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Doutes sur la solidité de la rotonde de l'hôpital


Le bâtiment de la rotonde du CHPF pourrait être évacué par mesure de précaution en raison de possibles problèmes de solidité des maçonneries.
Le bâtiment de la rotonde du CHPF pourrait être évacué par mesure de précaution en raison de possibles problèmes de solidité des maçonneries.
PIRAE, 28 février 2017 - Des carottages effectués sur les maçonneries de la rotonde de l’hôpital révèlent de possibles problèmes de structure du bâtiment.

Une contre-expertise est en cours alors que ces locaux qui abritent actuellement divers services, dont celui du centre d'appel SAMU, pourraient être évacués par mesure de précaution.

La décision sera prise jeudi au plus tard. Pour l’instant le bâtiment de la rotonde du CHPF, livré en 2011, après avoir obtenu une conformité et le classement en ERP (Etablissement recevant du public). Soixante-cinq personnes y travaillent au quotidien. C’est aussi là qu’est installé le centre d’appel du Service d'aide médicale urgente, ou SAMU. Et c’est à l’occasion des travaux pour l’installation d’une unité de dialyse de l’Apurad que l’alerte a été donnée, tout dernièrement, comme l'ont annoncé nos confrères de Polynésie 1ère mardi. Des carottages effectués sur les sols et les murs de la rotonde de l’hôpital révèlent de possibles problèmes de structure du bâtiment.

"Les analyses faites pour calculer les accroches de la mezzanine qui est en chantier ont révélé des résultats étonnants sur la structure du béton", nous indique la direction de l’hôpital. "On a constaté des divergences importantes entre ce qu’elles constatent et les conclusions livrées par TNAD, sur la base de prélèvements réalisés par le Laboratoire des travaux publics et d’une analyse faite par la Socotec avant l’ouverture au public du bâtiment. On se pose des questions".

Pour l’instant, la direction du CHPF attend les résultats d’une contre-expertise. La décision d’évacuer les services hébergés par ces locaux pourrait être prise jeudi. Une réunion s’est tenue sur place mardi après-midi en présence de Jacques Raynal, le ministre de la Santé.

Une décision d’évacuation, si elle devait être prise par mesure de précaution, impliquerait des problèmes d’ordre technique, notamment en ce qui concerne le déplacement du centre d’appel du 15. Le bâtiment accueille également des agents du service des moyens généraux de l’hôpital, des employés du service des dépenses engagées et 8 agents du Trésor.

"On y est depuis 3 ans", nous indique un agent. "On n’a jamais remarqué aucun signe de faiblesse du bâtiment".

Rédigé par JPV le Mardi 28 Février 2017 à 15:03 | Lu 6068 fois