La prison de Nuutania à Faa'a est le plus souvent évoquée comme le centre "le plus surpeuplé de tous les établissements pénitentiaires français".
PARIS, le 17 octobre 2014. La directrice de cabinet adjointe de la Garde des Sceaux a annoncé ce vendredi lors d'une réunion avec le président polynésien Edouard Fritch, que "la prison de Nuutania serait rénovée, une fois le transfert des activités vers le centre pénitencier de Papeari achevé. Le coût des travaux, financés par l’Etat, est estimé à 27 millions d’euros" (3,2 milliards de Fcfp). C'est ce qui ressort d'un communiqué de presse rédigé par la Présidence de la Polynésie française, distribué ce vendredi matin aux rédactions locales. Anne Berriat, directrice adjointe de Christiane Taubira a reçu le président polynésien pour parler principalement de la création à venir d'un tribunal foncier en Polynésie française pour venir à bout des problèmes de succession et de transmission de patrimoine. Aucun calendrier plus précis des travaux ni de plan de restructuration envisagée n'ont cependant accompagné cette annonce.
Le transfert des détenus de Nuutania vers le nouveau centre de détention de Papeari, qui offrira 410 places, n'est cependant pas prévu avant l'année 2017. En attendant, les détenus continueront de supporter des conditions de surencombrement et de vétusté que le tribunal administratif de Papeete a reconnu à de nombreuses reprises. Depuis 2013, les conditions de détentions de Faa’a ont entraîné à de multiples reprises la condamnation de l’Etat au versement d’indemnités. Au 1er janvier 2014, le total des indemnités versées par l’Etat à d’anciens détenus de Nuutania dépassait les 17,9 millions Fcfp (150 000 euros).
Les conditions de rénovation de la prison de Nuutania ont déjà été envisagées à plusieurs reprises. L'Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) en charge de ce projet a remis à la direction de l’administration pénitentiaire plusieurs types de restructurations possibles. L'un envisageait que le futur établissement de Faa’a se décompose en deux enceintes : avec le maintien des 32 places du quartier courte peines et une restructuration complète des bâtiments actuels pour offrir à terme 130 places d’hébergement en maison d’arrêt avec parloirs familiaux et zone sportive. Ces travaux particulièrement coûteux n'avaient cependant pas pu être financés dans le budget triennal 2012-2015 et le projet semblait gelé. Cette annonce de la directrice adjointe de cabinet de la Garde des Sceaux, ce vendredi à Paris avec le président Edouard Fritch, relance donc le sujet d'une rénovation complète de cette prison polynésienne, le plus souvent évoquée comme le centre "le plus surpeuplé de tous les établissements pénitentiaires français". Au 1er janvier 2014, la prison de Nuutania avait un taux d'occupation de 238,2% avec 169 détenus pour 54 places en maison d'arrêt et de 245 condamnés pour 111 places en centre de détention.
Le transfert des détenus de Nuutania vers le nouveau centre de détention de Papeari, qui offrira 410 places, n'est cependant pas prévu avant l'année 2017. En attendant, les détenus continueront de supporter des conditions de surencombrement et de vétusté que le tribunal administratif de Papeete a reconnu à de nombreuses reprises. Depuis 2013, les conditions de détentions de Faa’a ont entraîné à de multiples reprises la condamnation de l’Etat au versement d’indemnités. Au 1er janvier 2014, le total des indemnités versées par l’Etat à d’anciens détenus de Nuutania dépassait les 17,9 millions Fcfp (150 000 euros).
Les conditions de rénovation de la prison de Nuutania ont déjà été envisagées à plusieurs reprises. L'Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) en charge de ce projet a remis à la direction de l’administration pénitentiaire plusieurs types de restructurations possibles. L'un envisageait que le futur établissement de Faa’a se décompose en deux enceintes : avec le maintien des 32 places du quartier courte peines et une restructuration complète des bâtiments actuels pour offrir à terme 130 places d’hébergement en maison d’arrêt avec parloirs familiaux et zone sportive. Ces travaux particulièrement coûteux n'avaient cependant pas pu être financés dans le budget triennal 2012-2015 et le projet semblait gelé. Cette annonce de la directrice adjointe de cabinet de la Garde des Sceaux, ce vendredi à Paris avec le président Edouard Fritch, relance donc le sujet d'une rénovation complète de cette prison polynésienne, le plus souvent évoquée comme le centre "le plus surpeuplé de tous les établissements pénitentiaires français". Au 1er janvier 2014, la prison de Nuutania avait un taux d'occupation de 238,2% avec 169 détenus pour 54 places en maison d'arrêt et de 245 condamnés pour 111 places en centre de détention.
