Charm el-Cheikh, Egypte | AFP | mercredi 09/11/2022 - Plusieurs pays développés se sont engagés ces derniers jours à la COP27 à débloquer des fonds destinés aux "pertes et dommages" causés par les catastrophes climatiques déjà subis par les pays les plus pauvres, un "geste" salué par observateurs et Etats vulnérables.
Les discussions autour de la création d'un mécanisme spécifique réclamé par les pays en développement pour faire face aux dégâts causés par inondations ou sécheresses sont un des points les plus sensibles des discussions de cette conférence climat de Charm el-Cheikh, en Egypte.
Alors que les pays développés sont réticents à créer ce mécanisme dédié, certains ont toutefois annoncé des financements spécifiques depuis le début de la COP27, suivant la voie du Danemark qui avait annoncé il y a quelques semaines une enveloppe de 13 millions d'euros.
Ainsi, l'Allemagne a annoncé une contribution de 170 millions d'euros pour son initiative "Global Shield" (bouclier mondial) destiné notamment à assurer les pays vulnérables contre les dégâts climatiques. L'Irlande a promis 10 millions d'euros pour le "Global Shield" en 2023. Cet aspect assuranciel du projet de "bouclier" est toutefois critiqué par certains pays et militants.
L'Autriche a promis 50 millions d'euros pour les pertes et dommages sur les quatre prochaines années, l'Ecosse un total de 7 millions, la Belgique 2,5 millions d'euros.
"L'Irlande, le Danemark, la Belgique ont commencé à montrer la voie", avait commenté mardi le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, qui préside l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis).
"Il serait juste pour les pollueurs les plus importants, en particulier ceux qui sont impliqués dans l'utilisation historique des énergies fossiles, de suivre cet exemple", avait-il ajouté.
Les militants pour le climat ont également salué ces annonces.
"C'est un geste positif (...). Cela montre qu'après des années de campagne, c'est enfin reconnu", a déclaré à l'AFP Harjeet Singh, du réseau d'ONG Climate Action Network, soulignant toutefois que cela ne devait pas "détourner l'attention" de la mise en place d'un mécanisme qui permettrait de débloquer des fonds dès qu'un pays est frappé par une catastrophe.
De telles promesses sont "bienvenues", a également noté Sallemul Huq, directeur du Centre international du changement climatique et du développement basé au Bangladesh. Mais les pays développés "doivent accepter de créer un mécanisme de financement des pertes et dommages à la fin de la COP27, a-t-il insisté.
Ces annonces "sont faibles en comparaison à ce dont nous aurions besoin, un mécanisme qui ferait que ce n'est pas simplement quelques pays ici ou là, de façon aléatoire, mais un engagement général des pays riches à répondre à ce défi", a indiqué à l'AFP Rachel Cleetus, du think tank Union for Concern Scientists.
Les discussions autour de la création d'un mécanisme spécifique réclamé par les pays en développement pour faire face aux dégâts causés par inondations ou sécheresses sont un des points les plus sensibles des discussions de cette conférence climat de Charm el-Cheikh, en Egypte.
Alors que les pays développés sont réticents à créer ce mécanisme dédié, certains ont toutefois annoncé des financements spécifiques depuis le début de la COP27, suivant la voie du Danemark qui avait annoncé il y a quelques semaines une enveloppe de 13 millions d'euros.
Ainsi, l'Allemagne a annoncé une contribution de 170 millions d'euros pour son initiative "Global Shield" (bouclier mondial) destiné notamment à assurer les pays vulnérables contre les dégâts climatiques. L'Irlande a promis 10 millions d'euros pour le "Global Shield" en 2023. Cet aspect assuranciel du projet de "bouclier" est toutefois critiqué par certains pays et militants.
L'Autriche a promis 50 millions d'euros pour les pertes et dommages sur les quatre prochaines années, l'Ecosse un total de 7 millions, la Belgique 2,5 millions d'euros.
"L'Irlande, le Danemark, la Belgique ont commencé à montrer la voie", avait commenté mardi le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, qui préside l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis).
"Il serait juste pour les pollueurs les plus importants, en particulier ceux qui sont impliqués dans l'utilisation historique des énergies fossiles, de suivre cet exemple", avait-il ajouté.
Les militants pour le climat ont également salué ces annonces.
"C'est un geste positif (...). Cela montre qu'après des années de campagne, c'est enfin reconnu", a déclaré à l'AFP Harjeet Singh, du réseau d'ONG Climate Action Network, soulignant toutefois que cela ne devait pas "détourner l'attention" de la mise en place d'un mécanisme qui permettrait de débloquer des fonds dès qu'un pays est frappé par une catastrophe.
De telles promesses sont "bienvenues", a également noté Sallemul Huq, directeur du Centre international du changement climatique et du développement basé au Bangladesh. Mais les pays développés "doivent accepter de créer un mécanisme de financement des pertes et dommages à la fin de la COP27, a-t-il insisté.
Ces annonces "sont faibles en comparaison à ce dont nous aurions besoin, un mécanisme qui ferait que ce n'est pas simplement quelques pays ici ou là, de façon aléatoire, mais un engagement général des pays riches à répondre à ce défi", a indiqué à l'AFP Rachel Cleetus, du think tank Union for Concern Scientists.