Tahiti, le 25 février 2020 - Sans surprise, la demande de nullité des licenciements des quatre ex-employés de l’InterContinental Moorea, évoquée en référé le 17 février dernier, a été renvoyée pour un examen sur le fond à l’audience de ce jeudi 27 devant le tribunal le tribunal du travail.
Dans une décision rendue mardi, le tribunal du travail statuant en référé, a renvoyé pour un examen sur le fond dès jeudi matin la demande de nullité du licenciement des quatre ex-salariés de l'hôtel InterContinental Moorea, pour "faute grave", le 23 septembre dernier.
La mise à pied conservatoire, puis le licenciement de ces quatre anciens salariés du resort de Moorea avait provoqué un mouvement de grève qui aura duré 63 jours, fin 2019. Initialement licenciés parce qu'accusés de viol par une collègue, les quatre salariés ont depuis été blanchis par la justice au pénal.
Pour l’avocat des quatre salariés requérants, le licenciement de ses clients ne s’appuie plus que sur des témoignages anonymes. "Dans un arrêt rendu en juillet 2018, la Cour de cassation considère que l’on ne peut pas licencier une personne uniquement sur ce fondement", explique Me Stanley Cross, qui plaide la nullité de ces procédures de licenciement et demande la réintégration et l’indemnisation des quatre salariés ainsi sanctionnés. "Cela porte atteinte à une liberté fondamentale de la convention des droits de l’Homme". L’avocat a en outre annoncé qu’il demanderait l’exécution provisoire du jugement à intervenir.
Dans une décision rendue mardi, le tribunal du travail statuant en référé, a renvoyé pour un examen sur le fond dès jeudi matin la demande de nullité du licenciement des quatre ex-salariés de l'hôtel InterContinental Moorea, pour "faute grave", le 23 septembre dernier.
La mise à pied conservatoire, puis le licenciement de ces quatre anciens salariés du resort de Moorea avait provoqué un mouvement de grève qui aura duré 63 jours, fin 2019. Initialement licenciés parce qu'accusés de viol par une collègue, les quatre salariés ont depuis été blanchis par la justice au pénal.
Pour l’avocat des quatre salariés requérants, le licenciement de ses clients ne s’appuie plus que sur des témoignages anonymes. "Dans un arrêt rendu en juillet 2018, la Cour de cassation considère que l’on ne peut pas licencier une personne uniquement sur ce fondement", explique Me Stanley Cross, qui plaide la nullité de ces procédures de licenciement et demande la réintégration et l’indemnisation des quatre salariés ainsi sanctionnés. "Cela porte atteinte à une liberté fondamentale de la convention des droits de l’Homme". L’avocat a en outre annoncé qu’il demanderait l’exécution provisoire du jugement à intervenir.