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​Bafa, BAFD, le Cesec souhaite un rajeunissement


Tahiti, le 16 décembre 2025 - Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) souhaite que les jeunes puissent accéder plus tôt à la formation au Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) et au Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD).
 

Lors d’une de ses dernières réunions de l’année, le Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec) a voté mardi, à l’unanimité, un vœu, souhaité selon lui par de nombreux jeunes Polynésiens, d’harmoniser la réglementation locale avec celle de la métropole afin de permettre l’entrée en formation au Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) dès 16 ans et au Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) dès 18 ans.
 
“Cette évolution contribuerait à renforcer les équipes d’encadrement, à soutenir les associations de jeunesse et d’éducation populaire, et à offrir aux jeunes du Fenua de nouvelles perspectives d’engagement et de professionnalisation”, explique le Cesec dans l’exposé des motifs de son vœu formulé à l’attention du gouvernement de la Polynésie française.
 
“Les structures d’accueil de mineurs – centres de loisirs, accueils périscolaires, séjours de vacances, dispositifs communaux, associatifs ou religieux – rencontrent depuis plusieurs années des difficultés persistantes pour recruter des animateurs et des directeurs qualifiés”, constatent les élus du Cesec. “Cette pénurie est particulièrement marquée dans les archipels éloignés, où les effectifs disponibles sont limités et où les contraintes géographiques, logistiques et financières accentuent les difficultés de recrutement et de fidélisation.”
 
Or, à l’heure actuelle, le cadre réglementaire actuel fixe l’âge d’accès au Bafa et au BAFD à un niveau plus élevé qu’en métropole. En réduisant ces seuils d’âge, le Cesec espère que la Polynésie française puisse offrir à ses jeunes un accès plus précoce à des responsabilités valorisantes et structurantes, en cohérence avec leur envie d’agir et de contribuer à la vie sociale du Fenua.
 
Aussi, le Cesec estime qu’une harmonisation de la réglementation polynésienne avec ces standards nationaux permettrait de moderniser le secteur de l’animation, de sécuriser les activités proposées aux enfants et aux adolescents, et de soutenir les acteurs éducatifs du Pays.

Rédigé par Bertrand PREVOST le Mardi 16 Décembre 2025 à 15:25 | Lu 296 fois