Paris, France | AFP | jeudi 24/12/2020 - Le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech "peut être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus", "du fait de son efficacité et de son profil de tolérance satisfaisant", a estimé jeudi la Haute autorité de santé (HAS).
La "stratégie de priorisation" déjà annoncée (commencer par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d'infection) reste valable pour ce vaccin, baptisé Comirnaty, ajoute l'avis de l'autorité sanitaire, qui constitue la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne de vaccination dimanche.
"Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle", a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, au cours d'un point presse en ligne.
"Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité" les résidents des établissements d'hébergement pour personnes âgées et le personnel à risque qui y travaille, c'est-à-dire ceux "qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination".
En effet, si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité "importante" pour empêcher de développer la maladie Covid-19, "pour l'instant nous n'avons pas d'information sur l'impact de ce vaccin sur la transmission du virus", a souligné Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS.
Aussi, la campagne vaccinale qui débutera dimanche a essentiellement pour objectif de "réduire la mortalité et les formes sévères" de la maladie et "préserver le système de santé en France", a-t-elle rappelé.
Concernant les personnes de plus de 75 ans, visées prioritairement, "les données de sécurité et d'efficacité" sont "encore limitées à ce stade", car les patients de cette tranche d'âge étaient peu nombreux dans les essais cliniques des laboratoires, reconnaît la HAS.
Toutefois, les données rapportées (efficacité de 94,7% chez l'ensemble des 65 ans et plus) "ne suggèrent pas de différence notable attendu ni de signaux de sécurité délétères", ajoute-t-elle.
Le vaccin Comirnaty est par ailleurs "très bien toléré", avec "très peu d'effets secondaires graves", a indiqué Elisabeth Bouvet.
Les effets indésirables majoritairement rapportés, comme une douleur au point d'injection, sont "conformes à ce qu'on observe habituellement quand on administre un vaccin", a-t-elle ajouté, tout en soulignant qu'il serait "important d'avoir des études de post-administration sur les personnes vaccinées".
La Commission européenne a donné son feu vert lundi soir à ce premier vaccin contre le Covid-19, quelques heures seulement après l'avis favorable émis par l'Agence européenne du médicament.
En France, les premières vaccinations concerneront dimanche "quelques dizaines des résidents" dans "deux ou trois établissements", selon le ministre de la Santé.
L'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret à Sevran, en Seine-Saint-Denis, est l'un des établissements choisis, ainsi que le centre gériatrique de Champmaillot, qui dépend du CHU de Dijon, a indiqué l'AP-HP à l'AFP. La question d'un troisième établissement est "en discussion".
La "stratégie de priorisation" déjà annoncée (commencer par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d'infection) reste valable pour ce vaccin, baptisé Comirnaty, ajoute l'avis de l'autorité sanitaire, qui constitue la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne de vaccination dimanche.
"Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle", a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, au cours d'un point presse en ligne.
"Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité" les résidents des établissements d'hébergement pour personnes âgées et le personnel à risque qui y travaille, c'est-à-dire ceux "qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination".
En effet, si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité "importante" pour empêcher de développer la maladie Covid-19, "pour l'instant nous n'avons pas d'information sur l'impact de ce vaccin sur la transmission du virus", a souligné Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS.
Aussi, la campagne vaccinale qui débutera dimanche a essentiellement pour objectif de "réduire la mortalité et les formes sévères" de la maladie et "préserver le système de santé en France", a-t-elle rappelé.
Concernant les personnes de plus de 75 ans, visées prioritairement, "les données de sécurité et d'efficacité" sont "encore limitées à ce stade", car les patients de cette tranche d'âge étaient peu nombreux dans les essais cliniques des laboratoires, reconnaît la HAS.
Toutefois, les données rapportées (efficacité de 94,7% chez l'ensemble des 65 ans et plus) "ne suggèrent pas de différence notable attendu ni de signaux de sécurité délétères", ajoute-t-elle.
Le vaccin Comirnaty est par ailleurs "très bien toléré", avec "très peu d'effets secondaires graves", a indiqué Elisabeth Bouvet.
Les effets indésirables majoritairement rapportés, comme une douleur au point d'injection, sont "conformes à ce qu'on observe habituellement quand on administre un vaccin", a-t-elle ajouté, tout en soulignant qu'il serait "important d'avoir des études de post-administration sur les personnes vaccinées".
La Commission européenne a donné son feu vert lundi soir à ce premier vaccin contre le Covid-19, quelques heures seulement après l'avis favorable émis par l'Agence européenne du médicament.
En France, les premières vaccinations concerneront dimanche "quelques dizaines des résidents" dans "deux ou trois établissements", selon le ministre de la Santé.
L'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret à Sevran, en Seine-Saint-Denis, est l'un des établissements choisis, ainsi que le centre gériatrique de Champmaillot, qui dépend du CHU de Dijon, a indiqué l'AP-HP à l'AFP. La question d'un troisième établissement est "en discussion".