Tahiti, le 7 août 2022 – Dans quelques jours, c’est la rentrée des classes. Pour l’aborder sereinement, il est nécessaire de se préparer en famille. Voici les cinq conseils de Sara Aline, présidente de l’association Parent autrement à Tahiti, pour une reprise en douceur.
Ça y est, c’est la semaine de la rentrée scolaire. Certains attendent ce moment avec impatience pour retrouver leur établissement et leurs amis mais pour d’autres, cette période peut être source de stress ou d’angoisse. En tant que parent, comment peut-on aider son enfant à aborder sereinement cette étape ? Sara Aline, présidente de l’association Parent autrement à Tahiti et formatrice en communication et discipline positive, nous donne quelques conseils pour bien se préparer aux changements.
Ça y est, c’est la semaine de la rentrée scolaire. Certains attendent ce moment avec impatience pour retrouver leur établissement et leurs amis mais pour d’autres, cette période peut être source de stress ou d’angoisse. En tant que parent, comment peut-on aider son enfant à aborder sereinement cette étape ? Sara Aline, présidente de l’association Parent autrement à Tahiti et formatrice en communication et discipline positive, nous donne quelques conseils pour bien se préparer aux changements.
- On se couche plus tôt
- On est attentif au premier repas de la journée
- On prépare ses affaires
- On lit des histoires ou on regarde des dessins animés sur l’école
- On communique en famille
Et si c’est une première ?
Une première rentrée des classes peut être angoissante pour un tout-petit. “S’il a des craintes, on peut essayer de le raisonner, mais l’important, c’est d’entendre ses inquiétudes. Certains parents pensent que ça va accentuer les peurs mais au contraire, plus on va entendre ses émotions, plus vite elles vont disparaître.” Selon les établissements, l’intégration se fera de manière plus ou moins échelonnée, en présence ou pas des parents. Si cela est possible, l’idéal est que le parent puisse se libérer quelques jours pour accompagner son enfant dans cette nouvelle étape. Voire même de découvrir l’établissement et l’équipe scolaire en amont, pour pouvoir s’approprier les lieux. Un objet transitionnel comme un doudou peut également aider le tout-petit à se sentir en confiance.
Chez les plus grands, chaque changement d’établissement peut également générer du stress. “Le plus difficile, c’est le passage en 6e. L’enfant, qui n’a généralement pas encore franchi le cap de la puberté, passe d’un environnement cocooning à quelque chose de beaucoup plus grand, c’est très particulier. C’est l’âge des copains, du sentiment d’appartenance, alors il faut que l’enfant arrive à repérer très rapidement un ami. En Amérique, ils appellent ça un budy. Les professeurs eux-mêmes créent ces binômes à la rentrée, pour éviter le harcèlement scolaire par exemple.”
Chez les plus grands, chaque changement d’établissement peut également générer du stress. “Le plus difficile, c’est le passage en 6e. L’enfant, qui n’a généralement pas encore franchi le cap de la puberté, passe d’un environnement cocooning à quelque chose de beaucoup plus grand, c’est très particulier. C’est l’âge des copains, du sentiment d’appartenance, alors il faut que l’enfant arrive à repérer très rapidement un ami. En Amérique, ils appellent ça un budy. Les professeurs eux-mêmes créent ces binômes à la rentrée, pour éviter le harcèlement scolaire par exemple.”