Georgy Adams a eu un parcours exemplaire dans le sport polynésien. Il a fait preuve d’une rare pugnacité en faisant une longue carrière à l’extérieur, d’abord comme joueur à Antibes, Limoges, Villeurbanne puis comme entraineur à Monaco. Il est ensuite revenu en Polynésie, sa terre d’origine, pour œuvrer au sein de la fédération tahitienne de basket, présidée par Faana Taputu.
Georgy a plusieurs chevaux de bataille : le développement du basket féminin, la multiplication des formations visant à développer la filière sportive professionnelle, ou encore le lancement du « trois contre trois », un nouvelle variante du basket qui connaît un engouement mondial. Il est actuellement en France pour une semaine de formations, nous en avons profité pour faire le point avec lui sur les enjeux de la discipline en Polynésie. SB
Georgy a plusieurs chevaux de bataille : le développement du basket féminin, la multiplication des formations visant à développer la filière sportive professionnelle, ou encore le lancement du « trois contre trois », un nouvelle variante du basket qui connaît un engouement mondial. Il est actuellement en France pour une semaine de formations, nous en avons profité pour faire le point avec lui sur les enjeux de la discipline en Polynésie. SB
Georgy Adams avant son départ
Georgy Adams, cadre technique de la fédération tahitienne de basketball :
Quel est l’objet de ton déplacement en France ?
« Je travaille en lien direct avec la fédération française de basket ball dans le cadre du développement de la discipline et surtout dans le cadre des formations que l’on met en place en Polynésie. On a le BTP qui va arriver, le brevet de technicien professionnel, c’est une formation qui va permettre à 12 candidats d’entrer sur le marché du travail avec cette qualification. »
« Je suis en France pour un « Executive Master en chef de projet sport », que je suis depuis 7 mois à l’Insep, l’institut national du sport, il y a 12 modules de formation à faire en formation continue sur un an et demi. En parallèle, il y a un rassemblement des CTF, les cadres techniques fédéraux, chaque année on est à peu près 80 cadres techniques fédéraux et on travaille sur des thématiques bien spécifiques. »
Tu es optimiste pour le basket à Tahiti ?
« C’est un sport que les jeunes polynésiens apprécient beaucoup, les jeunes polynésiennes également. Les écoles fonctionnent bien dans les clubs, maintenant il faut commencer à s’étoffer un peu, on a des joueurs qui sont en métropole que j’ai pu amener, soit dans des centres de formation, soit dans des sections sportives. »
« On a deux filles au pôle Nice, Hanna Tepu et Hereata Richmond, cette dernière sera certainement retenue à l’Insep dans l’équipe des cadets de France, elle fait 1M94 à 14 ans, on appelle ça dans notre jargon TGG, un très grand gabarit. Elles fait partie des joueuses qui sont suivies de très près par la fédération française. On a également des joueurs qui évoluent soit en nationale 2, soit en nationale 3, c’est bien pour le Basket polynésien. »
« Au niveau du basket local, on a eu des finales extraordinaires entre Aorai et SDJ, avec de jeunes joueurs de SDJ qui ont pu amener un peu de fraicheur dans la discipline, avec de l’enthousiasme, de la vélocité. Aorai a été champion car l’expérience a payé, l’avenir du basket se porte bien. »
Qu’en est-il du 3 contre 3 ?
