Tahiti, le 27 septembre 2024 - Présent à la soirée des 75 ans de l’anniversaire de la République populaire de Chine mercredi soir, au lendemain d’un tri balistique de longue portée lancé depuis la Chine qui s’est achevé aux portes de notre ZEE, le Sénateur Teva Rohfritsch a saisi les plus hautes autorités de l’État sur l’affaire du missile chinois.
Pour rappel : un missile “balistique intercontinental”, heureusement non armé mais servant de support potentiel d’ogive nucléaire en situation de guerre, est “tombé” à 400 km de l’archipel des Tuamotu et de notre ZEE, ce mercredi 25 septembre 2024, dans le cadre d’un “test” opéré par la République Populaire de Chine.
En sa qualité de Sénateur, Teva Rohfritsch n’est pas convaincu qu’il s’agissait d’un exercice annuel normal (le précédent tir date des années 80) et que le droit international ait été respecté.
“Le sénateur considère qu’il s’agit bien d’un acte de portée militaire qui a semé le trouble dans nos îles paisibles du Pacifique Sud”, explique un communiqué envoyé aux rédactions jeudi. “Si, il s’agit pour la Chine de célébrer sa force de frappe à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de la République Populaire ou encore plus précisément de démontrer aux puissances en place sa capacité à atteindre tout point stratégique en très longue portée, nous n’apprécions pas que ce “test” se fasse près de chez-nous dans l’hémisphère sud !” a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Dans un courrier, le sénateur Teva Rohfritsch a donc saisi le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Défense et celui des Outremers et le président du Sénat, pour marquer son mécontentement sur cette “démonstration” de la Chine dans notre Océan et appeler l’État à une parole forte et claire en réaction à ce qu’il considère constituer une manœuvre militaire intrusive.
Dans ce courrier, il appelle l’État à rassurer les habitants de la Polynésie française sur la pertinence des moyens prévus par la Loi de programmation militaire et les moyens diplomatiques déployés par la France pour préserver la paix dans notre région pour nos populations.
“En résumé notre Océan, en particulier notre Pacifique Sud, ne peut pas être utilisé comme un centre de tirs “surprises” ou “amicaux”, réalisés au-dessus de nos têtes sous couvert de politesse diplomatique, sans que nous réagissions”, conclut-il.
Pour rappel : un missile “balistique intercontinental”, heureusement non armé mais servant de support potentiel d’ogive nucléaire en situation de guerre, est “tombé” à 400 km de l’archipel des Tuamotu et de notre ZEE, ce mercredi 25 septembre 2024, dans le cadre d’un “test” opéré par la République Populaire de Chine.
En sa qualité de Sénateur, Teva Rohfritsch n’est pas convaincu qu’il s’agissait d’un exercice annuel normal (le précédent tir date des années 80) et que le droit international ait été respecté.
“Le sénateur considère qu’il s’agit bien d’un acte de portée militaire qui a semé le trouble dans nos îles paisibles du Pacifique Sud”, explique un communiqué envoyé aux rédactions jeudi. “Si, il s’agit pour la Chine de célébrer sa force de frappe à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de la République Populaire ou encore plus précisément de démontrer aux puissances en place sa capacité à atteindre tout point stratégique en très longue portée, nous n’apprécions pas que ce “test” se fasse près de chez-nous dans l’hémisphère sud !” a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Dans un courrier, le sénateur Teva Rohfritsch a donc saisi le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Défense et celui des Outremers et le président du Sénat, pour marquer son mécontentement sur cette “démonstration” de la Chine dans notre Océan et appeler l’État à une parole forte et claire en réaction à ce qu’il considère constituer une manœuvre militaire intrusive.
Dans ce courrier, il appelle l’État à rassurer les habitants de la Polynésie française sur la pertinence des moyens prévus par la Loi de programmation militaire et les moyens diplomatiques déployés par la France pour préserver la paix dans notre région pour nos populations.
“En résumé notre Océan, en particulier notre Pacifique Sud, ne peut pas être utilisé comme un centre de tirs “surprises” ou “amicaux”, réalisés au-dessus de nos têtes sous couvert de politesse diplomatique, sans que nous réagissions”, conclut-il.