Teatarau Mai remporte le concours de mannequins de la Tahiti Fashion Week. ©DM
TAHITI, le 18 octobre 2025 – Le grand défilé de la Tahiti Fashion Week 2025, vendredi soir aux jardins du Royal Tahitien, a couronné Teatarau Mai, 17 ans, qui s'envolera pour Milan après son bac pour commencer une carrière de mannequin. Un temps fort de cette édition de la Tahiti Fashion Week, qui continue de mettre en lumière la créativité locale et les talents de demain.
Entre les rangées de spectateurs agitant leurs éventails - plus que nécessaires sous les lumières du défilé -, l'ambiance était à la fête ce vendredi soir au Royal Tahitien. La grande soirée de la Tahiti Fashion Week a tenu toutes ses promesses avec les défilés de sept créateurs locaux et de l'invitée d'honneur néo-zélandaise Shona Tawhiao, avant l'annonce tant attendue des résultats du concours de mannequins.
Entre les rangées de spectateurs agitant leurs éventails - plus que nécessaires sous les lumières du défilé -, l'ambiance était à la fête ce vendredi soir au Royal Tahitien. La grande soirée de la Tahiti Fashion Week a tenu toutes ses promesses avec les défilés de sept créateurs locaux et de l'invitée d'honneur néo-zélandaise Shona Tawhiao, avant l'annonce tant attendue des résultats du concours de mannequins.
Aloha Born in Tahiti, Keoni by Lo, Moya-B l'Atelier, Hinano Signature by Alberto V, Gaëlle F, Les Sauvages ont tour à tour présenté leurs collections. Entre chaque défilé, des vidéos explicatives permettaient aux créateurs de partager leur démarche. Océane, de Keoni by Lo, qui confectionne avec sa mère des vêtements « pour toute la famille », confiait : « Chacune de nos créations reste une pièce unique. » Pour cette édition, « on a travaillé des matières totalement nouvelles pour nous », ajouta-t-elle. Gaëlle Fescourt-Bonnaventure expliquait quant à elle qu’elle « aime bien mettre la femme en avant », ce qu’on a pu constater lors de son défilé. Pour Gaëllef, la Tahiti Fashion Week « participe au fait de, tous les ans, se remettre en question ».
« …sans pression, en toute spontanéité ! »
Le public, composé de familles, de couples et d’artistes locaux comme le coiffeur Misterr Johns, était conquis. « On est là pour sortir, s’inspirer peut-être et profiter de l’ambiance. Et puis, c’est vendredi après tout ! Il se passe de très belles choses ici : à Tahiti, on découvre de vraies pépites », témoignait-il. Seul bémol pour certains spectateurs : le manque de matières locales et polynésiennes dans certaines collections.
L'événement était rythmé par des interludes, notamment avec Aie Manuel, sacrée meilleure danseuse du Heiva i Tahiti en 2024 et 2025, et la troupe Tahiti Ora. Mais c'est le dernier défilé de Shona Tawhiao qui était particulièrement attendu. La créatrice néo-zélandaise présentait des vêtements « contemporains, mais avec des matériaux maoris », un équilibre « entre héritage et modernité ».
« …sans pression, en toute spontanéité ! »
Le public, composé de familles, de couples et d’artistes locaux comme le coiffeur Misterr Johns, était conquis. « On est là pour sortir, s’inspirer peut-être et profiter de l’ambiance. Et puis, c’est vendredi après tout ! Il se passe de très belles choses ici : à Tahiti, on découvre de vraies pépites », témoignait-il. Seul bémol pour certains spectateurs : le manque de matières locales et polynésiennes dans certaines collections.
L'événement était rythmé par des interludes, notamment avec Aie Manuel, sacrée meilleure danseuse du Heiva i Tahiti en 2024 et 2025, et la troupe Tahiti Ora. Mais c'est le dernier défilé de Shona Tawhiao qui était particulièrement attendu. La créatrice néo-zélandaise présentait des vêtements « contemporains, mais avec des matériaux maoris », un équilibre « entre héritage et modernité ».
Mais au-delà des défilés, tous les regards étaient tournés vers le grand concours de mannequins qui clôturait la soirée. En partenariat avec Brave Model Management, agence internationale venue spécialement avec Giorgio Barbieri et Jacopo Conte, ainsi que Marilyn Gauthier de l'agence Marilyn, ce concours offre aux gagnantes la possibilité de s’envoler en Europe et de travailler avec une agence de mannequins professionnelle. Plusieurs anciennes lauréates ont déjà saisi cette opportunité.
Sur les onze candidates sélectionnées cette année, c'est Teatarau Mai, 17 ans et 1m79, qui a remporté le titre, sous les larmes d'émotion de sa famille. Sa mère Lindsay, très émue, confiait : « J'ai éclaté de joie ! Mon mari a fondu en larmes ». Malgré le départ prochain pour l'Europe, elle reste sereine : « J'ai confiance en elle et j'ai confiance en Alberto (Alberto Vivian, fondateur et organisateur de l’événement, NDLR) et en toute l'équipe qui va la suivre ».
La deuxième place est revenue à Natihere Sachet-Maiarii, sous le regard fier de son frère. Teumere Shan, Miss Papara 2025, s'est classée troisième : « Miss Papara m’a permis de découvrir ma passion pour le mannequinat. Et je suis ravie de cette expérience ! Je me suis éclatée, sans pression, en toute spontanéité ».
« C’est un rêve qui se réalise », Teatarau Mai, gagnante du concours
Tu viens de remporter le concours. Qu'est-ce que tu ressens ?
