Mamoudzou, France | AFP | jeudi 04/02/2021 - Le gouvernement a décidé un reconfinement à Mayotte pour au moins trois semaines, à compter de vendredi à 18H00 (15H00 GMT), face à l'épidémie de Covid-19 et à l'apparition des variants britannique et sud-africain dans ce département français de l'océan Indien.
"Depuis le 1er février, trois communes (Bouéni, Pamandzi et Dzaoudzi Labattoir) étaient confinées du fait de l'observation de taux d'incidence particulièrement élevés (...) Afin de limiter la forte circulation du virus, il a été décidé d'étendre le confinement à l'ensemble du territoire mahorais à compter du vendredi 5 février, 18H00 (heure de Mayotte), pour une durée de trois semaines", indique jeudi un communiqué du ministère des Outre-mer.
Selon le ministère, cette décision se justifie par une "très forte augmentation des hospitalisations de cas Covid ces derniers jours: "77 patients sont actuellement hospitalisés et 11 patients sont en réanimation".
Du 3 janvier au 3 février, le taux d'incidence est passé de 50 à 415/100.000 habitants avec un taux de positivité de 17%. De plus, les patients admis en réanimation sont plus jeunes (entre 45 et 60 ans) et présentent des formes plus graves avec des détresses respiratoires aiguës sévères.
"Il est fort probable que cette présence de personnes plus jeunes en réanimation s'explique par la présence confirmée des variants 202012/01 (identifié au Royaume-Uni) et 501 (identifié en Afrique du Sud) de la Covid-19", explique le ministère.
Le virus "touche plus de jeunes"
"Le virus circule partout, il touche plus de jeunes et on a même eu un décès d'une personne qui avait à peine 25 ans. Et il y a plus de chances qu'il touche les personnes fragiles", a déclaré Dominique Voynet, directrice de l'Agence régionale de santé de Mayotte, invitée tout comme le préfet Jean-François Colombet jeudi soir sur Mayotte la 1ère (France Télévisions).
Dans le cadre de ce confinement, "les écoles et établissements scolaires seront fermés, en raison du nombre de cas très importants détectés chez les jeunes, à la différence de l'hexagone et qui s'explique sans doute par la forte circulation du variant 501". Mais le rectorat va organiser la continuité pédagogique.
Les guichets des services publics seront fermés hormis ceux de la gendarmerie, de la police et des centres de santé. Le télétravail sera la norme. Les commerces non essentiels seront fermés et les restaurants pourront ouvrir pour la vente à emporter ou à livrer, tout comme les pharmacies, les banques ou la poste.
"Nous serons aux côtés des Mahoraises et Mahorais pour les soutenir dans cette épreuve: des mesures d'urgence économique seront mises en place, ainsi qu'une aide alimentaire. La solidarité nationale sera au rendez-vous", a déclaré le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, cité dans le communiqué.
Pour le député LR de Mayotte, Mansour Kamardine, ce confinement n'est pas la solution. "Les conditions de vie et d'accès aux services de base (eau, électricité) de la moitié de la population rendent le confinement impossible à respecter".
Le député demande au gouvernement d'accélérer la vaccination à Mayotte, des renforts permanents suffisants en plus des renforts obtenus par l'ARS et un engagement du gouvernement comorien de stopper les kwassa, ces embarcations légères prisées des immigrés clandestins venant à Mayotte, car il déplore l'arrivée quotidienne de migrants illégaux touchés par la Covid-19 en provenance de l'Union des Comores.
"Depuis le 1er février, trois communes (Bouéni, Pamandzi et Dzaoudzi Labattoir) étaient confinées du fait de l'observation de taux d'incidence particulièrement élevés (...) Afin de limiter la forte circulation du virus, il a été décidé d'étendre le confinement à l'ensemble du territoire mahorais à compter du vendredi 5 février, 18H00 (heure de Mayotte), pour une durée de trois semaines", indique jeudi un communiqué du ministère des Outre-mer.
Selon le ministère, cette décision se justifie par une "très forte augmentation des hospitalisations de cas Covid ces derniers jours: "77 patients sont actuellement hospitalisés et 11 patients sont en réanimation".
Du 3 janvier au 3 février, le taux d'incidence est passé de 50 à 415/100.000 habitants avec un taux de positivité de 17%. De plus, les patients admis en réanimation sont plus jeunes (entre 45 et 60 ans) et présentent des formes plus graves avec des détresses respiratoires aiguës sévères.
"Il est fort probable que cette présence de personnes plus jeunes en réanimation s'explique par la présence confirmée des variants 202012/01 (identifié au Royaume-Uni) et 501 (identifié en Afrique du Sud) de la Covid-19", explique le ministère.
Le virus "touche plus de jeunes"
"Le virus circule partout, il touche plus de jeunes et on a même eu un décès d'une personne qui avait à peine 25 ans. Et il y a plus de chances qu'il touche les personnes fragiles", a déclaré Dominique Voynet, directrice de l'Agence régionale de santé de Mayotte, invitée tout comme le préfet Jean-François Colombet jeudi soir sur Mayotte la 1ère (France Télévisions).
Dans le cadre de ce confinement, "les écoles et établissements scolaires seront fermés, en raison du nombre de cas très importants détectés chez les jeunes, à la différence de l'hexagone et qui s'explique sans doute par la forte circulation du variant 501". Mais le rectorat va organiser la continuité pédagogique.
Les guichets des services publics seront fermés hormis ceux de la gendarmerie, de la police et des centres de santé. Le télétravail sera la norme. Les commerces non essentiels seront fermés et les restaurants pourront ouvrir pour la vente à emporter ou à livrer, tout comme les pharmacies, les banques ou la poste.
"Nous serons aux côtés des Mahoraises et Mahorais pour les soutenir dans cette épreuve: des mesures d'urgence économique seront mises en place, ainsi qu'une aide alimentaire. La solidarité nationale sera au rendez-vous", a déclaré le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, cité dans le communiqué.
Pour le député LR de Mayotte, Mansour Kamardine, ce confinement n'est pas la solution. "Les conditions de vie et d'accès aux services de base (eau, électricité) de la moitié de la population rendent le confinement impossible à respecter".
Le député demande au gouvernement d'accélérer la vaccination à Mayotte, des renforts permanents suffisants en plus des renforts obtenus par l'ARS et un engagement du gouvernement comorien de stopper les kwassa, ces embarcations légères prisées des immigrés clandestins venant à Mayotte, car il déplore l'arrivée quotidienne de migrants illégaux touchés par la Covid-19 en provenance de l'Union des Comores.