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Dernière apparition publique pour Miss Tahiti


TAHITI, le 6 novembre 2021 - Miss Tahiti et sa première dauphine ont passé l’après-midi de vendredi au village d’enfants SOS à Papara. Tumateata Buisson, qui décolle mardi pour la métropole en vue de l’élection Miss France, a tenu à effectuer cette visite décalée en 2021 à cause du Covid.

Tumateata Buisson, Miss Tahiti 2021, et sa première dauphine, Monoihere Deboeuf, ont été invitées au village d’enfants SOS vendredi après-midi. Elles sont arrivées les bras chargés de cadeaux pour les résidents et ont été accueillies par des chants.

Le village compte actuellement 45 enfants (pour une capacité de 55), âgés de 3 à 18 ans. Ceux-ci effectuent des séjours moyens de sept ans. La visite de Miss Tahiti est un rituel. Elle a lieu d’habitude juste après la rentrée mais a été décalée en raison du confinement. Miss Tahiti a tenu à effectuer cette visite alors qu’elle décolle mardi pour la métropole.


“Miss France sera un bonus”

Malgré un planning chargé, vous avez tenu à venir au Village d’enfants SOS, pour quelles raisons ?
Cette visite est un rituel car le comité soutient l’association. C’était important pour moi de venir car c’est une occasion de passer un message d’espoir, de rappeler que nous avons tous la capacité d’accomplir de belles choses. J’ai vu les yeux des enfants qui pétillaient et c’était très émouvant. Aujourd’hui, une miss n’est pas seulement retenue pour sa beauté, il n’y a pas que le physique. Elle fait passer des messages forts, porte des valeurs comme le respect, la tolérance, l’acceptation de tous malgré la maladie, le handicap ou bien encore une situation sociale peu confortable. Et puis, enfin, je suis reconnaissante et il me semble important de donner du temps et de l’attention à toutes celles et ceux grâce à qui je suis miss aujourd’hui.”

Les messages et les valeurs que vous listez sont ceux que vous porterez en France ?
Oui, ce sont ceux du comité mais aussi ceux qui me tiennent à cœur. À mon retour sur le territoire, je voudrais être plus présente encore, plus active auprès d’associations. Je pense par exemple à Amazon Pacific qui rassemble les femmes qui ont eu un cancer ou qui en souffrent toujours.”

Vous partez mardi pour la métropole, quel est le programme ?
Il n’est pas encore tout à fait arrêté. Ce que je sais, c’est que je dois intégrer l’aventure Miss France avec toutes les miss outremer le 14 novembre. Une conférence de presse est prévue le 16 novembre. Le lendemain, nous partons pour notre voyage d’intégration à l’île de la Réunion. Celui-ci durera de 9 à 10 jours. Le 27 novembre, nous reviendrons pour participer à la soirée d’élection et préparer le grand show qui aura lieu le 11 décembre.”

Comment appréhendez-vous cet événement ?
Je vis déjà une expérience magnifique, Miss France sera un bonus. Cette année, nous aurons la chance d’avoir un public, 4 000 personnes sont attendues si les conditions sanitaires le permettent. Je vois quelque chose de grandiose et de tellement exceptionnel ! Le seul fait de passer à la télévision, sur TF1, devant des millions de téléspectateurs me paraît incroyable pour moi qui suis une petite fille des îles ! J’ai appris énormément de choses ces derniers mois, j’ai pris conscience de mes qualités et de mes limites. Néanmoins, je vais arriver dans un environnement que je ne connais pas, entourée de personnes que je ne connais pas, ce qui m’inquiète un peu. Je donnerai quoi qu’il en soit le meilleur de moi-même et je n’aurai donc aucun regret.

Comment vous êtes-vous préparée ?
Nous avons une chance en Polynésie, c’est d’organiser l’élection tôt dans l’année. L’élection de Miss Tahiti est la première élection régionale de l’année, nous avons donc plus de temps de préparation. J’ai gardé le rythme engagé avant l’élection de Miss Tahiti, mes habitudes nutritionnelles et sportives. Puis petit à petit, sont venus s’ajouter des entraînements d’éloquence, de culture générale, de présence scénique, de défilé. Au fil du temps, je sens que je m’améliore, je découvre de nouveaux traits de ma personnalité mais aussi mes limites. Tellement de choses ont changé en si peu de temps.”

Que voulez-vous dire ?
Du jour au lendemain je suis devenue une personnalité publique, on me reconnaît dans la rue, quand je fais mes courses, c’est déstabilisant. Mais aussi très plaisant, les gens sont très respectueux, je n’ai rencontré personne de malveillant. J’étais avant très loin de tout ce monde, l’exposition, les shootings, la prise de parole en public. C’est une nouvelle vie que j’ai dû mener en parallèle de ma vie professionnelle car j’ai continué à travailler.”

Ce qui explique votre planning extrêmement serré. Vous êtes prête ?
Je pars avec un gros bagage, dans le sens où j’ai beaucoup appris, je me suis découverte, j’ai été très bien entraînée et accompagnée. Le souci, c’est que je suis un peu perfectionniste, j’essaie de travailler cet aspect pour lâcher prise et vivre pleinement ce qui m’attend.”

Rédigé par Delphine Barrais le Samedi 6 Novembre 2021 à 17:04 | Lu 3579 fois