Angelo, à gauche, avec ses coéquipiers du Leixoes SC
Angelo Tchen est un « Tiki Toa », un des joueurs de la sélection de Tahiti de beach soccer avec qui il a participé aux trois dernières coupes du monde de la Fifa. On se souvient de l’épisode où, blessé au visage, il avait continué à jouer lors de la Coupe du monde de 2013. 4e place puis deux fois vice-champion de monde de beach soccer, Angelo joue en foot à 11 à Tefana, leader du championnat local avec qui il a joué en Ligue des Champions OFC. Il travaille à la mairie de Faa’a.
Heimanu Taiarui et quelques autres Tiki Toa intéressent les clubs européens qui font parfois appels à leurs services lors de leur championnat estival contre rémunération. Certains sont même tentés de rester en Europe encore plus longtemps, comme Heimanu Taiarui, notre Ballon d’or. Angelo Tchen est lui moins médiatisé, il n’en reste pas moins un très bon joueur, un défenseur intraitable, un « guerrier » sur le sable qui a su défendre, marquer et apporter beaucoup au groupe. SB / FTF
Heimanu Taiarui et quelques autres Tiki Toa intéressent les clubs européens qui font parfois appels à leurs services lors de leur championnat estival contre rémunération. Certains sont même tentés de rester en Europe encore plus longtemps, comme Heimanu Taiarui, notre Ballon d’or. Angelo Tchen est lui moins médiatisé, il n’en reste pas moins un très bon joueur, un défenseur intraitable, un « guerrier » sur le sable qui a su défendre, marquer et apporter beaucoup au groupe. SB / FTF
Bon résultat pour Angelo Tchen à Nazaré
Parole à Angelo Tchen :
Quelques mots sur ton séjour ?
« J’ai commencé par Bâle, j’ai pu intégrer l’équipe suisse nationale pour l’entrainement et faire également le championnat suisse. J’ai eu aussi l’occasion d’aller en Italie mais en raison du quota d’étrangers à respecter pour chaque équipe, finalement je n’ai pas pu participer à l’Europa Cup. On m’a fait une proposition pour le Japon mais j’avais déjà opté pour le Portugal. »
L’expérience Portugaise, satisfait ?
« Cela s’est très bien passé, ils m’ont accueilli avec beaucoup de fierté, de confiance, c’était une première pour eux de recevoir un vice-champion du monde parce qu’ils sont en 2e division. Le challenge était de faire monter l’équipe en Elite l’an prochain, pari réussi. (…) Ma passion c’est le beach soccer, j’adore ça et j’aimerais encore découvrir beaucoup de choses et pas m’arrêter sur les titres de vice-champions du monde. En tant que compétiteur, on veut toujours le Graal. Je veux encore m’améliorer, en espérant que le corps va suivre. »
Au niveau organisation comment cela se passe ?
« Il y a des contraintes comme l’éloignement, surtout familial. Je travaille à la mairie de Faa’a comme régisseur, grâce à mon Tavana j’ai pu avoir des congés sans solde. L’inconvénient c’est qu’ensuite, plus de congés pour la famille. C’est donc des sacrifices à faire pour vivre notre passion. Pour le billet d’avion, c’est le club de Leixoes qui a payé la moitié, l’autre moitié c’est moi. »
Es-tu inscrit dans la liste des athlètes de haut niveau ?
« J’ai essayé de bénéficier de ce statut pour partir mais cela n’a pas marché. Apparemment, il manquait encore des papiers et moi je ne pouvais attendre. On a parfois des opportunités que l’on doit saisir, on ne peut pas forcément tout planifier. Les aides de toutes façon ne couvrent pas un salaire, il faut donc travailler à côté forcément, contrairement à certaines équipes professionnelles. »
Retour à la réalité de la Ligue 1 ?
« Retour à la réalité déjà au niveau professionnel, familial, ensuite le football à 11. J’ai quand même 35 ans, il y a beaucoup de jeunes chez nous à Tefana donc on verra bien, s’ils auront besoin de moi je répondrai présent, comme toujours, j’aime la compétition. Je peux aussi aider au développement du beach soccer à Faa’a avec notre capitaine Naea Bennett, qui est lui est à Pirae. »
Un dernier mot ?
« Merci à la famille, à ceux qui m’ont accueilli dans tous les clubs, merci à la Polynésie de suivre chaque Tiki Toa. »
Quelques mots sur ton séjour ?
« J’ai commencé par Bâle, j’ai pu intégrer l’équipe suisse nationale pour l’entrainement et faire également le championnat suisse. J’ai eu aussi l’occasion d’aller en Italie mais en raison du quota d’étrangers à respecter pour chaque équipe, finalement je n’ai pas pu participer à l’Europa Cup. On m’a fait une proposition pour le Japon mais j’avais déjà opté pour le Portugal. »
L’expérience Portugaise, satisfait ?
« Cela s’est très bien passé, ils m’ont accueilli avec beaucoup de fierté, de confiance, c’était une première pour eux de recevoir un vice-champion du monde parce qu’ils sont en 2e division. Le challenge était de faire monter l’équipe en Elite l’an prochain, pari réussi. (…) Ma passion c’est le beach soccer, j’adore ça et j’aimerais encore découvrir beaucoup de choses et pas m’arrêter sur les titres de vice-champions du monde. En tant que compétiteur, on veut toujours le Graal. Je veux encore m’améliorer, en espérant que le corps va suivre. »
Au niveau organisation comment cela se passe ?
« Il y a des contraintes comme l’éloignement, surtout familial. Je travaille à la mairie de Faa’a comme régisseur, grâce à mon Tavana j’ai pu avoir des congés sans solde. L’inconvénient c’est qu’ensuite, plus de congés pour la famille. C’est donc des sacrifices à faire pour vivre notre passion. Pour le billet d’avion, c’est le club de Leixoes qui a payé la moitié, l’autre moitié c’est moi. »
Es-tu inscrit dans la liste des athlètes de haut niveau ?
« J’ai essayé de bénéficier de ce statut pour partir mais cela n’a pas marché. Apparemment, il manquait encore des papiers et moi je ne pouvais attendre. On a parfois des opportunités que l’on doit saisir, on ne peut pas forcément tout planifier. Les aides de toutes façon ne couvrent pas un salaire, il faut donc travailler à côté forcément, contrairement à certaines équipes professionnelles. »
Retour à la réalité de la Ligue 1 ?
« Retour à la réalité déjà au niveau professionnel, familial, ensuite le football à 11. J’ai quand même 35 ans, il y a beaucoup de jeunes chez nous à Tefana donc on verra bien, s’ils auront besoin de moi je répondrai présent, comme toujours, j’aime la compétition. Je peux aussi aider au développement du beach soccer à Faa’a avec notre capitaine Naea Bennett, qui est lui est à Pirae. »
Un dernier mot ?
« Merci à la famille, à ceux qui m’ont accueilli dans tous les clubs, merci à la Polynésie de suivre chaque Tiki Toa. »
Une nouvelle expérience pour Angelo Tchen
