PAPEETE, 3 septembre 2019 - Syndicats et représentants du gouvernement se sont retrouvés mardi après-midi pour arrêter les termes d’un accord de sortie de crise dans le secteur de la Santé publique.
Rebelote, mardi après-midi. Après les trois réunions de concertation organisées jeudi, vendredi et lundi, les représentants de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe to Oe Rima, Otahi ont participé à une ultime rencontre de concertation avec les ministres de la Santé, Jacques Raynal, et de la modernisation de l'administration, Tea Frogier.
Des accords ont été signés mardi en début soirée pour mettre un terme à la grève lancé le 28 août dans le secteur de la santé publique (voir ici et là).
Lundi, les discussions avaient abouti à un accord concernant les revendications exprimées par les grévistes de la direction de la santé et de l’Institut Mathilde Frébault, qui en dépend.
Les négociations avaient été suspendues le temps pour les syndicalistes de formaliser leur proposition de protocole de sortie de crise à l’hôpital. C’est sur cette base que les négociations ont repris sans grande difficulté, mardi en fin d'après-midi au ministère de la Santé.
Outre des problèmes de gestion interne à l’établissement, les grévistes dénoncent notamment une inadaptation du statut de la fonction publique territoriale de 1995, à leur cadre d’emploi et le recours trop fréquent à des recrutements en contrat à durée déterminée, pour pallier l’absence d’organisation de concours administratifs depuis 2006.
Pour y répondre, il est confirmé que des "travaux de modification du statut de la fonction publique" sont actuellement en cours en vue de la présentation de propositions au Conseil supérieur de la fonction publique. L'intersyndicale, qui participe déjà à ces réunions bipartites, pourra proposer "une liste de travaux statutaires (...) au calendrier 2020" et ainsi engager une réflexion sur l’évolution du statut de la fonction publique territoriale, voire estimer la faisabilité d’un statut spécifique des agents de la fonction publique hospitalière.
Le programme des concours pour le recrutement des agents de catégorie C sera en outre publié avant la fin du mois de septembre. Les premiers concours auront lieu dès le premier trimestre 2020 pour les filières techniques. Ils seront suivis de ceux destinés aux agents des filières de santé et administrative.
La revalorisation du point d'indice, base de rémunération des fonctionnaires, est confirmée dès novembre 2019.
Depuis mercredi 28 août, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et la direction de la santé subissent des débrayages à l’initiative de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe To Oe Rima, Otahi. Le mouvement a été relativement peu suivi. Le ministère de la Santé dénombrait 14 grévistes à la Direction de la Santé (dont 6 à l’école d’infirmières) sur un total de 1 058 agents, tous services confondus, et 60 grévistes confirmés au CHPF – le double selon les grévistes – sur un total de 880 agents. La rentrée des classes à l''école d'infirmières a pâti de l'absence de deux enseignants sur trois. Malgré la faible mobilisation à l'hôpital, un barrage filtrant condamnait depuis jeudi dernier l’accès au parking (1 200 places) de l'établissement de santé publique. Les véhicules d’urgence entraient librement, mais cette situation paralysait depuis lors la fluidité du trafic automobile dans la zone et l’accès des usagers.
Rebelote, mardi après-midi. Après les trois réunions de concertation organisées jeudi, vendredi et lundi, les représentants de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe to Oe Rima, Otahi ont participé à une ultime rencontre de concertation avec les ministres de la Santé, Jacques Raynal, et de la modernisation de l'administration, Tea Frogier.
Des accords ont été signés mardi en début soirée pour mettre un terme à la grève lancé le 28 août dans le secteur de la santé publique (voir ici et là).
Lundi, les discussions avaient abouti à un accord concernant les revendications exprimées par les grévistes de la direction de la santé et de l’Institut Mathilde Frébault, qui en dépend.
Les négociations avaient été suspendues le temps pour les syndicalistes de formaliser leur proposition de protocole de sortie de crise à l’hôpital. C’est sur cette base que les négociations ont repris sans grande difficulté, mardi en fin d'après-midi au ministère de la Santé.
Outre des problèmes de gestion interne à l’établissement, les grévistes dénoncent notamment une inadaptation du statut de la fonction publique territoriale de 1995, à leur cadre d’emploi et le recours trop fréquent à des recrutements en contrat à durée déterminée, pour pallier l’absence d’organisation de concours administratifs depuis 2006.
Pour y répondre, il est confirmé que des "travaux de modification du statut de la fonction publique" sont actuellement en cours en vue de la présentation de propositions au Conseil supérieur de la fonction publique. L'intersyndicale, qui participe déjà à ces réunions bipartites, pourra proposer "une liste de travaux statutaires (...) au calendrier 2020" et ainsi engager une réflexion sur l’évolution du statut de la fonction publique territoriale, voire estimer la faisabilité d’un statut spécifique des agents de la fonction publique hospitalière.
Le programme des concours pour le recrutement des agents de catégorie C sera en outre publié avant la fin du mois de septembre. Les premiers concours auront lieu dès le premier trimestre 2020 pour les filières techniques. Ils seront suivis de ceux destinés aux agents des filières de santé et administrative.
La revalorisation du point d'indice, base de rémunération des fonctionnaires, est confirmée dès novembre 2019.
Depuis mercredi 28 août, le Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et la direction de la santé subissent des débrayages à l’initiative de l’intersyndicale CSTP/FO, CSIP, O Oe To Oe Rima, Otahi. Le mouvement a été relativement peu suivi. Le ministère de la Santé dénombrait 14 grévistes à la Direction de la Santé (dont 6 à l’école d’infirmières) sur un total de 1 058 agents, tous services confondus, et 60 grévistes confirmés au CHPF – le double selon les grévistes – sur un total de 880 agents. La rentrée des classes à l''école d'infirmières a pâti de l'absence de deux enseignants sur trois. Malgré la faible mobilisation à l'hôpital, un barrage filtrant condamnait depuis jeudi dernier l’accès au parking (1 200 places) de l'établissement de santé publique. Les véhicules d’urgence entraient librement, mais cette situation paralysait depuis lors la fluidité du trafic automobile dans la zone et l’accès des usagers.
