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CESC : Angelo Frébault, candidat du collège des salariés


Le bureau du CESC, composé de 12 membres appartenant de manière égale aux trois collèges, sera renouvelé le 29 janvier.  Il comprend le président, deux vice-présidents, trois questeurs, trois secrétaires et trois assesseurs.
Le bureau du CESC, composé de 12 membres appartenant de manière égale aux trois collèges, sera renouvelé le 29 janvier. Il comprend le président, deux vice-présidents, trois questeurs, trois secrétaires et trois assesseurs.
PAPEETE, le 20 janvier 2016. Après des discussions assez vives et longues, c'est Angelo Frébault qui a été désigné candidat ce mercredi au nom du collège des salariés. Patrick Galenon, de la CSTP-FO, et Eugène Sommers, de la CSIP, étaient aussi prétendants.

Les tractations ont été longues ce mercredi. Les membres du collège des salariés se sont réunis toute la matinée pour désigner leur candidat officiel à la présidence du Conseil économique, social et culturel. Cette élection est prévue le 29 janvier.

Le bureau de la CSTP-FO avait décidé de son côté de présenter officiellement Patrick Galenon comme candidat. Celui-ci a déjà été président de la quatrième institution du Pays entre 2005 et 2007. Mais Le secrétaire général de la CSTP-FO s'est retrouvé face son collègue Angelo Frébault, le président sortant du CESC. Face aux deux candidats issus de la confédération CSTP-FO, la CSIP avait désigné Eugène Sommers. Angelo Frébault a finalement été largement élu candidat du collège mais sa candidature n'a pas été du goût de tout le monde au sein de son syndicat. Certains ont ainsi regretté qu'il "transgresse les règles" en "mettant en doute la valeur du bureau et sa décision" et "en s'opposant à la consigne de son secrétaire général".

WINIKI SAGE, L'AUTRE CANDIDAT

Le collège de la vie collective a déjà désigné de son côté Winiki Sage, président de la fédération des associations de protection de l'environnement et aussi frère de la députée Maina Sage, comme son candidat. Le collège des entrepreneurs et travailleurs a décidé de ne pas présenter de candidat officiel. Les patrons souhaitent s'en tenir au « gentlemen’s agreement", un accord non écrit qui veut que les présidences soient tournantes afin de permettre à chaque collège d'exercer successivement cette fonction.

En réalité, la présidence du CESC est loin d'avoir été tournante par le passé. Ce sont surtout les salariés et les associations qui ont été ces dernières années à la présidence du CESC.
On connaît désormais les noms des deux candidats officiels. Mais, des candidatures individuelles devraient être présentées. Cyril Le Gayic, directeur général des services de la CSIP, précisait ce mercredi matin qu'Eugène Sommers se présenterait au premier tour le 29 janvier.

Chaque candidat aura cinq minutes ce jour-là pour exposer sa profession de foi. L'élection se fera ensuite à bulletin secret à la majorité absolue des 48 membres aux deux premiers tours et à la majorité relative au troisième tour si nécessaire.



Tauhiti Nena bientôt au CESC ?

Mardi, la commission des institutions de l'assemblée, présidée par Michel Buillard, s’est réunie pour examiner une proposition de délibération modifiant la composition du collège de la vie collective au conseil économique, social et culturel, comme l'ont annoncé nos confrères de Radio 1. Depuis septembre, ils ne sont plus que 47 membres du CESC à siéger puisque Hiro Lemaire a démissionné. Contacté ce mercredi, celui-ci explique avoir pris cette décision car il habite Huahine. "Je perdais beaucoup d'argent pour venir au CESC et je passais moins de temps avec les jeunes du CESC", a-t-il souligné.
Le 27 novembre dernier, le président de la Polynésie Edouard Fritch avait saisi l'assemblée pour que cette proposition de délibération soit examinée.
Jusqu'ici, le monde sportif était représenté au sein du collège de la vie collective par "un sportif licencié, inscrit ou ayant figuré sur la liste des sportifs de haut niveau et désigné par le comité olympique de Polynésie française".
"Le mouvement sportif est représenté par le président du comité olympique de Polynésie française auprès des autorités sportives du Pays et également des instances dirigeantes du sport aux niveaux régional, national et international", écrivent les deux rapporteurs Gaston Tong Sang et Michel Buillard dans leur projet de rapport. "Ce président, choisi par les présidents des fédérations délégataires de service public pour représenter le secteur sportif, ne dispose pas forcément de la qualité de sportif inscrit ou ayant figuré sur la liste des sportifs de haut niveau." C'est pourquoi la proposition de délibération prévoit que le siège au sein du collège de la vie collective de la quatrième institution du Pays soit occupé par "le président du comité olympique de la Polynésie française ou son représentant désigné par le conseil d'administration du comité olympique de Polynésie française".
Tauhiti Nena a été réélu le 12 janvier président du Comité olympique de Polynésie française (COPF). Ce soir-là, l’ancien ministre des Sports a recueilli 70% des voix face à son adversaire Abel Temarii. Avec la démission de Hiro Lemaire, Tauhiti Nena pourrait maintenant siéger au CESC.
Pour rappel, Tauhiti Nena était candidat aux dernières élections sénatoriales, aux élections municipales à Papeete en 2014 mais aussi lors des législatives en 2012.

Rédigé par Mélanie Thomas le Mercredi 20 Janvier 2016 à 17:18 | Lu 7371 fois