Tahiti le 25 janvier 2025 - Samedi, les militants et leaders des partis composant le Amui Tatou ce sont réunis. Cet événement de remerciement a officiellement sonné le départ de la campagne pour des municipales pour les partis. Un mot d’ordre a été répété : l’union.
C’est le député Moerani Frébault qui a lancé les festivités ce samedi au complexe OPT. Devant les militants et leaders des partis du Amui Tatou rassemblés. Il a annoncé aller à la rencontre des mairies et quartiers dès la semaine prochaine. Au-delà du point d’étape, il invitera à l’union des membres. Dans la salle, Gaston et Pascale Flosse “en campagne à Moorea” de même que Bruno Sandras “qui a eu un empêchement” manquaient à l’appel. “Mais ils sont représentés !”
L’alliance autonomiste Amui Tatou se prépare d’ores et déjà aux prochaines élections : les élections municipales en 2026 ou les législatives en cas de nouvelle dissolution. Mais pour cela, il faut rassembler les troupes. Édouard Fritch, président du Tapura Huiraatira, œuvrera en ce sens. “Nous devons tout faire pour que l’esprit d’unité, l’esprit de l’union que nous avons exploré pendant la campagne des législatives se reproduisent pour les municipales.”
C’est le député Moerani Frébault qui a lancé les festivités ce samedi au complexe OPT. Devant les militants et leaders des partis du Amui Tatou rassemblés. Il a annoncé aller à la rencontre des mairies et quartiers dès la semaine prochaine. Au-delà du point d’étape, il invitera à l’union des membres. Dans la salle, Gaston et Pascale Flosse “en campagne à Moorea” de même que Bruno Sandras “qui a eu un empêchement” manquaient à l’appel. “Mais ils sont représentés !”
L’alliance autonomiste Amui Tatou se prépare d’ores et déjà aux prochaines élections : les élections municipales en 2026 ou les législatives en cas de nouvelle dissolution. Mais pour cela, il faut rassembler les troupes. Édouard Fritch, président du Tapura Huiraatira, œuvrera en ce sens. “Nous devons tout faire pour que l’esprit d’unité, l’esprit de l’union que nous avons exploré pendant la campagne des législatives se reproduisent pour les municipales.”
"Égo et ambitions"
Il insiste sur les chiffres, car “c’est là que se trouve la vérité !” En examinant les chiffres, “on se rend compte que notre division à nous, les autonomistes, a été à l’origine de la victoire du Tavini Huiaraatira”. Le parti indépendantise a su maintenir son unité “malgré les différences que l’on découvre aujourd’hui”. Mieux vaut donc rester uni. “Je sais que ce n’est pas facile, car en politique il y beaucoup de paramètres que nous ne maîtrisons pas dans les communes. Et puis surtout, il y a les hommes, car nous avons tous notre égo et nos ambitions. Ensuite, quand on leur demande de penser au Pays et aux Polynésiens, alors ça devient un peu plus compliqué.”
Pour l’heure rien n’est encore fixé. “On a quelques lignes, il y a quelques orientations.” Édouard Fritch affirme avoir déjà échangé avec Gaston Flosse (Taho’e Tatou), Nicole Sanquer (A here ia Porinetia), ou encore Teva Rohfritsh (Ora te Nuna’a). “Nous avons le rôle le plus difficile au Tapura, car nous tenons une quarantaine de communes sur 48.” Le poids politique des uns et des autres fera pencher la balance. “L’objectif c’est d’intégrer nos amis autonomistes dans nos conseils municipaux.” Une ambition que Nicole Sanquer aurait déjà présentée. “L’intérêt est de jouer un rôle important dans les communes.”
Pour l’heure rien n’est encore fixé. “On a quelques lignes, il y a quelques orientations.” Édouard Fritch affirme avoir déjà échangé avec Gaston Flosse (Taho’e Tatou), Nicole Sanquer (A here ia Porinetia), ou encore Teva Rohfritsh (Ora te Nuna’a). “Nous avons le rôle le plus difficile au Tapura, car nous tenons une quarantaine de communes sur 48.” Le poids politique des uns et des autres fera pencher la balance. “L’objectif c’est d’intégrer nos amis autonomistes dans nos conseils municipaux.” Une ambition que Nicole Sanquer aurait déjà présentée. “L’intérêt est de jouer un rôle important dans les communes.”
"L’union sinon rien"
Mais les communes sont-elles prêtes ? “C’est une question difficile, je pense que certains sont conscients, il faudra que j’aille les sensibiliser”, a déclaré Édouard Fritch. En politique, il y a quelque chose d’incontournable, “ce sont les chiffres”. Ils parlent d’eux-mêmes : “Quand tu perds, une, deux ou trois fois, c’est qu’il y a un problème.”
L’événement de samedi a été l’occasion également de revenir sur quelques “dysfonctionnements”. Moerani Frébault n’a pas hésité à les évoquer en introduction. “En parler c’est déjà le reconnaître ; le reconnaître c’est avoir été sensibilisé au sujet”, s’est réjoui Édouard Fritch. Il avoue que “tout n’est pas parfait”, et convient qu’il faudra “juguler les dysfonctionnements” au plus tôt. “L’essentiel est de savoir où sont nos points faibles. Je serai intraitable, je n’impliquerai pas le Tapura dans les communes qui ne feront pas d’efforts. Ce sera l’union ou rien.”
