Paris, le 12 septembre 2024 - Quatre artistes polynésiens, lauréats du programme de résidences sont arrivés à Paris, logés en bord de Seine à la Cité internationale des arts pour un séjour de septembre à novembre prochain. Ils bénéficient d’un atelier-logement où ils peuvent exercer leur talent et disposer de facilités d’informations, d’accompagnement professionnel, de perfectionnement artistique et de recherches.
Arrivés le matin même ce mercredi, Ruta Tehoiri (graffeur), Moana van der Maesen (peintre), Anthony Gaillard (plasticien), ainsi que la déjà parisienne Mathilde Zampieri (cinéaste), ont été accueillis par Souraya Kessaria, chargée des programmes de résidences et partenaires. Ils ont déjà découvert leur atelier-logement à la Cité internationale des arts. Pour sa part, Teva Shigetomi, les rejoindra à la mi-septembre. Sarah Teriitaumihau, déléguée de la Polynésie française à Paris, est venue leur souhaiter la bienvenue, avant de les convier à traverser la Seine et l’Île Saint-Louis pour participer au vernissage, dans les locaux de la Délégation, de l’exposition de photos de Brigitte Bourger, “Te Miti Ora”.
À la faveur de ce séjour parisien, Moana van der Maesen souhaite “s’inspirer des différentes techniques artistiques qu’on peut trouver dans la Cité et aussi apporter un peu de style polynésien à notre manière, notamment pour moi dans le domaine de la nature, de l’océan, ma spécialité […] En figuratif, abstrait ou contemporain”. De son côté Ness Ruita Tehoiri vient à Paris, “pour profiter un maximum de la découverte dans cette capitale artistique des lieux importants qui nous sont proposés, comme les musées. Ce sera pour me nourrir artistiquement, voir d’autres sujets… Je fais surtout du graffitisme en gardant une touche polynésienne : animaux marins, vagues, pirogues…”
Anthony Gaillard est féru d’impressionnisme et ce stage ne peut que l’enthousiasmer : le Musée d’Orsay n’est pas si loin et le Louvre non plus et bien d’autres musées vont l’enchanter. “Je veux faire des tableaux avec des supports offrant beaucoup de relief comme la toile de jute ou de la moquette ou encore de la fausse fourrure, etc. Je travaille aussi sur les premières photographies de la Polynésie. Et puis je souhaite revisiter l’impressionnisme à ma façon en travaillant d’après photos.” Et trois mois à peine, c’est un peu court pour tout voir, mais il ne désespère pas d’engranger une foule de motifs d’inspiration.
Et c’est caméra au poing, scénarios et technique cinématographique que la productrice et réalisatrice, Mathilde Zampieri aborde sa résidence. Elle a déjà beaucoup d’expérience avec plusieurs courts métrages et documentaires. Elle est en train d’écrire son premier long métrage en adaptant un roman. “Le cinéma engagé est un créneau que j’aime bien, donc si je peux faire des films et aussi passer des messages. C’est toujours bon. Durant cette résidence, je vais pouvoir développer le court et le long métrage sur lesquels je travaille et avoir tous les rendez-vous dont j’ai besoin pour les productions, puis prévoir tous les tournages et faire des castings. Le court l’an prochain. Le long dans deux ans !” promet cette jeune artiste de l’image qui a déjà le pied bien dans l’étrier.
Cinq artistes venus à Paris pour continuer à se former, à se perfectionner et bien sûr à se faire mieux connaître au Fenua et surtout hors de Polynésie : ce programme de résidence est assurément un outil précieux pour leur avenir.
Arrivés le matin même ce mercredi, Ruta Tehoiri (graffeur), Moana van der Maesen (peintre), Anthony Gaillard (plasticien), ainsi que la déjà parisienne Mathilde Zampieri (cinéaste), ont été accueillis par Souraya Kessaria, chargée des programmes de résidences et partenaires. Ils ont déjà découvert leur atelier-logement à la Cité internationale des arts. Pour sa part, Teva Shigetomi, les rejoindra à la mi-septembre. Sarah Teriitaumihau, déléguée de la Polynésie française à Paris, est venue leur souhaiter la bienvenue, avant de les convier à traverser la Seine et l’Île Saint-Louis pour participer au vernissage, dans les locaux de la Délégation, de l’exposition de photos de Brigitte Bourger, “Te Miti Ora”.
À la faveur de ce séjour parisien, Moana van der Maesen souhaite “s’inspirer des différentes techniques artistiques qu’on peut trouver dans la Cité et aussi apporter un peu de style polynésien à notre manière, notamment pour moi dans le domaine de la nature, de l’océan, ma spécialité […] En figuratif, abstrait ou contemporain”. De son côté Ness Ruita Tehoiri vient à Paris, “pour profiter un maximum de la découverte dans cette capitale artistique des lieux importants qui nous sont proposés, comme les musées. Ce sera pour me nourrir artistiquement, voir d’autres sujets… Je fais surtout du graffitisme en gardant une touche polynésienne : animaux marins, vagues, pirogues…”
Anthony Gaillard est féru d’impressionnisme et ce stage ne peut que l’enthousiasmer : le Musée d’Orsay n’est pas si loin et le Louvre non plus et bien d’autres musées vont l’enchanter. “Je veux faire des tableaux avec des supports offrant beaucoup de relief comme la toile de jute ou de la moquette ou encore de la fausse fourrure, etc. Je travaille aussi sur les premières photographies de la Polynésie. Et puis je souhaite revisiter l’impressionnisme à ma façon en travaillant d’après photos.” Et trois mois à peine, c’est un peu court pour tout voir, mais il ne désespère pas d’engranger une foule de motifs d’inspiration.
Et c’est caméra au poing, scénarios et technique cinématographique que la productrice et réalisatrice, Mathilde Zampieri aborde sa résidence. Elle a déjà beaucoup d’expérience avec plusieurs courts métrages et documentaires. Elle est en train d’écrire son premier long métrage en adaptant un roman. “Le cinéma engagé est un créneau que j’aime bien, donc si je peux faire des films et aussi passer des messages. C’est toujours bon. Durant cette résidence, je vais pouvoir développer le court et le long métrage sur lesquels je travaille et avoir tous les rendez-vous dont j’ai besoin pour les productions, puis prévoir tous les tournages et faire des castings. Le court l’an prochain. Le long dans deux ans !” promet cette jeune artiste de l’image qui a déjà le pied bien dans l’étrier.
Cinq artistes venus à Paris pour continuer à se former, à se perfectionner et bien sûr à se faire mieux connaître au Fenua et surtout hors de Polynésie : ce programme de résidence est assurément un outil précieux pour leur avenir.