PUNAAUIA, le 5 octobre 2014. Dans le cadre du festival ‘Voyages’ proposé par la compagnie Caméléon nous avons pu rencontrer les deux artistes que nous avions déjà interviewé en novembre 2013. Ils sont en négociation avec Universal et Sony pour la production de leur premier album.
En 2011, ils participaient au concours 9 semaines et 1 jour. Laurent Voulzy les soutient depuis leur expérience aux Francofolies qui les avait amenés à se produire devant des milliers de personnes. Il ne sont pas pressés et veulent être sûrs d’être produits par les bonnes personnes. Ils ont ensuite ‘disparu’ pour travailler les textes, développer leur répertoire et acquérir de l’expérience.
Depuis presque un an, ils se produisent régulièrement au Méridien pour ‘apprivoiser’ la scène. ‘Première de la classe’ surdouée, Vaiteani est prof d’anglais. Luc Totterwitz, son ‘chéri’ dans la vie, s’occupe des accompagnements musicaux à l’aide de toutes sortes d’instruments aux sonorités riches, magiques. Il a étudié la musique à l’université et a voyagé en Afrique à la découverte d’instruments peu usités en Europe.
Dans cette ère des émissions de téléréalité qui regorgent de chanteurs aux qualités vocales douteuses Vaiteani chante juste et compose ses musiques. Elle a la voix douce et profonde, elle écrit ses propres textes avec cœur et engagement. Influencée par Ben Harper et Tracy Chapman, elle a réussi à trouver son identité propre en créant des chansons qui restent en mémoire, qui touchent.
Le cadre du Musée des îles s’y prêtait à merveille : la magie a opéré à 200%. ‘Confidence’, un titre à donner des frissons, ou encore une reprise de ‘Crossroads’ de Tracy Chapman sublime et originale : l’émotion était totale pendant une heure, qui est passée trop vite.
Luc Totterwitz, le rasta-surfeur au sourire malicieux est professeur de musique au collège d’Hitia’a. Les deux artistes se complètent à merveille, ils ont progressé en maturité, en aisance. Ils ont tout pour réussir leur pari : partager leur art avec le plus grand nombre.
En 2011, ils participaient au concours 9 semaines et 1 jour. Laurent Voulzy les soutient depuis leur expérience aux Francofolies qui les avait amenés à se produire devant des milliers de personnes. Il ne sont pas pressés et veulent être sûrs d’être produits par les bonnes personnes. Ils ont ensuite ‘disparu’ pour travailler les textes, développer leur répertoire et acquérir de l’expérience.
Depuis presque un an, ils se produisent régulièrement au Méridien pour ‘apprivoiser’ la scène. ‘Première de la classe’ surdouée, Vaiteani est prof d’anglais. Luc Totterwitz, son ‘chéri’ dans la vie, s’occupe des accompagnements musicaux à l’aide de toutes sortes d’instruments aux sonorités riches, magiques. Il a étudié la musique à l’université et a voyagé en Afrique à la découverte d’instruments peu usités en Europe.
Dans cette ère des émissions de téléréalité qui regorgent de chanteurs aux qualités vocales douteuses Vaiteani chante juste et compose ses musiques. Elle a la voix douce et profonde, elle écrit ses propres textes avec cœur et engagement. Influencée par Ben Harper et Tracy Chapman, elle a réussi à trouver son identité propre en créant des chansons qui restent en mémoire, qui touchent.
Le cadre du Musée des îles s’y prêtait à merveille : la magie a opéré à 200%. ‘Confidence’, un titre à donner des frissons, ou encore une reprise de ‘Crossroads’ de Tracy Chapman sublime et originale : l’émotion était totale pendant une heure, qui est passée trop vite.
Luc Totterwitz, le rasta-surfeur au sourire malicieux est professeur de musique au collège d’Hitia’a. Les deux artistes se complètent à merveille, ils ont progressé en maturité, en aisance. Ils ont tout pour réussir leur pari : partager leur art avec le plus grand nombre.
Luc Totterwitz, au micro de Tahiti Infos :
Quelles sont les ‘news’ depuis notre portrait de novembre dernier ?
« L’actu récente cela va être la sortie de notre premier clip intitulé ‘Silver Ocean’, il a reçu un bel accueil ici en Polynésie, en métropole ou ailleurs. On a travaillé avec Virginie Tetoofa, réalisatrice de talent que l’on remercie chaleureusement. On a tourné à Tahiti, aux grottes de Mara’a. On a sollicité aussi Tahiti Fly Shoot et Tim Mc Kenna pour faire des images avec un drone. Le tournage a tourné 3-4 jours au total. »
Comment s’est fait le choix de la chanson ?