Cela vaut pour tous. En ce contexte, le duel entre Gaston Flosse et Bruno Sandras (Tāhōʻēraʻa Huiraʻatira) ne pourra pas faire exception. Il faudra sans doute “un miracle”, mais il faut “être raisonnable”. S’ils restent divisés “c’est la voie de la disparition”, prédit Édouard Fritch qui dit échanger avec l’un et l’autre mais laisser à l’un et à l’autre la responsabilité de l’issue.
Après les municipales, Amui Tatou se tournera vers les élections territoriales. Vendredi, lors du comité politique, des commissions de travail ont été lancées en ce sens. “Nous commençons à travailler sur des thèmes sensibles comme l’institution, la fiscalité pour quand le Tapura reviendra aux affaires, si tout va bien. Il faut des solutions, laisser entrevoir que nous sommes prêts à une alternative.”
Pour Moerani Frébault, l’objectif de l’événement de samedi était de réunir les militants de terrain pour lancer l’année 2025, “se voir, échanger, partager”. Il sillonnera la 1ère circonscription la semaine prochaine pour rendre compte de tout le travail parlementaire. Malgré la complexité politique et budgétaire, il affirme avoir avancé, en particulier sur la lutte contre la vie chère. Une promesse de campagne. Il a listé 22 propositions de loi cosignées, cinq propositions de résolutions cosignées, deux propositions de loi constitutionnelles cosignées, 16 amendements portés au Projet de loi de finance pour 2025 et 183 amendements cosignés. “J’ai dû faire 25 rencontres institutionnelles et d’autres sont déjà prévues avec, notamment, le nouveau ministre conseiller outremer de l’Élysée et ministre de l’Outremer.”
L’événement de samedi a été l’occasion également de revenir sur quelques “dysfonctionnements”. Moerani Frébault n’a pas hésité à les évoquer en introduction. “En parler c’est déjà le reconnaître ; le reconnaître c’est avoir été sensibilisé au sujet”, s’est réjoui Édouard Fritch. Il avoue que “tout n’est pas parfait”, et convient qu’il faudra “juguler les dysfonctionnements” au plus tôt. “L’essentiel est de savoir où sont nos points faibles. Je serai intraitable, je n’impliquerai pas le Tapura dans les communes qui ne feront pas d’efforts. Ce sera l’union ou rien.”
Cela vaut pour tous. En ce contexte, le duel entre Gaston Flosse et Bruno Sandras (Tāhōʻēraʻa Huiraʻatira) ne pourra pas faire exception. Il faudra sans doute “un miracle”, mais il faut “être raisonnable”. S’ils restent divisés “c’est la voie de la disparition”, prédit Édouard Fritch qui dit échanger avec l’un et l’autre mais laisser à l’un et à l’autre la responsabilité de l’issue.
Après les municipales, Amui Tatou se tournera vers les élections territoriales. Vendredi, lors du comité politique, des commissions de travail ont été lancées en ce sens. “Nous commençons à travailler sur des thèmes sensibles comme l’institution, la fiscalité pour quand le Tapura reviendra aux affaires, si tout va bien. Il faut des solutions, laisser entrevoir que nous sommes prêts à une alternative.”
Pour Moerani Frébault, l’objectif de l’événement de samedi était de réunir les militants de terrain pour lancer l’année 2025, “se voir, échanger, partager”. Il sillonnera la 1ère circonscription la semaine prochaine pour rendre compte de tout le travail parlementaire. Malgré la complexité politique et budgétaire, il affirme avoir avancé, en particulier sur la lutte contre la vie chère. Une promesse de campagne. Il a listé 22 propositions de loi cosignées, cinq propositions de résolutions cosignées, deux propositions de loi constitutionnelles cosignées, 16 amendements portés au Projet de loi de finance pour 2025 et 183 amendements cosignés. “J’ai dû faire 25 rencontres institutionnelles et d’autres sont déjà prévues avec, notamment, le nouveau ministre conseiller outremer de l’Élysée et ministre de l’Outremer.”
Priorité à la péréquation
Contraint de se focaliser sur des priorités, Moerani Frébault rapporte avoir insisté sur l’extension de la péréquation pour l’électricité en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, les deux dernières collectivités à ne pas en bénéficier. “Cela ferait baisser le prix de l’électricité, le droit est de notre côté”, mais cela coûterait à l’État 70 millions d’euros (8,4 milliards de francs) chaque année.
En attendant, lui aussi invite au rassemblement en vue des municipales : “C’est demain à l’échelle politique.” Il ajoute : “On ne raisonne plus sous l’angle des partis !” Il s’est réjoui samedi de voir tous les leaders rassemblés, car “l’idée est de travailler pour le développement en bonne intelligence avec la France. On ne peut plus se permettre le luxe des combats et revendications idéologiques stériles qui vont nous isoler dans le Pacifique et même dans le monde.”
Le jeune député croit au rassemblement de tous les partis autonomistes et même, dans certaines communes, à des listes mêlant aux autonomistes, les indépendantistes “qui voudront rentrer dans la logique de travailler pour le développement du pays et non pour une idéologie”.
En attendant, lui aussi invite au rassemblement en vue des municipales : “C’est demain à l’échelle politique.” Il ajoute : “On ne raisonne plus sous l’angle des partis !” Il s’est réjoui samedi de voir tous les leaders rassemblés, car “l’idée est de travailler pour le développement en bonne intelligence avec la France. On ne peut plus se permettre le luxe des combats et revendications idéologiques stériles qui vont nous isoler dans le Pacifique et même dans le monde.”
Le jeune député croit au rassemblement de tous les partis autonomistes et même, dans certaines communes, à des listes mêlant aux autonomistes, les indépendantistes “qui voudront rentrer dans la logique de travailler pour le développement du pays et non pour une idéologie”.