Le magnat minier Clive Palmer et le président de la Polynésie française, Oscar Temaru. Photo: Ben Vos Source: Journaux Quest
"Tout sauf la France! " semble vouloir exprimer le Président de Polynésie française, Oscar Temaru.
Alors même que la Ministre de l'outre-mer Marie Luce Penchard était détachée par le gouvernement français pour une mission en Polynésie française, le président du Pays s'est envolé vers l'Australie à la recherche d'investisseurs potentiels. Le Président Oscar Temaru dissimule de moins en moins son détachement pour la République française, redoublant d'efforts dans sa quête de soutiens étrangers. Récemment il s'était rendu à Hawaii, puis, à Los Angeles ou encore New-York. "Tout sauf la France" semble-t'il vouloir exprimer. Si les missions qu'il s'est fixé affichent une recherche d'investisseurs, elle révèlent aussi que le Président Temaru cherche à acquérir des soutiens pour l'inscription du Pays dans la liste des pays à décoloniser de l'ONU.
Une des actions qu'il mène en Australie a été illustrée par un kournal local, le site australien couriermail.com :
" Alors que Clive Palmer a exprimé son intérêt pour la Polynésie française, il ne s'est pas encore exprimé sur les détails de ses plans pour la Sunshine Coast.
Le magnat des mines s'exprimait hier, lors d'une conférence de presse au Coolum Hyatt hier, à l'occasion de la visite du président de la Polynésie française, Oscar Temaru. Ce dernier est en visite dans le pays à la recherche d' opportunités en matière de tourisme, de mines ou d'industrie et cherche à encourager plus d'échanges entre l'Australie et le Pacifique.
M. Palmer a dit qu'il était à la recherche d' opportunités dans le Pacifique.
"La raison pour laquelle le président est venu visiter l'Australie, c'est que nous avons montré un grand intérêt de la part notre groupe pour investir en Polynésie française," a déclaré M. Palmer.
«L'Australie est beaucoup plus proche de la Polynésie française que la France ou l'Europe, de sorte que nous avons tous un intérêt à ce rapprochement dans le Pacifique. Je pense que nous voulons tous avoir une bonne relation sur le commerce et les conditions économiques avec la Polynésie française," a-t-il dit.
Mais M. Palmer n'a pas donné de détails sur ses projets dans le Pacifique.
"Nous étudions toutes les possibilités au niveau international , dont Tahiti et la Polynésie ... Tahiti Nui, est une opportunité , au même titre que certaines parties du Pacifique," at-il précisé.
Le Président Temaru a rappelé qu'il espère un soutien de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande pour l'aider au développement des entreprises de sa région.
"Nous sommes très optimistes sur le fait que les hommes d'affaires australiens se tourneront vers Tahiti pour leurs 'investissements dans différents domaines. Je suis ici, sur invitation pour rencontrer des gens d'affaires et beaucoup de gens du gouvernement."
Le président a rappelé que l'Australie et de la Nouvelle-Zélande avaient soutenu la Polynésie pour mettre fin aux essais nucléaires dans les années 80 et a appelé à davantage de soutiens maintenant.
"Notre lutte pour la liberté et le droit des êtres humains d'être libre, pour gérer notre propre destin. Nous avons besoin des Australiens pour appuyer notre demande de revenir sur la liste de l'ONU (des pays à décoloniser)," at-il dit.
Lire l'article sur le site couriermail.com (en anglais)
Alors même que la Ministre de l'outre-mer Marie Luce Penchard était détachée par le gouvernement français pour une mission en Polynésie française, le président du Pays s'est envolé vers l'Australie à la recherche d'investisseurs potentiels. Le Président Oscar Temaru dissimule de moins en moins son détachement pour la République française, redoublant d'efforts dans sa quête de soutiens étrangers. Récemment il s'était rendu à Hawaii, puis, à Los Angeles ou encore New-York. "Tout sauf la France" semble-t'il vouloir exprimer. Si les missions qu'il s'est fixé affichent une recherche d'investisseurs, elle révèlent aussi que le Président Temaru cherche à acquérir des soutiens pour l'inscription du Pays dans la liste des pays à décoloniser de l'ONU.
Une des actions qu'il mène en Australie a été illustrée par un kournal local, le site australien couriermail.com :
" Alors que Clive Palmer a exprimé son intérêt pour la Polynésie française, il ne s'est pas encore exprimé sur les détails de ses plans pour la Sunshine Coast.
Le magnat des mines s'exprimait hier, lors d'une conférence de presse au Coolum Hyatt hier, à l'occasion de la visite du président de la Polynésie française, Oscar Temaru. Ce dernier est en visite dans le pays à la recherche d' opportunités en matière de tourisme, de mines ou d'industrie et cherche à encourager plus d'échanges entre l'Australie et le Pacifique.
M. Palmer a dit qu'il était à la recherche d' opportunités dans le Pacifique.
"La raison pour laquelle le président est venu visiter l'Australie, c'est que nous avons montré un grand intérêt de la part notre groupe pour investir en Polynésie française," a déclaré M. Palmer.
«L'Australie est beaucoup plus proche de la Polynésie française que la France ou l'Europe, de sorte que nous avons tous un intérêt à ce rapprochement dans le Pacifique. Je pense que nous voulons tous avoir une bonne relation sur le commerce et les conditions économiques avec la Polynésie française," a-t-il dit.
Mais M. Palmer n'a pas donné de détails sur ses projets dans le Pacifique.
"Nous étudions toutes les possibilités au niveau international , dont Tahiti et la Polynésie ... Tahiti Nui, est une opportunité , au même titre que certaines parties du Pacifique," at-il précisé.
Le Président Temaru a rappelé qu'il espère un soutien de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande pour l'aider au développement des entreprises de sa région.
"Nous sommes très optimistes sur le fait que les hommes d'affaires australiens se tourneront vers Tahiti pour leurs 'investissements dans différents domaines. Je suis ici, sur invitation pour rencontrer des gens d'affaires et beaucoup de gens du gouvernement."
Le président a rappelé que l'Australie et de la Nouvelle-Zélande avaient soutenu la Polynésie pour mettre fin aux essais nucléaires dans les années 80 et a appelé à davantage de soutiens maintenant.
"Notre lutte pour la liberté et le droit des êtres humains d'être libre, pour gérer notre propre destin. Nous avons besoin des Australiens pour appuyer notre demande de revenir sur la liste de l'ONU (des pays à décoloniser)," at-il dit.
Lire l'article sur le site couriermail.com (en anglais)