« C’est Virginie qui a eu envie d’un premier clip sur cette chanson, cela nous convenait tout à fait puisque c’est Virginie qui a écrit le scénario et qui a géré la réalisation et l’écriture du clip. »
Comment évolue votre groupe ?
« Cet été nous sommes allés en métropole, à Paris. On a tourné un 2ème clip avec Virginie qui n’est pas encore monté. Nous sommes allés rencontrer les directeurs artistiques d’Universal et de Sony. Une personne a démarché pour nous auprès de ces labels. Nous sommes actuellement en négociation, nous avons des propositions de contrat pour travailler sur un premier album et faire des concerts en métropole. »
Toi qui est surfeur et amateur de nature comment appréhendes tu de devoir passer plus de temps en Europe ?
« Je me dis que c’est une aventure différente, avec un quotidien assez riche, faite de rencontres, de lieux, de voyages, ça je m’en réjouis car j’ai toujours voulu vivre de la musique. C’est vrai que j’ai cette passion du surf, de l’océan et de la nature. Je me dis que je trouverai bien des jours par ci par là pour me déplacer là où il y a des vagues, dans le sud ouest, sinon il faudra revenir régulièrement à Tahiti pour se ressourcer. »
Par rapport au concert de dimanche ?
« C’était un moment magique, en tant que musicien cela a été pour moi vraiment le plus beau concert à Tahiti. Sentir le vent, les vagues derrière soi, le soleil qui se couche, les cocotiers, être en plein air…Il y avait vraiment une ambiance, une atmosphère qui s’est créée, cela a été un super moment. »
Tu voulais rajouter quelque chose ?
« Oui, cet été on a aussi rencontré Laurent Voulzy dans son studio près de Paris, il est toujours là pour nous soutenir et espère pouvoir travailler avec nous un jour. Il est très occupé puisqu’il sort un disque avec Alain Souchon. Je voulais en profiter pour le remercier de son soutien. »
Quelles sont les ‘news’ depuis notre portrait de novembre dernier ?
« L’actu récente cela va être la sortie de notre premier clip intitulé ‘Silver Ocean’, il a reçu un bel accueil ici en Polynésie, en métropole ou ailleurs. On a travaillé avec Virginie Tetoofa, réalisatrice de talent que l’on remercie chaleureusement. On a tourné à Tahiti, aux grottes de Mara’a. On a sollicité aussi Tahiti Fly Shoot et Tim Mc Kenna pour faire des images avec un drone. Le tournage a tourné 3-4 jours au total. »
Comment s’est fait le choix de la chanson ?
« C’est Virginie qui a eu envie d’un premier clip sur cette chanson, cela nous convenait tout à fait puisque c’est Virginie qui a écrit le scénario et qui a géré la réalisation et l’écriture du clip. »
Comment évolue votre groupe ?
« Cet été nous sommes allés en métropole, à Paris. On a tourné un 2ème clip avec Virginie qui n’est pas encore monté. Nous sommes allés rencontrer les directeurs artistiques d’Universal et de Sony. Une personne a démarché pour nous auprès de ces labels. Nous sommes actuellement en négociation, nous avons des propositions de contrat pour travailler sur un premier album et faire des concerts en métropole. »
Toi qui est surfeur et amateur de nature comment appréhendes tu de devoir passer plus de temps en Europe ?
« Je me dis que c’est une aventure différente, avec un quotidien assez riche, faite de rencontres, de lieux, de voyages, ça je m’en réjouis car j’ai toujours voulu vivre de la musique. C’est vrai que j’ai cette passion du surf, de l’océan et de la nature. Je me dis que je trouverai bien des jours par ci par là pour me déplacer là où il y a des vagues, dans le sud ouest, sinon il faudra revenir régulièrement à Tahiti pour se ressourcer. »
Par rapport au concert de dimanche ?
« C’était un moment magique, en tant que musicien cela a été pour moi vraiment le plus beau concert à Tahiti. Sentir le vent, les vagues derrière soi, le soleil qui se couche, les cocotiers, être en plein air…Il y avait vraiment une ambiance, une atmosphère qui s’est créée, cela a été un super moment. »
Tu voulais rajouter quelque chose ?
« Oui, cet été on a aussi rencontré Laurent Voulzy dans son studio près de Paris, il est toujours là pour nous soutenir et espère pouvoir travailler avec nous un jour. Il est très occupé puisqu’il sort un disque avec Alain Souchon. Je voulais en profiter pour le remercier de son soutien. »
Vaiteani a également accepté de s’exprimer :
Est-il vrai que tu as des textes en français que pour l’instant tu ne chantes pas ?
