Sydney, Australie | AFP | jeudi 26/09/2024 - L'Australie offrira "d'ici la fin 2025" un système de clause climat permettant la suspension du remboursement de la dette en cas de catastrophe naturelle, au profit de petits pays vulnérables au changement climatique, a-t-on appris jeudi auprès du ministère australien des Affaires étrangères.
"Cette clause servira à aider les petits pays vulnérables à construire une économie résiliente en leur permettant de suspendre le remboursement de la dette en cas de catastrophe naturelle", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères australien.
Ce type de clause a tendance à se multiplier, les pays bailleurs cherchant à réduire la pression sur des pays ayant du mal à assurer le service de leur dette.
Plusieurs prêteurs bilatéraux, ou multilatéraux comme la Banque mondiale (BM) et la Banque Interaméricaine de développement (BID) ont ainsi annoncé l'an dernier vouloir inclure une telle clause dans leurs prêts.
Et la Grande-Bretagne en a fait bénéficié pour la première fois l'an dernier le Sénégal et le Guyana. Elle envisage de le proposer à dix autres pays.
A la Banque mondiale, 44 pays sont éligibles à cette clause de catastrophe naturelle, parmi lesquels des voisins de l'Australie, comme le Vanuatu, Nauru, les Kiribati et les îles Fiji.
Dans cette région du Pacifique Sud, exposée au changement climatique et où les finances publiques de plusieurs pays sont sous pression, l'Australie est l'un des plus importants donateurs et bailleurs. Mais la Chine est également présente avec davantage de prêts et d'investissements.
"Cette clause servira à aider les petits pays vulnérables à construire une économie résiliente en leur permettant de suspendre le remboursement de la dette en cas de catastrophe naturelle", a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères australien.
Ce type de clause a tendance à se multiplier, les pays bailleurs cherchant à réduire la pression sur des pays ayant du mal à assurer le service de leur dette.
Plusieurs prêteurs bilatéraux, ou multilatéraux comme la Banque mondiale (BM) et la Banque Interaméricaine de développement (BID) ont ainsi annoncé l'an dernier vouloir inclure une telle clause dans leurs prêts.
Et la Grande-Bretagne en a fait bénéficié pour la première fois l'an dernier le Sénégal et le Guyana. Elle envisage de le proposer à dix autres pays.
A la Banque mondiale, 44 pays sont éligibles à cette clause de catastrophe naturelle, parmi lesquels des voisins de l'Australie, comme le Vanuatu, Nauru, les Kiribati et les îles Fiji.
Dans cette région du Pacifique Sud, exposée au changement climatique et où les finances publiques de plusieurs pays sont sous pression, l'Australie est l'un des plus importants donateurs et bailleurs. Mais la Chine est également présente avec davantage de prêts et d'investissements.