« On est dans une optique de développement du 3 contre 3 qui représente, je pense, l’avenir du basket polynésien, dans nos îles comme dans celles du Pacifique Sud, en sachant qu’on pourra participer à des coupes du monde, des World Tours. Cette discipline se joue à 3 contre 3 sur des parkings, des terrains extérieurs, elle allie vitesse et adresse. La discipline se développe énormément dans le monde à travers 8 World Tours. »
« La taille ne compte pas trop, il faut être endurant, rapide et adroit parce qu’on a que 12 secondes pour attaquer. Il n’y a pas trop de dribles, c’est du « un contre un » rapide. Je pense que cette discipline, cela va être quelque chose de fabuleux. A la fin du mois de juin, on a notre premier 3 contre 3 qui va se dérouler, et tous les mois il en aura sur la place Tarahoi, pour le lancement de cette discipline. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Merci aux clubs qui participent à tout ça, un grand merci à Air Tahiti Nui avec qui j’ai pu signer une convention pour couvrir mes déplacement à l’extérieur, merci également à Nike Shop Tahiti qui participe au développement de la discipline à Tahiti, au niveau vestimentaire comme au niveau équipements. Si on se souvient de la belle époque de Michael Jordan, Nike est une marque historiquement liée au basket. »
Quel est l’objet de ton déplacement en France ?
« Je travaille en lien direct avec la fédération française de basket ball dans le cadre du développement de la discipline et surtout dans le cadre des formations que l’on met en place en Polynésie. On a le BTP qui va arriver, le brevet de technicien professionnel, c’est une formation qui va permettre à 12 candidats d’entrer sur le marché du travail avec cette qualification. »
« Je suis en France pour un « Executive Master en chef de projet sport », que je suis depuis 7 mois à l’Insep, l’institut national du sport, il y a 12 modules de formation à faire en formation continue sur un an et demi. En parallèle, il y a un rassemblement des CTF, les cadres techniques fédéraux, chaque année on est à peu près 80 cadres techniques fédéraux et on travaille sur des thématiques bien spécifiques. »
Tu es optimiste pour le basket à Tahiti ?
« C’est un sport que les jeunes polynésiens apprécient beaucoup, les jeunes polynésiennes également. Les écoles fonctionnent bien dans les clubs, maintenant il faut commencer à s’étoffer un peu, on a des joueurs qui sont en métropole que j’ai pu amener, soit dans des centres de formation, soit dans des sections sportives. »
« On a deux filles au pôle Nice, Hanna Tepu et Hereata Richmond, cette dernière sera certainement retenue à l’Insep dans l’équipe des cadets de France, elle fait 1M94 à 14 ans, on appelle ça dans notre jargon TGG, un très grand gabarit. Elles fait partie des joueuses qui sont suivies de très près par la fédération française. On a également des joueurs qui évoluent soit en nationale 2, soit en nationale 3, c’est bien pour le Basket polynésien. »
« Au niveau du basket local, on a eu des finales extraordinaires entre Aorai et SDJ, avec de jeunes joueurs de SDJ qui ont pu amener un peu de fraicheur dans la discipline, avec de l’enthousiasme, de la vélocité. Aorai a été champion car l’expérience a payé, l’avenir du basket se porte bien. »
Qu’en est-il du 3 contre 3 ?
« On est dans une optique de développement du 3 contre 3 qui représente, je pense, l’avenir du basket polynésien, dans nos îles comme dans celles du Pacifique Sud, en sachant qu’on pourra participer à des coupes du monde, des World Tours. Cette discipline se joue à 3 contre 3 sur des parkings, des terrains extérieurs, elle allie vitesse et adresse. La discipline se développe énormément dans le monde à travers 8 World Tours. »
« La taille ne compte pas trop, il faut être endurant, rapide et adroit parce qu’on a que 12 secondes pour attaquer. Il n’y a pas trop de dribles, c’est du « un contre un » rapide. Je pense que cette discipline, cela va être quelque chose de fabuleux. A la fin du mois de juin, on a notre premier 3 contre 3 qui va se dérouler, et tous les mois il en aura sur la place Tarahoi, pour le lancement de cette discipline. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Merci aux clubs qui participent à tout ça, un grand merci à Air Tahiti Nui avec qui j’ai pu signer une convention pour couvrir mes déplacement à l’extérieur, merci également à Nike Shop Tahiti qui participe au développement de la discipline à Tahiti, au niveau vestimentaire comme au niveau équipements. Si on se souvient de la belle époque de Michael Jordan, Nike est une marque historiquement liée au basket. »