« Oui, certaines paroles sont très dures. J’ai une chanson qui parle de tromperie, de trahison. Elle est dure voire vulgaire. Je ne la chanterai pas par exemple dans le contexte d’un hôtel ni dans un lieu où il pourrait y avoir des enfants. Un autre texte est sur la violence conjugale, il est très beau aussi. Ceci dit il aura une chanson en français sur l’album qui est en préparation. »
Comment va tu gérer ton emploi au vu de la négociation de contrat qui est en cours ?
« Si tout se passe bien, si l’on signe avec une maison de disque et que l’album est lancé, je terminerai cette année scolaire et je prendrai une année de ‘dispo’ sans salaire pour l’année scolaire prochaine. Je ne serai donc plus prof en juillet prochain. Je ne démissionnerai pas pour garder le bénéfice de mon Capes. »
Tu vois un parallèle entre le métier d’enseignante et celui de chanteuse ?
« Les deux métiers supposent un public avec un rôle à jouer. La différence c’est que sur scène je ne joue plus de rôle, c’est moi à 100%. Le rôle de prof suppose une certaine autorité. Sur scène je me livre entièrement, tel que je suis. »
Qu’est ce qui te motive dans ta passion pour le chant, l’écriture ?
« C’est le partage des créations, l’envie de mettre des mots sur des émotions que l’on arrive pas forcément à exprimer et du coup de permettre aux gens à travers les morceaux d’exprimer leur propres sentiments, leur propre ressenti sur telle et telle situation. »
Tu es de plus en plus à l’aise et détendue sur scène, c’est l’expérience, l’habitude de jouer certains morceaux ?
« C’est clair qu’au début j’étais très timide, j’avais du mal à regarder le public, j’avais du mal à communiquer avec mon public, mais si on a commencé à se produire au Méridien c’est aussi pour que je gagne plus d’expérience et de maturité sur scène. C’est une petite scène. Pour que je soie aussi habituée à enchaîner les morceaux, à faire un ‘set’ correctement, à gérer l’utilisation de ma voix. Voir à quel moment la voix est fatiguée, pour prendre conscience de mes capacités de chanteuse et de ‘showgirl’. » SB
Est-il vrai que tu as des textes en français que pour l’instant tu ne chantes pas ?
« Oui, certaines paroles sont très dures. J’ai une chanson qui parle de tromperie, de trahison. Elle est dure voire vulgaire. Je ne la chanterai pas par exemple dans le contexte d’un hôtel ni dans un lieu où il pourrait y avoir des enfants. Un autre texte est sur la violence conjugale, il est très beau aussi. Ceci dit il aura une chanson en français sur l’album qui est en préparation. »
Comment va tu gérer ton emploi au vu de la négociation de contrat qui est en cours ?
« Si tout se passe bien, si l’on signe avec une maison de disque et que l’album est lancé, je terminerai cette année scolaire et je prendrai une année de ‘dispo’ sans salaire pour l’année scolaire prochaine. Je ne serai donc plus prof en juillet prochain. Je ne démissionnerai pas pour garder le bénéfice de mon Capes. »
Tu vois un parallèle entre le métier d’enseignante et celui de chanteuse ?
« Les deux métiers supposent un public avec un rôle à jouer. La différence c’est que sur scène je ne joue plus de rôle, c’est moi à 100%. Le rôle de prof suppose une certaine autorité. Sur scène je me livre entièrement, tel que je suis. »
Qu’est ce qui te motive dans ta passion pour le chant, l’écriture ?
« C’est le partage des créations, l’envie de mettre des mots sur des émotions que l’on arrive pas forcément à exprimer et du coup de permettre aux gens à travers les morceaux d’exprimer leur propres sentiments, leur propre ressenti sur telle et telle situation. »
Tu es de plus en plus à l’aise et détendue sur scène, c’est l’expérience, l’habitude de jouer certains morceaux ?
« C’est clair qu’au début j’étais très timide, j’avais du mal à regarder le public, j’avais du mal à communiquer avec mon public, mais si on a commencé à se produire au Méridien c’est aussi pour que je gagne plus d’expérience et de maturité sur scène. C’est une petite scène. Pour que je soie aussi habituée à enchaîner les morceaux, à faire un ‘set’ correctement, à gérer l’utilisation de ma voix. Voir à quel moment la voix est fatiguée, pour prendre conscience de mes capacités de chanteuse et de ‘showgirl’. » SB
