Le véhicule accidenté ce vendredi matin au PK 28,2 à Paea.
PAEA, vendredi 11 octobre 2013. Au moins deux gros rochers sont tombés ce vendredi matin sur la chaussée au PK 28,2 sur la commune de Paea, sur un pick-up qui circulait en direction de Papeete. L’accident s’est produit vers 6h45. A l’intérieur du véhicule deux personnes. La conductrice, côté mer est sortie indemne mais en état de choc du véhicule dont l’avant droit était totalement pulvérisé. A la place du passager, un homme d’une quarantaine d’années a été littéralement enseveli sous les rochers. Prisonnier de la carrosserie du véhicule, pliée sous les impacts des lourds rochers, il a fallu tout d’abord le désincarcérer avant de pouvoir l’évacuer vers 8h au Centre hospitalier du Taoone dans un état grave, mais conscient.
Ce sont des riverains, habitant une maison en bois au pied de la falaise qui ont alerté les secours venus en nombre. Une dizaine de gendarmes, presque autant de pompiers, les mutoi et le SMUR étaient sur place, venus de Paea, Punaauia et même de Papara. En même temps que le blessé grave était pris en charge, il a fallu organiser la circulation automobile sur place à une heure de pointe.
Un éboulement de rochers qui va certainement ouvrir le débat sur la sécurisation des falaises, car sur place, sont visibles à l’œil nu de grosses failles, mais aussi des rochers éboulés retenus par la végétation. A plusieurs mètres de hauteur, un arbre en partie déraciné pourrait entrainer dans sa chute de la terre et des rochers jusque sur la chaussée en contre bas. «Les chutes de pierres, de rochers sont nettement plus fréquentes sur la côte Est » explique le lieutenant colonel Bruno Makary, commandant de gendarmerie des Îles du Vent. Les riverains confirment que les chutes de rochers sont rares de ce côté-ci, mais des pierres et quelques rochers au pied de la falaise attestent que des éboulements plus légers se sont produits au cours des années précédentes dans ce secteur. La sécheresse qui sévit à Tahiti depuis plusieurs mois pourrait avoir provoqué la chute de ces blocs en raison de l’effritement progressif des sols sur lesquels ils reposent habituellement.
Les riverains sont également choqués par cet accident. «Nous avons entendu un grand boum, comme un coup de tonnerre et nous avons vu immédiatement la voiture sous les rochers. Toute notre famille vit ici, le long de la falaise. Des rochers étaient déjà tombés avant mais c’est la première fois que je vois ça» explique ce riverain. Son oncle vit justement dans la maison en bois adossé à cette falaise. «Je lui ai déjà dit : un jour un caillou va tomber jusque dans la maison». La gendarmerie a ouvert une enquête pour connaître les raisons précises de cet éboulement et déterminer les responsabilités. Cet accident relance en tout cas le débat sur l’inexistence de PPR, plan de prévention des risques, dans la très grande majorité des communes de Polynésie française.
Ce sont des riverains, habitant une maison en bois au pied de la falaise qui ont alerté les secours venus en nombre. Une dizaine de gendarmes, presque autant de pompiers, les mutoi et le SMUR étaient sur place, venus de Paea, Punaauia et même de Papara. En même temps que le blessé grave était pris en charge, il a fallu organiser la circulation automobile sur place à une heure de pointe.
Un éboulement de rochers qui va certainement ouvrir le débat sur la sécurisation des falaises, car sur place, sont visibles à l’œil nu de grosses failles, mais aussi des rochers éboulés retenus par la végétation. A plusieurs mètres de hauteur, un arbre en partie déraciné pourrait entrainer dans sa chute de la terre et des rochers jusque sur la chaussée en contre bas. «Les chutes de pierres, de rochers sont nettement plus fréquentes sur la côte Est » explique le lieutenant colonel Bruno Makary, commandant de gendarmerie des Îles du Vent. Les riverains confirment que les chutes de rochers sont rares de ce côté-ci, mais des pierres et quelques rochers au pied de la falaise attestent que des éboulements plus légers se sont produits au cours des années précédentes dans ce secteur. La sécheresse qui sévit à Tahiti depuis plusieurs mois pourrait avoir provoqué la chute de ces blocs en raison de l’effritement progressif des sols sur lesquels ils reposent habituellement.
Les riverains sont également choqués par cet accident. «Nous avons entendu un grand boum, comme un coup de tonnerre et nous avons vu immédiatement la voiture sous les rochers. Toute notre famille vit ici, le long de la falaise. Des rochers étaient déjà tombés avant mais c’est la première fois que je vois ça» explique ce riverain. Son oncle vit justement dans la maison en bois adossé à cette falaise. «Je lui ai déjà dit : un jour un caillou va tomber jusque dans la maison». La gendarmerie a ouvert une enquête pour connaître les raisons précises de cet éboulement et déterminer les responsabilités. Cet accident relance en tout cas le débat sur l’inexistence de PPR, plan de prévention des risques, dans la très grande majorité des communes de Polynésie française.
Les rochers qui sont tombés sur le véhicule.
A plusieurs mètres de haut cet arbre est en partie déraciné et pourrait tomber en entrainant dans sa chute pierres, terre et rochers.
