Tahiti, le 19 octobre 2022 – La ministre de l'Éducation a réagi mercredi à notre article relayant l'appel des candidats de Hao aux prochains concours administratifs décentralisés, pour rassurer et assurer que "des possibilités d’ouverture de centres de concours sur Rangiroa et Hao sont déjà à l’étude".
Action, réaction. Mardi, nous relayions dans nos colonnes l'appel d'un collectif de candidats de Hao aux concours administratifs décentralisés et de la CSTP-FO. Les candidats et la confédération syndicale dénonçaient l'iniquité de la situation imposée aux candidats des îles pour un concours d'adjoints d'éducation. Si des centres d'examens décentralisés ont été prévus aux Marquises, aux Australes et aux îles Sous-le-vent, rien en revanche n'avait été prévu pour les Tuamotu.
La ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel, a réagi dès mercredi par voie de communiqué. Elle explique qu'après la période de restrictions sur les conditions d'organisation des concours en raison de la crise sanitaire, davantage de sites ont été ouverts sur Tahiti et dans les îles. C'est notamment le cas à Raiatea, Tubuai, Rurutu, Nuku Hiva et Hiva Oa. Mais elle précise surtout que : "Les possibilités d’ouverture de centres de concours sur Rangiroa et Hao sont déjà à l’étude, et la collaboration interinstitutionnelle avec des équipes de la direction générale des ressources humaines (DGRH) en charge des concours très importante."
Contactée, la ministre concède ne pas en avoir averti les demandeurs et notamment le collectif de candidats de Hao qui lui avait écrit à ce sujet. "Avant de donner une réponse positive au sein de mon service je dois m’organiser", se défend la ministre. "Le sens du communiqué, c’est pour rassurer les gens et leur dire de ne pas s’inquiéter. On a bien tenu compte de vos demandes qui sont légitimes, mais il faut que cela soit organisé dans les règles." Elle explique que les lieux d'examens sont définis "en fonction de la demande et du nombre de candidats". Et la ministre d'expliquer, même avec les règles d'équité à respecter pour les candidats "ne pas pouvoir organiser tout un truc que pour deux personnes". Le collectif de Hao revendique de son côté une cinquantaine d'inscrits, répartis entre leur atoll et celui, voisin de Amanu. Affaire à suivre donc.
Vaite Urarii Pambrun
Action, réaction. Mardi, nous relayions dans nos colonnes l'appel d'un collectif de candidats de Hao aux concours administratifs décentralisés et de la CSTP-FO. Les candidats et la confédération syndicale dénonçaient l'iniquité de la situation imposée aux candidats des îles pour un concours d'adjoints d'éducation. Si des centres d'examens décentralisés ont été prévus aux Marquises, aux Australes et aux îles Sous-le-vent, rien en revanche n'avait été prévu pour les Tuamotu.
La ministre de l'Éducation, Christelle Lehartel, a réagi dès mercredi par voie de communiqué. Elle explique qu'après la période de restrictions sur les conditions d'organisation des concours en raison de la crise sanitaire, davantage de sites ont été ouverts sur Tahiti et dans les îles. C'est notamment le cas à Raiatea, Tubuai, Rurutu, Nuku Hiva et Hiva Oa. Mais elle précise surtout que : "Les possibilités d’ouverture de centres de concours sur Rangiroa et Hao sont déjà à l’étude, et la collaboration interinstitutionnelle avec des équipes de la direction générale des ressources humaines (DGRH) en charge des concours très importante."
Contactée, la ministre concède ne pas en avoir averti les demandeurs et notamment le collectif de candidats de Hao qui lui avait écrit à ce sujet. "Avant de donner une réponse positive au sein de mon service je dois m’organiser", se défend la ministre. "Le sens du communiqué, c’est pour rassurer les gens et leur dire de ne pas s’inquiéter. On a bien tenu compte de vos demandes qui sont légitimes, mais il faut que cela soit organisé dans les règles." Elle explique que les lieux d'examens sont définis "en fonction de la demande et du nombre de candidats". Et la ministre d'expliquer, même avec les règles d'équité à respecter pour les candidats "ne pas pouvoir organiser tout un truc que pour deux personnes". Le collectif de Hao revendique de son côté une cinquantaine d'inscrits, répartis entre leur atoll et celui, voisin de Amanu. Affaire à suivre donc.
Vaite Urarii Pambrun
