Damas, Syrie | AFP | lundi 17/10/2016 - La guerre, qui bat son plein depuis cinq ans en Syrie, n'empêche pas les édiles de Damas de se préoccuper de l'esthétique de la capitale en augmentant drastiquement les amendes pour ceux qui accrochent leur linge ou leur tapis dehors.
Le gouvernorat de Damas a ainsi pris la décision de multiplier par dix les amendes pour ceux qui suspendent leur linge ou leur tapis sur leur balcon, a affirmé lundi à l'AFP une source officielle. Les contrevenants devront désormais s'acquitter de 5.000 livres syriennes (environ 10 dollars).
La punition sera la même pour ceux qui jettent un papier ou une bouteille dans la rue ou déversent leurs ordures dans le Barada, la rivière qui traverse la ville et qui se transforme en été en un mince filet d'eau.
Parmi les autres mesures qu'un responsable du gouvernorat a justifié par le souci de "préserver l'esthétique de la ville et lutter contre la pollution environnementale et visuelle" figure l'obligation pour les propriétaire d'animaux domestiques de présenter un certificat de bonne santé de la part d'un vétérinaire.
Le centre de la capitale syrienne reste pourtant relativement préservé malgré la guerre qui déchire le pays depuis 2011.
Les rentrées financières publiques se sont taries à cause de la guerre et les autorités cherchent par tous les moyens à faire rentrer de l’argent dans les caisses.
Le prix des passeports pour les Syriens et des cartes de résidence pour les étrangers ont sensiblement augmenté, ainsi que les taxes de sortie du territoire.
En décembre 2015, le gouvernement syrien avait choisi de taxer les chawarmas, des sandwichs à la viande très populaires au Levant, et même les chaises de restaurant.
Le gouvernorat de Damas a ainsi pris la décision de multiplier par dix les amendes pour ceux qui suspendent leur linge ou leur tapis sur leur balcon, a affirmé lundi à l'AFP une source officielle. Les contrevenants devront désormais s'acquitter de 5.000 livres syriennes (environ 10 dollars).
La punition sera la même pour ceux qui jettent un papier ou une bouteille dans la rue ou déversent leurs ordures dans le Barada, la rivière qui traverse la ville et qui se transforme en été en un mince filet d'eau.
Parmi les autres mesures qu'un responsable du gouvernorat a justifié par le souci de "préserver l'esthétique de la ville et lutter contre la pollution environnementale et visuelle" figure l'obligation pour les propriétaire d'animaux domestiques de présenter un certificat de bonne santé de la part d'un vétérinaire.
Le centre de la capitale syrienne reste pourtant relativement préservé malgré la guerre qui déchire le pays depuis 2011.
Les rentrées financières publiques se sont taries à cause de la guerre et les autorités cherchent par tous les moyens à faire rentrer de l’argent dans les caisses.
Le prix des passeports pour les Syriens et des cartes de résidence pour les étrangers ont sensiblement augmenté, ainsi que les taxes de sortie du territoire.
En décembre 2015, le gouvernement syrien avait choisi de taxer les chawarmas, des sandwichs à la viande très populaires au Levant, et même les chaises de restaurant.
