Presque 3000 participants !
Elodie Menou a réalisé une excellente performance ce week-end lors du marathon de Sydney. Grâce à son temps de 3H14’29’’ elle réalise la deuxième meilleure performance tous temps sur cette distance, derrière Sophie Gardon (2H49’). Elodie Menou fait partie du programme Ambassadors de la compagnie Air Tahiti Nui. Elle peut ainsi participer à diverses compétitions à l’international. SB / AEPF
Elodie Menou vient de réaliser une performance extraordinaire
Quelques extraits de son récit :
« 6h00 du matin dimanche à Sydney. Il fait 10 degrés et le vent souffle à 26 km/h. Autour de moi les élites, dont le Kényan Kemboi qui sera le vainqueur du jour et sa compatriote Jeptoo. Le coup de pistolet retentit à 7h. Le parcours qui nous attend est sinueux et casse-jambes, avec de nombreuses montées. Avec une préparation plus light que pour Séville, le vent et le dénivelé, faire mieux est impossible. 3h15 semblent atteignables. 3h20 confortables. Je vais décider sur les premiers kilomètres. Selon le temps que je perdrais dans les montées. »
« On attaque direct par un petit effort pour monter sur le Harbour Bridge. Impossible d’apercevoir l’opéra de l’autre côté. On rentre dans le centre-ville. Devant moi, un membre des Village People semble s’être égaré dans la course. Il court avec son casque de chantier et sa ceinture à outils. Il y a des courageux ! En fait, il y a un challenge Guiness World Record du marathonien déguisé ! »
« Au soleil, il fait bon, mais les rues à l’ombre restent glaciales. Je compte les kilomètres. Je suis toujours sur mon temps. Mais c’est dur, surtout mentalement. Je repense à mes sorties longues à Tahiti qui se sont super bien passées. Certains coureurs marchent. J’avance. Enfin un peu de monde sur les bords de la route ! 39e km. Je n’arrête plus de regarder ma montre. 41e, 42e km, toujours pas de ligne d’arrivée. Il me faudra attendre un km de plus. 43,1 km à ma montre. Arche et chrono en vue. Je vais passer sous 3h15. Quelle délivrance ! »
« 6h00 du matin dimanche à Sydney. Il fait 10 degrés et le vent souffle à 26 km/h. Autour de moi les élites, dont le Kényan Kemboi qui sera le vainqueur du jour et sa compatriote Jeptoo. Le coup de pistolet retentit à 7h. Le parcours qui nous attend est sinueux et casse-jambes, avec de nombreuses montées. Avec une préparation plus light que pour Séville, le vent et le dénivelé, faire mieux est impossible. 3h15 semblent atteignables. 3h20 confortables. Je vais décider sur les premiers kilomètres. Selon le temps que je perdrais dans les montées. »
« On attaque direct par un petit effort pour monter sur le Harbour Bridge. Impossible d’apercevoir l’opéra de l’autre côté. On rentre dans le centre-ville. Devant moi, un membre des Village People semble s’être égaré dans la course. Il court avec son casque de chantier et sa ceinture à outils. Il y a des courageux ! En fait, il y a un challenge Guiness World Record du marathonien déguisé ! »
« Au soleil, il fait bon, mais les rues à l’ombre restent glaciales. Je compte les kilomètres. Je suis toujours sur mon temps. Mais c’est dur, surtout mentalement. Je repense à mes sorties longues à Tahiti qui se sont super bien passées. Certains coureurs marchent. J’avance. Enfin un peu de monde sur les bords de la route ! 39e km. Je n’arrête plus de regarder ma montre. 41e, 42e km, toujours pas de ligne d’arrivée. Il me faudra attendre un km de plus. 43,1 km à ma montre. Arche et chrono en vue. Je vais passer sous 3h15. Quelle délivrance ! »
