Tahiti, le 26 février 2024 - Cette année, la Revue économique, sociale et culturelle de Polynésie française propose toujours ses fameux tableaux des 200 entreprises du Fenua, mais s’arrête principalement sur le tourisme, premier secteur économique du Pays.
Chaque année, la sortie du nouveau Dixit est attendue par les observateurs économiques de la Polynésie française. Pour sa nouvelle édition, les équipes du Dixit font le point sur un secteur majeur de l’activité du Fenua, le tourisme.
En toile de fond, le magazine s’arrête cette année sur les dépendances de la Polynésie française vis-à-vis de l’extérieur dans un contexte de désordre diplomatique mondial après la crise Covid et la guerre en Ukraine.
Dans son édito, Dominique Morvan revient d’ailleurs sur le phénomène de “polycrise” et de ses répercussions sur notre économie. “Les conflits en Europe et au Moyen-Orient continuent à peser sur le prix des matières premières, l’inflation est durable, le coût du fret maritime va probablement poursuivre son augmentation”, explique-t-elle. “Tous ces phénomènes pèsent sur la Polynésie qui reste fortement dépendante de ses importations.”
Listant les maux que traverse le pays – coût de la vie, réforme de la PSG, réforme fiscale à venir qui sera de toute façon très controversée, enjeux environnementaux qui se sont fait jour pendant la polémique de la construction de la tour des juges à Teahupo’o –, la rédactrice de cet édito se pose une question : “La population veut-elle réellement développer le tourisme, la plus importante ressource du Pays ?”
Une question que l’on peut renvoyer aussi à l’attention du gouvernement, capable de prêcher en faveur de 600 000 touristes d’ici dix ans, et qui dans le même temps coupe les ailes de l’investissement hôtelier en rabotant la défiscalisation sur les projets immobiliers. Professionnels du tourisme et transporteurs aériens y perdent leur latin, alors que leurs clients eux-mêmes sont en quête, non plus seulement de la destination paradisiaque que la Polynésie représente, mais aussi d’une qualité d’accueil dans les hôtels que beaucoup de pensions de famille ne sont pas en mesure d’offrir.
“Cette polycrise, qui génère des courants et des vagues contradictoires sur l’océan économique polynésien, implique une navigation à vue… sans jamais perdre le cap de l’équilibre de notre société”, conclut Dominique Morvan.
Le Dixit 2024 est à découvrir à partir de ce mardi 27 février dans les différents points presse au prix de 1 950 francs ou dans sa version numérique sur https://www.creaprint.pf/nos-magazines/dixit-magazine-de-l-economie-en-polynesie-francaise-tahiti/dixit-en-ligne-2023-24/.
Chaque année, la sortie du nouveau Dixit est attendue par les observateurs économiques de la Polynésie française. Pour sa nouvelle édition, les équipes du Dixit font le point sur un secteur majeur de l’activité du Fenua, le tourisme.
En toile de fond, le magazine s’arrête cette année sur les dépendances de la Polynésie française vis-à-vis de l’extérieur dans un contexte de désordre diplomatique mondial après la crise Covid et la guerre en Ukraine.
Dans son édito, Dominique Morvan revient d’ailleurs sur le phénomène de “polycrise” et de ses répercussions sur notre économie. “Les conflits en Europe et au Moyen-Orient continuent à peser sur le prix des matières premières, l’inflation est durable, le coût du fret maritime va probablement poursuivre son augmentation”, explique-t-elle. “Tous ces phénomènes pèsent sur la Polynésie qui reste fortement dépendante de ses importations.”
Listant les maux que traverse le pays – coût de la vie, réforme de la PSG, réforme fiscale à venir qui sera de toute façon très controversée, enjeux environnementaux qui se sont fait jour pendant la polémique de la construction de la tour des juges à Teahupo’o –, la rédactrice de cet édito se pose une question : “La population veut-elle réellement développer le tourisme, la plus importante ressource du Pays ?”
Une question que l’on peut renvoyer aussi à l’attention du gouvernement, capable de prêcher en faveur de 600 000 touristes d’ici dix ans, et qui dans le même temps coupe les ailes de l’investissement hôtelier en rabotant la défiscalisation sur les projets immobiliers. Professionnels du tourisme et transporteurs aériens y perdent leur latin, alors que leurs clients eux-mêmes sont en quête, non plus seulement de la destination paradisiaque que la Polynésie représente, mais aussi d’une qualité d’accueil dans les hôtels que beaucoup de pensions de famille ne sont pas en mesure d’offrir.
“Cette polycrise, qui génère des courants et des vagues contradictoires sur l’océan économique polynésien, implique une navigation à vue… sans jamais perdre le cap de l’équilibre de notre société”, conclut Dominique Morvan.
Le Dixit 2024 est à découvrir à partir de ce mardi 27 février dans les différents points presse au prix de 1 950 francs ou dans sa version numérique sur https://www.creaprint.pf/nos-magazines/dixit-magazine-de-l-economie-en-polynesie-francaise-tahiti/dixit-en-ligne-2023-24/.