C'est un ascenseur émotionnel. C'est incroyable. J'espérais gagner, mais j'avais des doutes, en vrai. Là, c'est un rêve qui se réalise, parce que depuis toute petite je voulais être mannequin, même si je pensais être pilote également. Je pourrais peut-être faire les deux.
C'était ta première expérience sur scène. Tu n'as pas peur de partir à Milan ?
Oui, c’était ma première expérience en tant que mannequin, et c'était vraiment incroyable. Et pour le départ, au contraire, c'est excitant ! Je n’ai pas encore de dates pour partir à Milan, mais je suis en terminale, donc d’abord je vais passer mon bac. Je partirai après.
Quel était ton défilé préféré de la soirée ?
C'était celui de Moya-B. C'était élégant, et je ressemblais un peu à une reine.
Tu avais une inspiration, un modèle qui t'a poussée à participer ?
C'est Heitiarii Wan. Déjà, l'année dernière, je voulais faire la Fashion Week ; je ne l'ai pas faite. Mais aujourd'hui, c'est mon tour et je suis très contente.
Un mot pour tes concurrentes, tes rivales ?
Mes rivales ? Non, pas du tout, ce sont mes copines. Je leur souhaite tout le courage, et vraiment beaucoup d'amour et de bonheur dans leur vie. Elles méritent toutes la première place et, dans mon cœur, elles sont les premières.
Pour finir, tu veux remercier quelqu'un ?
Premièrement, je remercie toute ma famille, mes parents, tous ceux qui m'ont soutenue et tous ceux qui m'ont suivie durant cette aventure.
Tu viens de remporter le concours. Qu'est-ce que tu ressens ?
C'est un ascenseur émotionnel. C'est incroyable. J'espérais gagner, mais j'avais des doutes, en vrai. Là, c'est un rêve qui se réalise, parce que depuis toute petite je voulais être mannequin, même si je pensais être pilote également. Je pourrais peut-être faire les deux.
C'était ta première expérience sur scène. Tu n'as pas peur de partir à Milan ?
Oui, c’était ma première expérience en tant que mannequin, et c'était vraiment incroyable. Et pour le départ, au contraire, c'est excitant ! Je n’ai pas encore de dates pour partir à Milan, mais je suis en terminale, donc d’abord je vais passer mon bac. Je partirai après.
Quel était ton défilé préféré de la soirée ?
C'était celui de Moya-B. C'était élégant, et je ressemblais un peu à une reine.
Tu avais une inspiration, un modèle qui t'a poussée à participer ?
C'est Heitiarii Wan. Déjà, l'année dernière, je voulais faire la Fashion Week ; je ne l'ai pas faite. Mais aujourd'hui, c'est mon tour et je suis très contente.
Un mot pour tes concurrentes, tes rivales ?
Mes rivales ? Non, pas du tout, ce sont mes copines. Je leur souhaite tout le courage, et vraiment beaucoup d'amour et de bonheur dans leur vie. Elles méritent toutes la première place et, dans mon cœur, elles sont les premières.
Pour finir, tu veux remercier quelqu'un ?
Premièrement, je remercie toute ma famille, mes parents, tous ceux qui m'ont soutenue et tous ceux qui m'ont suivie durant cette aventure.
Trois questions à ... Giorgio Barbieri, Brave Model Management
C'est votre septième venue à Tahiti. Quelles sont vos impressions sur ce défilé ?
C'était bien. Celui-ci était un peu plus petit par rapport au nombre de personnes qui étaient là. Mais c'était très bien, parce que tout le monde restait concentré tout le temps. J’ai surtout apprécié le premier et le dernier défilé.
Avez-vous eu du mal à choisir les gagnantes du concours ?
Non, non. Dès le premier jour, on a vu la gagnante. Teatarau a un visage incroyable. La deuxième, Natihere, est très bien aussi, même si elle a besoin de travailler un peu plus. Quant à la troisième, Teumere, elle représente un aspect plus commercial.
Le monde de la mode peut être difficile pour de jeunes Tahitiennes. Comment les accompagnez-vous ?
Je ne pense pas que ce soit si difficile pour elles. C'est un travail. Vous avez besoin de temps pour apprendre à le faire. Et vous devez avoir la tête pour suivre. C'est une occasion incroyable d'aller dans le monde, de voyager, et au lieu de payer, on vous paye. Bien sûr, la maison va vous manquer. Mais à la fin, vous avez accès à d'autres choses. Vous verrez Paris, Milan, Londres. On prend soin d’elles, de leur bien-être.
C'est votre septième venue à Tahiti. Quelles sont vos impressions sur ce défilé ?
C'était bien. Celui-ci était un peu plus petit par rapport au nombre de personnes qui étaient là. Mais c'était très bien, parce que tout le monde restait concentré tout le temps. J’ai surtout apprécié le premier et le dernier défilé.
Avez-vous eu du mal à choisir les gagnantes du concours ?
Non, non. Dès le premier jour, on a vu la gagnante. Teatarau a un visage incroyable. La deuxième, Natihere, est très bien aussi, même si elle a besoin de travailler un peu plus. Quant à la troisième, Teumere, elle représente un aspect plus commercial.
Le monde de la mode peut être difficile pour de jeunes Tahitiennes. Comment les accompagnez-vous ?
Je ne pense pas que ce soit si difficile pour elles. C'est un travail. Vous avez besoin de temps pour apprendre à le faire. Et vous devez avoir la tête pour suivre. C'est une occasion incroyable d'aller dans le monde, de voyager, et au lieu de payer, on vous paye. Bien sûr, la maison va vous manquer. Mais à la fin, vous avez accès à d'autres choses. Vous verrez Paris, Milan, Londres. On prend soin d’elles, de leur bien-être.