi soir, dans le fief flossiste des hauteurs de Erima. Le conseil politique du Tahoera'a, instance dirigeante du parti orange, convoquée tardivement à la demande de Gaston Flosse, devait notamment statuer sur l’organisation prochaine d’un congrès extraordinaire et sur l'avenir du président délégué au sein du parti.
Ce congrès extraordinaire se tiendra vraisemblablement le 19 septembre prochain. La date officieuse du 19e congrès ordinaire demeure maintenue le 28 novembre prochain à Papara.
Quant à l'avenir d'Edouard Fritch, le conseil politique s'est prononcé à l’unanimité pour son exclusion "définitive". Le Président de la Polynésie française, reconduit au poste de président délégué du parti le 23 mars 2013, lors du 18e congrès du parti, au terme d’un scrutin auquel avaient participé 7000 personnes, n’a pas souhaité se rendre à cette réunion de l’instance dirigeante du mouvement dont l'issue semblait réglée d'avance.
Au lieu de cela, en début d’après-midi mardi, Edouard Fritch a adressé un courrier dans lequel il demande à Gaston Flosse de reporter l’examen du point 8 de l’ordre du jour, relatif à la sanction disciplinaire le concernant, afin d’avoir un "délai raisonnable" pour préparer sa défense. Dans ce courrier, il émet aussi des "doutes" quant à la régularité des convocations à ce conseil politique, notamment au regard du délai de préavis. Gaston Flosse a lu ce courrier à l'assemblée en le commentant.
Démêlés judiciaires
"Exclure Edouard, c’est lui rendre service", a déclaré Gaston Flosse, lors de cette réunion à domicile. Face à lui, une assemblée d’une centaine de personnes, de présidents de fédérations et de sections ainsi que quelques élus dont 20 des 22 représentants du groupe orange à Tarahoi. Fernand Tahiata et Thomas Moutame étaient absents. "Le parti a attendu trop longtemps pour prendre cette décision".
Cette sanction disciplinaire visant Edouard Fritch sera probablement confirmée ce vendredi à l'occasion du grand conseil prévu à Erima. Puis lors du congrès extraordinaire du 19 septembre. La garde rapprochée de Gaston Flosse à la tête du parti devrait faire le nécessaire pour que ces assemblées soient taillées sur mesure pour donner un plébiscite aux choix du Vieux Lion. Le congrès extraordinaire ne devrait guère rassembler plus de 300 personnes (membres du conseil politique et ceux du grand conseil) et se tiendra de même à Erima.
Mais, c'est peut-être la justice qui donnera le fin mot de cette brouille à la tête du Tahoera'a. En juillet, Edouard Fritch a engagé une procédure civile en référé par laquelle il demande à la justice de constater l’incapacité de Gaston Flosse à occuper la présidence du parti depuis le 23 juillet 2014. Sous le coup d'une peine d'interdiction de ces droits civils, civiques et de famille pour 3 ans, Gaston Flosse est depuis lors en contravention avec les statuts du Tahoera'a. L’audience a été renvoyée au 14 septembre prochain.
En outre, Edouard Fritch doit pouvoir ouvrir un nouveau front judiciaire au civil, pour non-respect des droits de la défense, après la demande sans effet adressée au président du parti, mardi.
