Tahiti, le 3 décembre 2024 - Alors que le gouvernement de Michel Barnier s’apprête à être censuré ce mercredi par les députés à l’Assemblée nationale, François-Noël Buffet, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer, a publié une tribune pour partager sa grande crainte de voir les territoires, collectivités et départements ultramarins souffrir de ce nouveau revirement, quelques mois à peine après une dissolution ratée à Paris.
“Cette censure serait un coup dur pour les Outre-mer, qui voient des financements exceptionnels, des projets de loi et des réformes attendus de longue date suspendus, alors que les défis économiques et sociaux auxquels nos territoires sont confrontés ne font que croître”, souligne le ministre en charge des Outre-Mer, François-Noël Buffet, dans une tribune publiée à la veille du vote des motions de censure contre le gouvernement central.
De nombreux députés ultramarins s’apprêtent cependant à accompagner le mouvement dans la chute du gouvernement Barnier en appuyant de leurs votes les motions de censure qui ont été déposées par le Parti socialiste et le Rassemblement national.
“Alors que le budget des Outre-mer était en baisse de 37 %”, l’objectif premier de François-Noël Buffet “consistait à trouver des pistes pour retrouver des crédits budgétaires et rééquilibrer la situation”, poursuit cette tribune. Des crédits et des lignes budgétaires sur lesquelles travaillait par exemple le député Moerani Frébault, capable de déposer des amendements, de les faire adopter en commission législative et, paradoxalement, voter contre le budget avant son transfert au Sénat le mois dernier. À n’y rien comprendre.
“Aujourd’hui, ne pas avoir de budget, c’est priver la Nouvelle-Calédonie d’aides, c’est priver la Martinique d’un protocole ‘vie chère’, c’est priver la Guyane de la rétrocession de foncier, c’est mettre en difficulté des élus locaux qui portaient des projets, c’est priver l’ensemble des territoires d’un Comité interministériel des Outre-mer (CIOM), très attendu en mars prochain… C’est concrètement priver 3 millions de nos compatriotes d’un budget qui leur est plus que nécessaire”, alerte François-Noël Buffet qui risque de faire un passage éclair à Oudinot, une première depuis Joël Le Theule en 1968.
“Nos territoires ultramarins vont payer le prix fort”, prophétise le ministre qui, à la veille du scrutin, implorait mardi la stabilité.
“Cette censure serait un coup dur pour les Outre-mer, qui voient des financements exceptionnels, des projets de loi et des réformes attendus de longue date suspendus, alors que les défis économiques et sociaux auxquels nos territoires sont confrontés ne font que croître”, souligne le ministre en charge des Outre-Mer, François-Noël Buffet, dans une tribune publiée à la veille du vote des motions de censure contre le gouvernement central.
De nombreux députés ultramarins s’apprêtent cependant à accompagner le mouvement dans la chute du gouvernement Barnier en appuyant de leurs votes les motions de censure qui ont été déposées par le Parti socialiste et le Rassemblement national.
“Alors que le budget des Outre-mer était en baisse de 37 %”, l’objectif premier de François-Noël Buffet “consistait à trouver des pistes pour retrouver des crédits budgétaires et rééquilibrer la situation”, poursuit cette tribune. Des crédits et des lignes budgétaires sur lesquelles travaillait par exemple le député Moerani Frébault, capable de déposer des amendements, de les faire adopter en commission législative et, paradoxalement, voter contre le budget avant son transfert au Sénat le mois dernier. À n’y rien comprendre.
“Aujourd’hui, ne pas avoir de budget, c’est priver la Nouvelle-Calédonie d’aides, c’est priver la Martinique d’un protocole ‘vie chère’, c’est priver la Guyane de la rétrocession de foncier, c’est mettre en difficulté des élus locaux qui portaient des projets, c’est priver l’ensemble des territoires d’un Comité interministériel des Outre-mer (CIOM), très attendu en mars prochain… C’est concrètement priver 3 millions de nos compatriotes d’un budget qui leur est plus que nécessaire”, alerte François-Noël Buffet qui risque de faire un passage éclair à Oudinot, une première depuis Joël Le Theule en 1968.
“Nos territoires ultramarins vont payer le prix fort”, prophétise le ministre qui, à la veille du scrutin, implorait mardi la stabilité.