L'affaire est renvoyée au 6 novembre.
TAHITI, le 23 octobre 2025 - L'affaire qui a bouleversé la Polynésie le 14 août dernier - la mort du footballeur Eddy Kaspard, 24 ans, meilleur buteur du championnat et pilier de la sélection tahitienne, fauché en scooter par un automobiliste - ne sera finalement pas jugée ce jeudi.
Le prévenu, 21 ans, jugé pour « homicide routier », un nouveau délit pénal, comparaissait initialement ce 23 octobre en comparution immédiate. Le jeune homme, sans antécédent judiciaire, conduisait sans permis et a pris la fuite après l'accident. En détention provisoire, il encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Le procureur a sollicité le maintien en détention, arguant d'un risque de récidive lié à sa consommation quotidienne de cannabis, ainsi que de possibles menaces reçues par le prévenu et sa famille. Son avocat a plaidé pour un contrôle judiciaire strict, soulignant la jeunesse de son client – père de deux enfants de 2 ans et 2 mois, vivant en concubinage – et son ancrage local à Paea.
L'absence des résultats d'analyses sanguines de la victime, élément technique crucial, a conduit le juge à renvoyer l'affaire, pour la deuxième fois, au 6 novembre. Le prévenu reste maintenu en détention provisoire.
Le prévenu, 21 ans, jugé pour « homicide routier », un nouveau délit pénal, comparaissait initialement ce 23 octobre en comparution immédiate. Le jeune homme, sans antécédent judiciaire, conduisait sans permis et a pris la fuite après l'accident. En détention provisoire, il encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Le procureur a sollicité le maintien en détention, arguant d'un risque de récidive lié à sa consommation quotidienne de cannabis, ainsi que de possibles menaces reçues par le prévenu et sa famille. Son avocat a plaidé pour un contrôle judiciaire strict, soulignant la jeunesse de son client – père de deux enfants de 2 ans et 2 mois, vivant en concubinage – et son ancrage local à Paea.
L'absence des résultats d'analyses sanguines de la victime, élément technique crucial, a conduit le juge à renvoyer l'affaire, pour la deuxième fois, au 6 novembre. Le prévenu reste maintenu en détention provisoire.